Chapitre 32

Dans la pâleur mortelle de la lune, Lyssandre avait blêmi. Cassien, car il s'agissait bel et bien de cette figure du passé, fuyait avec application son regard. Il se sentait désagréablement vulnérable et haïssait ce sentiment, cette faiblesse qu'il ne se connaissait pas. Il n'y avait que ce maudit roi pour lui inspirer une telle insuffisance et il aurait pu le maudire pour cela.

Curieusement, le chevalier se sentait insignifiant, d'une indicible médiocrité. Il venait d'avouer, d'admettre sa faute, il devrait se sentir soulager. Le poids qui écrasait ses épaules s'était envolé, mais en partie seulement, car désormais que Cassien n'avait plus ce titre honorable et impersonnel pour le désigner, il se sentait comme mis à nu.

Il redevenait l'adolescent d'autrefois, un adolescent incapable de supporter le fléau de la guerre. C'était au nom de son innocence déchue qu'il avait créé ce rôle. D'abord celui du soldat de plus en plus imperméable, puis celui du chevalier, orphelin de nom, dépouillé d'identité. Une page vierge sur laquelle il aurait pu observer les fondements d'une nouvelle vie. À quel moment ce noble projet lui avait-il échappé ? Lorsque Lyssandre avait glissé ses lèvres sur les siennes, lui avait rendu son souffle et lui avait rappelé comment respirer ? Ou bien avant, lorsque leurs regards s'étaient brièvement croisés, le jour du couronnement ?

À l'instant où il avait prononcé son véritable nom, au moment où il avait mis au jour l'ignoble mensonge qui était le sien, Cassien s'était su condamner. Il avait compris qu'il n'existait plus aucune issue pour lui et que, malgré ses moultes tentatives, il avait perdu. Un homme aussi vulnérable que Lyssandre, qui serait incapable de lui tenir tête, venait de remporter ce duel engagé dès lors qu'ils s'étaient connus.

Connus, ou reconnus.

Cassien fuyait le regard du roi pour ne pas y lire la vile marque de la trahison et celle, pas si lointaine, de la trahison. Le haïssait-il ? Lui pardonnerait-il sa faute ?

— Quand ?

Cassien faillit accuser un lourd sursaut. Sa large carrure frémit à peine et il se perdit dans la contemplation de Farétal. Ce démon bâti par une forêt riche et luxuriante.

— Je ne suis pas certain de comprendre le sens de votre question, Sire.

— Laissez tomber les politesses d'usage, il me semble qu'elles n'ont plus raison d'être. Je réitère mon interrogation : quand ?

— Je...

— Quand comptiez-vous me le dire ?

Douloureusement, Cassien se retourna vers le roi. Il n'eut pas le temps de se pencher sur les larmes qui brillaient dans son regard, plus nombreuses, plus prometteuses que celle qui avait roulé sur sa joue le soir de l'attentat d'Halev. Il ne permettrait pas de les voir perler sur la peau de nacre de Lyssandre. Cette pensée le faucha, avec tout ce qu'elle supposait, bien plus d'aveux que ce que le chevalier pouvait accorder, juste avant que le monarque tempête :

— Vous me parliez de combat tout à l'heure, pensez-vous qu'il est... brave, pour un soldat, de mentir, de tromper, de duper et de se... moquer de son ennemi ? Pensez-vous avoir fait preuve de courage, de toutes ces honorables qualités que vous prétendez représenter ?

Sa voix ne s'élevait pas plus haut qu'un murmure, mais la colère dont elle était chargée n'en apparaissait que plus féroce.

— Je ne suis pas votre ennemi, souffla le chevalier.

— Vous m'avez traité comme tel.

Lyssandre captura une émotion sur le visage de Cassien. Une émotion brute, honnête, à mi-chemin entre la honte et la tristesse. Son courroux désenfla brutalement et il arbora l'expression digne d'un animal blessé.

— Avez-vous honte ?

— Oui.

— Alors dites-moi pourquoi ! Dites-moi pourquoi vous m'avez menti alors que vous saviez... alors que vous saviez à quel point j'avais besoin de quelqu'un. Vous me saviez désespéré et vous aviez le moyen de me sauver. Vous ne l'avez pas fait !

— Je suis désolé.

— Vous ne le pensez pas !

— Je pensais vous protéger, plaida Cassien, de cette voix monocorde à peine parquée par une once de douleur.

— Me protéger, répéta Lyssandre.

Il recula d'un pas. Un coup d'épée en pleine poitrine n'aurait pas pu être plus pénible, plus mortel. Cet homme se rendait-il seulement compte du pouvoir qu'il exerçait sur sa vie ? Lyssandre ne réalisait pas encore ce que cela pouvait bien signifier, les conséquences de ce retour pour lui, pour tous ceux qui l'avaient jadis connu. Il ne reconnaissait pas l'ami d'autrefois dans cette silhouette avachie, pétrifiée par l'ombre menaçante de Farétal. Où était-il, ce protecteur dévoué, cet ami fidèle ?

— Vous ne me protégiez pas, ne prétendez pas le contraire. Vous cherchiez à vous protéger, vous. Ce n'est pas en mon nom que vous avez prononcé ces aveux. Vous l'avez fait pour soulager votre conscience ou que sais-je, mais certainement pas pour moi.

Les épaules de Cassien tressaillirent et Lyssandre déglutit.

— Je ne sais pas qui vous êtes devenu, vous ne m'avez pas permis d'apprendre à le connaître, mais qui que vous soyez désormais, vous n'êtes plus l'homme que j'ai connu.

Si cet effort lui coûta, Lyssandre tourna néanmoins les talons et abandonna le chevalier sans un regard.

Celui-ci n'avait pas bougé d'un ciel. Son mutisme et son immobilité étaient douloureuses et en rien symboles de passivité. Il tentait de laisser couler. Peut-être avait-il réussi à éloigner Lyssandre pour de bon ? Peut-être était-ce la fin de son agonie ? Une part de lui éprouva du soulagement, un lâche soulagement parce que c'était le roi qui se rendait coupable de cette séparation définitive. L'autre part brûlait d'envie d'hurler à Lyssandre d'écouter, d'écouter ce qu'il avait toujours tu. Au détour de ces deux positions affirmées, Cassien s'imaginait destitué de son titre de chevalier. Son imposture et son mensonge n'en méritaient pas moins.

Il n'était plus l'adolescent qui avait quitté le château six ans plus tôt. Il n'était plus ce garçon dévoué et honnête, loyal et droit. D'une certaine manière, il n'en était pas bien éloigné, il portait seulement les stigmates de moults drames sur sa peau comme au creux de son être. Lyssandre ne pouvait pas espérer voir revenir cette chimère.

— Vous avez raison, déclama-t-il, assez fort pour pousser le roi à s'immobiliser pour capter le reste de ses dires.

Cassien s'abreuva de la nuit dure et inspira une profonde goulée de cet air odorant, sauvage, avant de reprendre :

— Je ne suis plus ce garçon et je ne puis l'être. Je n'ai pas avoué pour que vous cherchiez en moi ce souvenir, mais parce que je ne suis plus capable d'incarner cette seule figure de protection. Je pensais en être capable, mais je me trompais. Vous avez raison également pour ce point, mon choix était destiné à me protéger. Ce n'était pas uniquement le cas, car je suis revenu pour vous servir, parce que l'idée que votre titre puisse vous mettre en danger de mort m'était intolérable. Cependant, j'ai été égoïste, car mes aveux ne vous appartiennent pas, je ne les ai pas prononcés pour vous, mais pour moi. Je vous prie de m'excuser. Quant à Cassien, à l'enfant auquel vous avez donné votre amitié, je ne peux pas le faire revenir. Il est mort au combat au cours des six dernières années. Ce Cassien-là n'est plus.

L'espace d'un instant, il crut que Lyssandre allait poursuivre sa route après avoir cueilli ses aveux. Les vrais, cette fois, ceux qui méritaient d'être entendus et écoutés. Le silence qui répondit à ces paroles, les plus longues que Cassien ait prononcé depuis de longs mois, peut-être même des années, fut interminable. Enfin, le dos de Lyssandre s'anima pour prononcer :

— Suivez-moi.

— Pardon ?

Le roi se retourna et reprit, capturant au passage le regard de son chevalier :

— Vous ne laisseriez tout de même pas votre roi rejoindre sa tente sans protection ?

— Je n'oserais pas.

Il lui emboita le pas et, en silence, ils traversèrent la marée du campement jusqu'à rejoindre, à l'autre extrémité, la tente royale. Lyssandre se glissa dans l'embrasure avec un regard soucieux pour le garde endormi contre la toile épaisse. Cassien ne dépassa pas le seuil et força son souverain à lui ordonner :

— Ne vous faites pas prier.

Le ton était donné : si Lyssandre était ouvert à la discussion, il n'entendait pas l'épargner pour autant. Ce fut en connaissance de cause que le chevalier s'invita dans l'antre pour y découvrir un ameublement simple, mais bien plus confortable que l'étaient les autres tentes. La finesse des draps l'interpella, désuète lorsque le soldat songeait à la brutalité sanguinaire d'Arkal.

— J'attends vos explications.

Cassien ouvrit la bouche pour la refermer. Il s'était arraché à la vision de Farétal et il sentait son courage, ou sa lâcheté, il n'en était plus très sûr, le regorger de sa substance.

— J'aimerais que vous puissiez vous contenter de mon aveu, Sire. Mon départ ainsi que l'enfer qui a suivi celui-ci ne sont guère plaisants à évoquer.

— Ils ne le sont pas davantage à prononcer, je présume.

Le silence du chevalier fut éloquent. Il avait tu ces secrets durant trop longtemps et se complaire dans d'interminables aveux lui paraissait plus que désagréable. Pour rien au monde il désirait conter ces événements, cela revenait à se plonger dans l'étreinte mortelle des combats, sur la violence exaltée et sur l'inhumanité de ces actes. Il en restait prisonnier, nuit et jour, et n'en guérirait pas. Il se portait mieux, bien sûr, et il avait le sentiment que la proximité de Lyssandre n'y était pas étrangère, mais il savait qu'il ne pouvait compter sur une guérison complète.

Si les blessures du corps étaient depuis longtemps résorbées, celles de l'âme formaient des boursouflures mal cicatrisées, douloureuses, à vif.

— Bien, capitula Lyssandre, pouvez-vous au moins me promettre que vous me confirez tous ces secrets un jour ?

Cassien acquiesça en silence. Il ne pouvait se permettre de lui refuser cet honneur, même s'il ne s'en sentait pas le courage.

— J'aimerais également que vous me promettiez quelque chose. Il en va de votre avenir au sein du château et à mes côtés.

Lyssandre approcha d'un pas, exactement comme il l'avait fait dans la chambre, lors de la deuxième nuit passée à Halev. Le danger ressurgit aux yeux de Cassien et l'atteignit en plein visage. Déjà, le roi piétinait la bienséance et la distance raisonnable qui devait éloigner le roi d'un de ses sujets, fusse-t-il un chevalier.

— J'aimerais que vous me promettiez de ne plus jamais avoir de secrets pour moi, outre celui-ci. Il en va de même pour les mensonges.

Lyssandre confondit le silence troublé de Cassien avec de l'hésitation.

— Acceptez, s'il reste en vous une mince part de ce que vous avez été. Je ne vous demande rien de plus. Acceptez et restez mon chevalier. Si vous refusez l'amitié que nous partagions jadis, je le comprendrai.

— J'accepte.

Lyssandre attendit. Il retenait sa respiration et l'autre ne paraissait pas comprendre ce qui le tenait dans une telle impatience. Quel aveu devrait-il encore arracher ?

— Bien, murmura Lyssandre. Je suppose que je vais continuer de vous nommer par votre titre. Cela suppose que nos rapports n'aillent pas au-delà de vos devoirs et des miens.

— Je n'imaginais pas les choses autrement, décréta Cassien, feignant de ne pas relever la douleur qui enroba le visage androgyne de Lyssandre.

— Ces aveux, l'avez-vous fait en souvenir de l'enfant que vous aviez connu, l'enfant que j'ai été ?

— Non.

— Vous mentez ! En tant que roi, vous ne me devez rien de plus que votre devoir, que ces paroles impersonnelles et dures que vous me témoignez. En revanche, en vertu de notre amitié et des rares années de bonheur que j'ai pu compter au cours de ma vie, vous aviez toutes les raisons d'avouer votre imposture.

— J'ai avoué par égoïsme pur et simple, parce que je ne pouvais plus supporter le mensonge.

— Pourtant, vous mentez encore ! cingla Lyssandre, qui peinait de plus en plus à respecter l'accord muet qui les réduisait à un simple murmure. N'avez-vous pas promis ?

Cassien cilla. Il était fait comme un rat et sans doute même que son roi le savait. Il n'avait jamais attaqué avec tant d'obligeance, avec un pareil acharnement. Dans la lueur des chandelles à moitié consumées, il cessa enfin de chercher une issue. Il avait déjà tant lutté que la survie était devenue une seconde nature. Une nature à laquelle il se pensait incapable de se soustraire. Si un espoir de vie existait encore pour lui, il devait être incarné par la figure singulière de Lyssandre.

— J'ignore ce que j'espérais en vous avouant mon nom et ce que cela implique. J'ignore aussi quoi espérer.

Lyssandre esquissa un dernier pas et fut si proche que Cassien sentit sur sa peau la caresse de son souffle. En émettant une réponse aussi vague, il abolissait les limites et cela les mettait en danger aussi bien l'un que l'autre. Le chevalier aurait pu signaler son désaccord, prétendre qu'il préférait n'être pour lui qu'un soldat quelconque, mais prononcer ces mots lui fut impossible.

— Je peux vous garantir ma protection, mon soutien sans faille si vous le désirez, et...

— Pour l'heure, je ne vous en demande pas plus.

Cassien échangea avec son roi un regard lourd de sens. Ni lui ni Lyssandre ne croyait en ce mensonge. Désormais qu'ils s'étaient interdits les usurpations, les tromperies, ils se surprenaient à les multiplier. Ce commun accord, cette prise de conscience, ne fut pas suivi d'une énième parole, mais d'un geste.

Un acte qui tenait davantage du symbole.

Lyssandre glissa sa main derrière la nuque de Cassien, s'y ancra, avant de franchir l'espace qui les séparait pour l'embrasser. Les années se confondirent et, à l'image de ces quelques centimètres réduits à néant, elles ne furent bientôt que des broutilles. La passion se réanima avant que Lyssandre ne réalise qu'il en était atteint. Pire, qu'il y succombait complètement, non comme un souverain, mais comme un homme.

Ses doigts s'arrimèrent plus fermement et le baiser, simple effleurement à Halev, se mua en une caresse appuyée, sensuelle. Cassien ne s'échappa pas, bien au contraire, il initia les gestes, le contact de sa langue contre la bouche du roi, et l'aveu muet que ses initiatives portaient.

Il sentit les mains de Lyssandre s'animer. L'une d'elle remonta jusqu'à sa joue dont elle reproduisit la courbe tandis que la seconde s'écartait de sa nuque pour parcourir la naissance de son épaule. La chaleur de son souffle, cette audace inattendue, mirent la patience de Cassien à rude épreuve. Alors qu'il se pensait encore maître de ses moyens, qu'il songeait à s'écarter par précaution et parce qu'il n'était, au fond, guère plus qu'un homme avec ses faiblesses, le soupir de Lyssandre ébranla ses certitudes.

Une fois de plus.

Le baiser, de passionné, synonyme de retrouvailles que nul n'avait espéré dans de telles dimensions, se fit brûlant. Un souffle incandescent qui incendia les sens de Cassien et qui donna à cette étreinte des allures d'évidence aux yeux de Lyssandre. Il lâcha prise, complètement, et à défaut de larmes, il enlaça davantage son ami retrouvé.

Ce dernier enroula ses doigts derrière la nuque du roi et l'autre voyagea à travers les courbes du souverain. Il avait quitté un adolescent et retrouvait un homme.

Ses caresses s'égarèrent, dévalèrent le mont de son épaule après avoir parcouru la vallée de sa clavicule, puis descendirent plus bas. Du creux du coude jusqu'à la chute libre de son ventre sur lequel Cassien s'éternisa, grisé par la respiration de Lyssandre et par ses frissons délectables. Le chevalier se fit pourtant violence lorsqu'il atteignit la frontière de sa ceinture, une limite impénétrable qui lui rendit presque l'entièreté de ses moyens.

Brusquement, il s'écarta pour laisser Lyssandre orphelin de sa passion.

— Je... balbutia ce dernier.

— Veuillez m'excuser.

— Je ne vous excuse pas, se rebiffa le roi, plus blessé qu'il ne l'aurait dû. Je ne comprends pas.

— Je ne peux pas faire cela.

— Nous aurions dû nous en tenir à l'amitié, dans ce cas.

Lyssandre camouflait sa déception dans l'écrin d'une colère qu'il savait injuste et disproportionnée. Cassien était égal à lui-même, imperméable, à un détail près. Il y avait, sur son visage, l'écho de la désolation de son roi. Si celui-ci n'avait pas été aveuglé par son envie vertigineuse et qui le surprenait lui-même, il aurait compris que le refus du soldat n'était pas motivé par l'absence d'envie, mais par un motif plus impérieux.

— Ces... attentions, se justifia Cassien, d'un ton cassant, ce n'est pas à moi de vous les donner.

— Je les préfère à la lame d'un ennemi, si mon avis vous intéresse.

Lyssandre ne réalisait pas à quel point il se montrait puéril. Son attitude était comparable à celle d'un enfant en plein caprice et il ne réaliserait la portée de ses paroles qu'une fois les émotions écoulées.

— Des femmes revendiqueront bientôt le droit de faire ce que je viens de commettre. À la différence de moi, elles seront légitimes à conquérir ce que vous n'avez peut-être jamais offert.

— Je ne vous permets pas de parler de ma vertu ni même des femmes qui souhaiteraient me la prendre. Je ne les vois nulle part !

— Vous êtes roi, vous n'y échapperez pas éternellement. Amantes ou épouses, leurs avances n'auront rien d'un péché.

— Pour un péché, ce que nous venons d'échanger est bien agréable.

Cassien observa un silence coupable. Cette conversation ne possédait plus aucun sens et il le savait. S'il poursuivait dans cette voie, il céderait à nouveau, comme il l'avait fait un bref instant auparavant et alors qu'il se pensait intouchable. Lyssandre ne cessait plus de lui prouver sa vulnérabilité, en un sens comparable à celle du roi.

Deux humanités jumelles qui s'embrassaient, s'embrasaient, ou peut-être encore les deux à la fois.

Cassien glissa son doigt sous le menton de Lyssandre, en caressa la courbe, avant de murmurer, tout bas :

— Il y a des choses que je refuse de souiller, Sire.

— Je...

— Vous en faites partie.

Il ne chercha pas àrécolter l'incompréhension sur les traits de Lyssandre. Le chevalier tourna lestalons à son tour et préféra ainsi la caresse glacée de la nuit à l'ivresse decelle de son roi. 


Un long, très long chapitre ! 

Je m'excuse pour ces quelques 24h de retard, mais j'étais malade (je le suis d'ailleurs toujours, mais ai réussi à atteindre mon ordi pour poster ce petit lemon)

Des gros bisous (de loin, il ne faudrait pas que je vous contamine :p)

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