Chapitre 8

Les claquements de talons de ma chère voisine de table me font vibrer entièrement. Je suis pétrifiée devant le regard glacial qu'elle m'adresse en me regardant droit dans les yeux. Ces ongles manucurés tapent outrageusement la table autour laquelle nous sommes assises et sa carrure droite et imposante m'intimide quelque peu. Qu'ai-je fais pour mériter les foudres d'Ashley? Me demandai-je à moi même dans un silence de plomb.

Ces acolytes ne sont pas mieux placé pour arranger ma situation. Elles me regardent d'un regard dédaigneux et se tiennent de chaque côté de leur reine.

"Je crois que tu n'as pas bien compris un point dans le contrat que nous avons passer..." Finit-elle par dire après une bonne dizaine de minutes de silence.

"Lequel?" M'autorisé-je à demander. Elle m'assène un regard noir avant de fermer les yeux pour retrouver de la contenance.

"Tu ne dois pas obtenir de notes supérieur à la mienne. Tu comprends?" Me demande-t-elle avec une voix enfantine. Elle faisait exprès de me parler ainsi comme si j'étais atteinte du cerveau. Je l'étudie un moment afin de trouver une réponse qui me sortirais de cette situation.

"Si je peux me le permettre, on a obtenu la même note. Je ne vois pas le problème." Tenté-je. Elle me foudroie du regard encore une fois.

"Marguerite, je te préviens ne joue pas avec mes nerfs. Je suis loin de vouloir rire aujourd'hui." Me sermonne-t-elle en se levant de la table. "Encore un faux pas et la vérité éclatera au grand jour."dit-elle d'un voix haute et froide avant de partir en claquant ses talons au sol. Ses deux larbins la suivent en faisant de même.

Les élèves de l'école me regardent attentivement avant de s'occuper rapidement. Pas étonnant d'attirer les regards en étant en présence d'Ashley dans le réfectoire du lycée. Ce qui est étonnant et que je m'attire ses foudres à cause de la professeur de littérature qui m'a accordé des points en plus sur ma copie. Je lui ai expliqué que je ne mérite point cette note. Mais, Madame Hamilton n'est pas de cette avis. Voilà le problème quand on est trop bonne élève dans une école privé comme celle-ci.

Je me dépêche de rejoindre rapidement à mon endroit pour déjeuner maintenant que cette cher Ashley l'avait relâché. Je prends place comme d'habitude et commence par entamé ma lecture et mon déjeuner. Les minutes passe sans que je m'en rende compte et la cloche sonne fortement pour nous annoncer la fin de la pause du midi. Les élèves se précipitent pour rejoindre le prochains cours. Je sors de ma bulle lorsque mes oreilles entendent nettement la deuxième cloche. Je me précipite pour ranger mes quelques affaires qui trainent et je cours rejoindre mon cours d'histoire.

Cela fait plus de deux semaine que les cours, on repris et je suis plus dans la lune qu'autre chose. Ma vie change peu à peu et j'ai du mal à m'y adapter. Je pense s'en arrêt à ce contrat stupide que j'ai signé et aux conséquences qui vont suivre.

Une fois arrivé devant la salle de classe, je prend une grande inspiration et me met a toqué doucement. Je prie intérieurement que le professeur soit de bonne humeur. Un grand "Entré" me permet de pousser la porte. Les élèves me fixent tous en ayant l'air surpris. Il sont sûrement dans cet état à cause de ma réputation que je viens de briser en arrivant en retard. Ils sont tellement enfantin de vouloir toujours mettre une étiquette sur le dos de chaque personne. Je suis humaine tout de même pas une machine comme ils le pensent sûrement dans leur petite tête.

"Mademoiselle Anson, pourquoi êtes vous en retard?" Demande le professeur avec le visage inquiet. Inquiet? Je ne suis pas malade tout de même.

J'aperçois néanmoins un demi sourire sur les lèvres de Nathan. Il a plutôt l'air heureux de me voir dans cette situation. Pour toute réponse, je fronce des sourcils et le détaille du regard en pensant encore une fois que je porte trop d'attention à ce type.

"J'attends?" Crit fortement une voix. Je reprends mes esprits.

"Je...je." Commencé-je en ayant de la peine à m'exprimer devant tout ses regards sur moi.

"Même pas capable de s'exprimer." S'exclame Ashley et les rires des autres élèves suivent. Je baisse mon regard sur mes chaussures et je trouve qu'elles sont très sales. Franchement, à quoi je pense ses temps-ci? Me demandé-je.

"Très bien, assez de vacarmes comme cela. Mlle Anson prenez place, nous discuterons plus tard de ce malentendu." Dit le professeur d'une voix forte et lourd pour faire cesser les rires.

Je me dépêche de me placer à la seule place de libre dans la classe. C'est-à-dire à côté de Nathan, tout au fond de la classe. Je place correctement mes affaires avant de me tourner vers le cours.

Lorsque la cloche sonne, je remarque que Nathan n'a pas ouvert sa bouche une seule fois et je porte mon regard vers lui afin de savoir pourquoi. Peut-être que cela ne fait que deux semaines qu'on se connaît officiellement. Néanmoins, nous fréquentons depuis trois années la même institut. Et, il est toujours obligé de parler pendant le cours ou bien de gigoter dans tous les sens pour attirer l'attention. Aujourd'hui, pour ma grande surprise, il n'a rien fait et je suis étonnée qu'il soit capable de faire aucuns bruits. Je peux sembler un peu méchante de le complimenter pour une chose aussi futile mais c'est incroyable comme il est toujours bavard et joueur. Alors qu'aujourd'hui, il a l'air simplement triste.

"Je suis désolée de te demander cela. Mais, est-ce que tu vas bien?" Demandé-je d'une petite voix. Il m'adresse un petit regard étonné que je m'adresse la première à lui mais garde tout de même son air froid et fermé.

"Ouais." Dit-il dans un souffle avant de ranger ses affaires. Je suis désemparée par la réponse simple et brève qu'il m'adresse.

"Tu es sûr, tu n'as pas..." Commencé-je.

"Je te dis que ça va. Mêle-toi de tes affaires." Me répond-il sous un ton sérieux et sec. Je le regarde ahuri qu'il me réponde ainsi. Je pense qu'il n'a pas trop envie d'en parler. Sans blague tu viens de comprendre. Me réponds ma conscience.
Un brin vexée, je me dépêche de ranger mes affaires avant de le contourner et me dirige droit vers la porte.

"Mlle Anson, pas si vite. Vous me devez des explications." Résonne la voix de mon professeur derrière mon dos.

Je me retourne vers lui. Il me regarde même pas et a les yeux rivés sur ses feuilles. Je le rejoint d'un pas rapide et net. Il attend que la classe se vide avant de me regarder de nouveau.

"J'attends votre réponse." Redemande-t-il.

"C'est à dire que je me suis perdue dans la lecture de mon livre et je n'ai pas vu le temps défilé." Dis-je honnêtement.

"Je vois. Vous m'avez l'air ailleurs ses derniers temps. Que vous arrive-t-il?" Me demande-t-il.

"Rien de bien intéressant. J'étais simplement perdue dans mes pensées. Ceci ne se reproduira plus." Dis-je rapidement. Ma voix vibre un peu. Il me regarde attentivement de haut en bas.

"Je l'espère bien Mademoiselle. Vous êtes le meilleur élément de cette école. Cela serait dommage de perdre votre titre aussi simplement." Continue-t-il en l'observant par dessus ses lunettes. C'est super d'être considéré comme une chose. Me dis-je. J'hoche simplement de la tête. Ses yeux me juge et je déteste cela.

Je suis debout sur un pied et je me balance nerveusement. Inutile de vous dire que je suis stressée comme à chaque fois. Ce qui explique ma position des plus étranges. Soudainement, je me balance un peu trop fortement. Mon corps se penche rapidement et je ferme les yeux et attends que je tombe en arrière. Mais, je ne ressens aucun choc. J'ouvre un oeil et remarque la présence de Nathan à mes côtés. Comment ce fait-il qu'il soit toujours derrière moi pour me ratrapper. Comme si son travail était celui d'un ange gardien personnel, toujours là au bon moment.

Je le fixe surprise de le voir là. Il me regarde sans aucune expression comme s'il cachait une profonde douleur. Mon esprit tente de me rappeler que je le fixe bêtement mais mes yeux ne veulent pas quitter les siens. Ses yeux sont tellement beaux avec une couleur unique et une étincelle qui brille dans le fond. D'ailleurs, je ne l'aperçois pas aujourd'hui et pour une raison inconnue, je me sens triste pour lui.

Des raclements de gorges, nous sortent de cette situation plus ou moins ambiguë. Nous nous reprenons et fixons notre professeur dans l'attente qu'ils nous libèrent.

"Bon, je vois que vous vous entendez bien. Donc, je vous ai gardé tous les deux dans la classe pour vous demander de faire des recherches sur la période d'Elisabeth 1ère. Vous devez me rendre la semaine prochaine, un dossier complet sur cette ère. Ceci vous permettra d'arriver à l'heure à mon cours la prochaine fois." S'exclame d'une voix lourde. Je reste un peu perdue devant ses propos. Un travail de groupe?! Je n'aime pas travailler en groupe. Dis plutôt que tu n'as jamais travailler en groupe. Me souffle ma conscience. Je souffle d'agacement par les commentaires de cette voix dans ma tête.

"La semaine prochaine! Mais, c'est le week-end. On n'aura pas le temps de se voir. Moi, j'ai autre chose à faire que bosser pendant le week-end." Se plaint pleinement Nathan.

"Monsieur Colman, vos occupations ne m'intéressent guère et je me fiche de vos plaintes inutiles. Je veux ce devoir sur mon bureau dès lundi matin."s'exclame-t-il haut et fort.

Dire que les professeurs de cette école sont rabats joie est bien trop bas comme qualification. On dirait plus des dictateurs auquel ont doit obéir au doigt et à l'oeil. Voilà pourquoi la plupart des élèves sont des personnes soumises à leurs autorités. On doit être comme cela pour atteindre la perfection ou peut-être pour garder nos titres de riches.

"Est-ce que c'est clair?" Demande le professeur en furax.

"Très clair." Réponds-je en apercevant la mine décontracté de Nathan. Comme s'il en avait rien à faire.

"Très bien vous pouvez disposer." Dit calmement.

Nathan souffle fortement et sort de la salle de classe sans aucun regard. Je le suit rapidement après avoir dit au revoir au professeur. En sortant de la classe, un couloir vide me fait face. Je souffle en voyant que mon collègue ne m'a pas attendu pour discuter de ce projet. Je me dirige rapidement vers la bibliothèque de l'école afin de faire des recherches. Au pire des cas, je fais le travaille toute seule. C'est ce que je fais habituellement puisque personne ne se met avec moi pour les travaux en groupe et ça ne me dérange nullement.
**

Les élèves de l'école profitent de la belle journée qui se présente à eux, sachant qu'ils profitent des derniers rayons de soleil encore présent durant ce mois de septembre. La plus plupart des filles se prélassent dans la grande cour, tandis que quelques groupes discutent entre eux. Les plus démarqués restent dans des endroits reculés de la cour. Quelques uns travaillent dans un coin ou lisent un bonne œuvre. Mais personne n'est réellement à l'intérieur de l'institut.

Marguerite feuillette encore des livres dans la bibliothèque afin de finir son devoir au plus vite. Elle est tellement absorbé par sa lecture qu'elle en oublie le temps. La bibliothécaire l'a vue prise entièrement par son travail qu'elle n'a pas osé venir la déranger pour la fermeture de la bibliothèque. Une bonne heure de plus au travail ne peut pas faire de mal. S'est dit en voyant son élève préféré en train de travailler. Cette bonne femme voyait l'avenir de sa petite élève préférée très loin mais ce qu'elle ne voyait c'était que Marie était malheureuse dans sa petite vie un peu trop parfaite pour elle.

En réalité, elle rêvait d'une toute autre vie loin des préjugés où elle pourrait faire ce qu'elle voudrait sans devoir porter le poids lourd des secrets de sa famille. Avoir un nom dans la société avait ses conséquences et on devait apprendre à vivre avec ou pas. Marguerite avait réussi à vivre comme elle le voulait grâce à la présence de Fabian. Il était son ancrage pour pas qu'elle ne touche le fond. Il l'avait aidé et il avait réussi à percer son barrage qui la coupait des autres. Mais depuis qu'il n'est plus là, elle sombre de plus en plus et elle ne sait plus où trouver un point d'ancrage assez rigide pour elle. Surtout qu'elle n'a pas envie de mêler les autres dans ses problèmes. Alors elle essaie de trouver une activité pour tenir bon et ne pas complètement se laisser aller. La seule activité qui lui conviennent, à ce jour, est la lecture et elle s'instruit beaucoup grâce à cela. Elle est perdue dans son esprit mais elle a toujours cette lueur d'espoir au fond d'elle qui lui dit de tenir bon. Et, elle s'y accroche comme elle le peut.

Les pas d'un groupe de garçon qui passe devant la bibliothèque vitré retiennent son attention. Elle les regarde un bref instant et constate que c'est la bande d'amis de Nathan. Lui, même marche avec eux mais il était en retrait comme lassé de devoir marcher ou lasse de sa vie. Marie pose son regard sur lui pendant de longue seconde comme s'il était plus important que les autres. D'ailleurs, elle ne sait pas s'il a senti son regard mais il lève les yeux vers la bibliothèque. Il la voit à travers les rayons de bouquins en train de l'observer silencieusement. Il capture son regard à son tour et arrête de marcher avec les autres. Ils se fixent silencieusement afin de trouver les réponses à leurs questions interdites.

"Hey, mec tu fixes quoi comme cela?" Demande un de ses amis intrigué par le comportement de Nathan.

"Pourquoi la bibliothèque est ouverte? Elle ne devrait pas être fermé à cette heure." Remarque un autre.

"Oui, mais la sainte de l'école aime bien y travailler et la bibliothécaire lui laisse carte blanche." Réplique un habitué des lieux.

"Okay, Nate, on peux y aller? Aujourd'hui, t'es vraiment dans la lune." Rigola son meilleur ami pour ne pas paraître inquiet.

Nathan qui écoutait silencieusement leurs commentaires et qui n'avait pas quitter les yeux de Marie, tourne la tête pour leur faire face et leur faire signe de continuer. Il lui jette un petit regard, mais elle s'est remise à son travail. Il sourit. Un petit sourire. Mais qui était son deuxième à cause d'elle durant cette journée un peu trop sombre pour lui.
**

De retour à la chambre, je me suis douchée et changée pour être au maximum décontractée. J'ouvre une de mes lecture du moment quand soudain le son du vibreur de mon téléphone se met à sonner brièvement. Un message. Qui voudrait bien me contacter sachant bien que j'ai très peu de contact. Je prend négligemment le téléphone dans les mains pour m'apercevoir que c'est mon frère, Jackson, qui essaie de me joindre.

"Tu dors?" Me demande-t-il. Je tapais rapidement une réponse afin de savoir si tout va bien à la maison.

"Non, il y a un soucis?" A peine avais-je envoyer mon message qu'il me répondit.

"Non, ça va. Mère m'a fait comprendre que tu restais à l'internat pendant les week-end. Peux-tu venir ce weekend?" Me demande -t-il. Je comprends rapidement dans son message que quelque chose ne va pas. Mais, connaissant mon frère, je suis sur qu'il ne m'en fera pas part.Je tente tout de même ma chance.

"Tu es sûr que tout va bien." Demandé-je encore une fois.

"Oui, j'en suis sûr. Réponds plus tôt à ma question." Il s'énervait contre mes questions répétitive. Mais en réalité, je n'avais pas non plus envie de répondre à sa question. Je n'avais tout simplement aucune envie de revenir à la maison. J'ai déjà eu ma dose la dernière fois.

"Je ne sais pas trop. Je préfère travailler ici. En plus, j'ai un travail important à rendre pour lundi." Réponds-je en espérant que cela suffise pour qu'il oublie cette idée.

"S'il te plait, je repars bientôt et j'aimerais vraiment passer plus de temps avec toi. Emilie aimerais aussi te revoir. Je suis sûr que tu as déjà suffisamment avancé dans ton travail." Il joue la carte de culpabilité. Super, je ne vais pas tenir longtemps. Je repose le téléphone sur la table de chevet et tente de peser le pour et le contre. Dans la réflexion, le téléphone se met de nouveau à vibrer. Pensant que c'est mon frère je ne me jette pas dessus pour lire le message. Mais, le téléphone ne cesse de vibrer. On m'appelle. Pourquoi mon frère veut-il absolument que je passe mon week-end avec lui. Je décroche le téléphone un peu trop sur les nerfs.

"Jack, tu ne veux pas arrêter de me harceler pour avoir ce que tu veux." Commencé-je d'une voix sèche. Un rire qui me semblait ne pas appartenir à mon frère résonne de l'autre côté du fil. Je fronce les sourcils en pensant que c'est encore mon frère qui se joue de moi.

"En plus, tu oses envoyé un de tes amis pour pouvoir rire de moi." Continué-je sur la même lancé. Le rire ne cesse de s'accroître. Il se fiche totalement de moi. J'attends patiemment que l'imbécile derrière son téléphone est l'obligeance de se taire.

"Marie, je ne suis pas ce Jack." Dit une voix grave que je reconnais entre mille. Ma voix se bloque dans ma gorge et mon visage prend tout à coup une teinte rouge. Non, ce n'est pas possible. Il n'a pas mon numéro?! Je retire le téléphone de mon oreille pour voir le nom de la personne. Ton fidèle serviteur, s'affiche sur le téléphone. Tout à fait, son genre de faire des conneries comme cela.

"Comment?" Réussis-je à balbutier complètent gênée.

"Je t'ai emprunté ton téléphone la dernière fois, tu te souviens?" Il fait référence à la fois il s'est introduit dans ma chambre. Plus tôt, volé pensé-je.

"Pour ma défense, ton téléphone est sans code donc je me suis permis de fouiller un peu." Je souffle négligemment devant son comportent peu approprié.

"De toute façon, il y a presque rien dedans. Je ne suis pas une utilisatrice compulsive." Lui réponds-je calmement.

"J'avais remarqué." Commente-t-il. Puis, silence. Je savais qu'il était de l'autre côté du fil à cause de sa respiration. Pourquoi avait-il voulu me joindre.

"Est-ce tout va bien?" Demandé-je en me rappelant sa mine triste. Il prend du temps avant de me répondre.

"Oui, ça peut aller." Il prend une respiration avant de reprendre le fil de son discours."Je t'appelle pour te demander de venir chez moi demain." Dit-il tout à coup. Je fronce des sourcils et ne comprends plus rien. Un silence retombe.

"Enfin pour travailler ensemble. Tu vois? On doit tout de même rendre le travail pour lundi. Tu es d'accord?"  Continue-t-il gêné. Pourquoi est-il gêné de sa demande ou c'est moi avec mes impressions stupides.

"C'est d'accord." Réponds-je instinctivement. Un peu trop enjoué par la situation.

"D'accord, à demain alors. Je t'envoie l'adresse par message. Bonne soirée." Dit-il avant de raccrocher rapidement. C'est moi ou cette conversation était plus qu'étrange. Je me rends compte que je devais finalement accepté la demande de mon frère. Je lui envoie un message rapidement avant de m'endormir, un sourire sur les lèvres. Comme à son habitude, Pinky n'était pas là et c'était très bien ainsi.
**

Le bruit du moteur s'est arrêté m'informant que nous étions arrivé. Ce matin, je suis parti assez tôt afin d'arriver le plus tôt possible à la maison. Je me dépêche de sortir du véhicule après avoir remercié mon chauffeur. Il m'adresse un sourire aimable avant de repartir plus loin pour continuer son travail.
La lourde de porte de notre demeure s'ouvre avant que j'arrive à l'atteindre. Mon père dans toute sa grandeur en sort, accompagné de ma mère. Tous les deux étaient habillés et coiffés. Ils devaient avoir une réunion importante. Je me dirige vers eux afin de les saluer.

"Mère, père. Bonjour." Dis-je en arrivant devant eux.

"Bonjour, on est pressé, on dois y aller." Me répond négligemment ma très chère mère. Mon père ne porte que peu d'attention à ma personne. De toute façon, je suis intéressante que en monnaie d'échange, rien de plus. C'est super encourageant d'avoir des personnes comme eux dans la famille. Ensuite, on s'étonne de ne pas me voir durant le week-end. Ils partent sans un mot de plus à leur véhicule. Me laissant seule au pas de la porte.

En portant peu d'attention à leur comportement, je me remets en marche et m'engouffre dans notre demeure. Les serviteurs et les employés sont chacun occupés à leur tâche et je leur offre un sourire chaleureux pour les remercier. Je monte dans ma chambre et m'y enferme afin d'être tranquille. J'ai juste le temps de me changer que l'on frappe à ma porte. J'ouvre la serrure et mon frère me fait face.

"Salut, tu aurais pu me prévenir que tu étais là." Me dit en prenant dans ses bras." Tu m'as manqué." Continue-t-il en me serrant plus fort.

"Je vais mourrir" dis-je pour plaisanter. J'aime tellement la relation que j'ai mon frère. Elle est unique et je pense que sans ça, je serais en dépression. Il me permet d'avoir une bouffé d'air frais dans ma vie un peu trop étouffante.

"Je sais que tu aimes les câlins. Ne fais pas ta chochotte." Je souffle. Mais, il a totalement raison.

"Je voulais savoir si ma petite sœur allait bien." Dit-il une fois qu'il a fini de me câliner.

"Je vais très bien." dis-je en souriant. Un faux sourire mais qui ressemblait à un vrai.

"J'en suis pas aussi sûr que toi." murmure-t-il devant ma réponse. Je fronce des sourcils.

"Je vais être plus claire, je voulais savoir si tu te sens bien même après le fameux contrat." Je suis surprise qu'il soit au courant de cela. Je baisse la tête, ne sachant pas quoi dire.

"Qui t'en as informé?" Dis-je doucement.

"Père m'en a parlé et je vais te dire franchement que je n'arrive pas à croire que tu m'en as rien dit ou même d'avoir accepter. Il s'est passé quoi dans ta tête." Dit-il en serrant des dents.

"Je...je pense que c'est le meilleur choix." Dis-je sans prendre le temps de réfléchir.

"Tu te fiches de moi. Tu te fais mener en bateau, il peut faire ce qu'il veut de toi, maintenant.  Je ne comprends pas pourquoi tu te laisses faire." Ses paroles me font un peu plus réaliser mes actes, mais je sais que je ne peux rien faire. Je reste silencieuse attendant qu'il est fini son discours.

"Je suis déjà celui qui a été manipulé par père quand j'étais plus jeune et je refuse que tu en fasses partie. Il faut que tu te sorte de là, Marguerite ou sinon tu vas sombrer. Je ne suis pas prêt à te perdre toi aussi. S'il te plaît, réveille toi." Finit-il par dire en me voyant imperturbable. Il me reprend dans ses bras et me supplie encore une fois dans le creux de mon oreille.

Je reste impassible. Il ne connaît pas toute l'histoire, il ne peut pas comprendre. Me répété-je. Je dois faire cela pour moi mais, surtout pour lui. Pour Fabian.

*****
Coucou les amis, je sais que j'ai mis plusieurs mois avant de reprendre l'écriture. J'avais pas mal de choses à faire ses derniers temps et je voulais pofiter de ses vacances pour me reposer. Enfin, j'espère que vous retrouverez le fil et l'envie de lire la suite même après cette longue absence. Au moins, je suis bien contente de dire que j'ai bien reussi mon année et que je vais pouvoir entammer des études supérieurs.
Merci de votre compréhension. A bientôt. Et bonne rentrée pour certains.

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