Chapitre 7


Bonjour à tous ! Voici un nouveau chapitre de Lohot, Fils d'Arthur.

J'espère que vous aimerez le comportement de Gwen. Je pense qu'elle vous plaira dans ce chapitre (surtout à toi, @EVANNOLWEEN15 ^-^)

Je prends vraiment plaisir à écrire ce personnage. Je l'aime beaucoup dans cette fic' alors qu'elle a une légère tendance à me frustrer, m'énerver ou m'ennuyer dans la série (étant une grande shipeuse de Merthur XD) Après je la déteste pas hein, mais j'ai du mal à l'apprécier pleinement alors que là, en l'écrivant, je l'adore. Juste je l'adore.

Bref, fin du racontage de life ^-^


Bonne lecture ! ^-^




Le soleil me réveilla à travers la vitre de la fenêtre. Je clignai des yeux, éblouit. Je me levai doucement et m'approchai des rayons lumineux. Je jetai un regard au dehors. La vue était toujours aussi belle. J'avais oublié à quel point Camelot est beau.

Un petit sourire se forme sur mes lèvres. Ça faisait longtemps, très longtemps que je ne m'étais pas réveillé de manière si agréable.

De toute façon, j'ai rarement eut des réveils tendres depuis mon arrivé à Camelot. Vous veniez souvent me tirer brutalement du lit, vociférant que j'étais en retard. Je ris un peu.

Pourtant, je ne sais pas ce que j'aurais donné pour être de nouveau réveillé ainsi. Je contemple un instant le soleil doré de l'été, qui m'évoque vos cheveux blonds. Le ciel bleu, m'évoque vos yeux bleu-gris, tantôt lumineux, tantôt orageux, tantôt pluvieux. Votre humeur était aussi changeante que le temps.


Je pousse un petit soupir et finit par m'habiller. Je me sentis un peu vide en me disant que je n'avais rien de prévu aujourd'hui. C'est bête à dire, mais mes corvées me manquent. Je crois que je serai l'homme le plus heureux du monde si en cet instant, j'étais en train de laver vos chaussettes.

Quand je vous demandais des jours de congés...je ne pensais pas vraiment à ça.

Cruelle ironie.


Je finis par sortir de ma chambre, toujours déprimé par mon trop vide emploi du temps. Gaïus le remarqua et me proposa de l'aider dans ses potions. J'acceptai, espérant que ça me rappellerai l'ancien temps.

En effet, cela réveilla de bons souvenirs. Nous passâmes la matinée à discuter en travaillant. Puis, Gaïus partit faire sa tournée pour aller soigner ses patients. Je l'accompagnai, heureux de pouvoir me balader un peu en ville après tout ce temps.

Après avoir fini de traiter quelques jambes cassées, quelques chevilles foulées, des fièvres, ou autre maladies, Gaïus me dit qu'il devait passer voir la Reine pour s'assurer que la grossesse se déroulait bien.

J'insistai lourdement pour venir et le médecin fut obligé d'accepter.


Nous entrâmes dans les appartements royaux. Mon cœur se pressa un peu plus en voyant ses lieux. Mon regard s'attarde sur le lit. Je fus pris d'une violente nostalgie et regrettai amèrement de ne pas avoir pu faire le lit, ce matin. C'était une idée ridicule et je le savais. Gwen devait avoir une servante qui se chargeait de tout ça. Mais en cet instant je brûlais d'envie de prendre soin de cette chambre comme quand vous étiez encore là. C'est encore la vôtre après tout.

Gaïus s'avance vers Guenièvre qui est assise sur un fauteuil, les mains sur son ventre, le caressant distraitement. Je les rejoins.

- Bonjour, Merlin, me dit-elle avec un sourire. Tu vas bien ?

J'acquiesce en souriant en tente d'ignorer le décor de la chambre qui me fait souffrir douloureusement. Elle perçoit ma détresse et me sourit d'un air compatissant.

- Bonjour, Votre Altesse, la salua Gaïus, est-ce que tout se passe bien ? La grossesse vous semble-t-elle normale ?

- Oui, Gaïus, merci. À vrai dire, elle se passe même très bien. Je n'ai que rarement mal et je me sens en forme.

- Excellent. Y a-t-il une évolution ?

- Il y a de plus en plus de mouvement. Je le sens souvent bouger.

Je regarde fixement le ventre, espérant voir l'enfant remuer. J'avais envie de sentir sa présence, elle m'apaisait.

- Bien, dit Gaïus. L'accouchement ne devrait plus tarder. À quel mois êtes-vous rendue ?

- Huit mois et demi.

Gaïus hocha la tête. Mon cœur fit un bond. D'ici moins d'un mois, je verrai enfin votre enfant.

Gaïus examina le ventre avec attention durant de longues minutes.

- Il a l'air de se porter bien, dit-il au bout de quelques minutes.

- Parfait, sourit Gwen.

Gaïus acquiesça.

- Avez-vous besoin d'autre chose, Votre Majesté ?

- Non, merci Gaïus, ce sera tout.

Gaïus s'inclina et tourna les talons. Je le suivis au ralentit. Je voulais rester avec l'enfant. Je ne savais pas pourquoi mais c'était devenu presque vital pour moi en cet instant.


- Merlin ? appela Guenièvre

Je me retournai.

- Votre Altesse ?

Gwen sourit, amusé par mon entêtement à l'appeler ainsi.

- Voudrais-tu rester un peu ? Je peux t'offrir quelque chose à boire.

Je fus gêné de tant d'attention mais je ne voulais refuser pour rien au monde.

- Avec plaisir, Altesse.

Elle me fit signe de m'assoir et agita une clochette. Une jeune servante aux cheveux bruns accourut.

- Anne ? demanda Gwen, Pourrais-tu aller nous chercher quelque chose à boire, s'il te plait ?

- Tout de suite, Madame, répondit la servante en s'inclinant. Elle partit empressement pour satisfaire le plaisir de sa maîtresse.

Je souris en voyant à quel point Gwen était douce et gentille avec ses serviteurs et à quel point ceux-ci lui rendaient bien.

- Comment vas-tu, Merlin ? me demanda Gwen.

Elle savait qu'elle m'avait déjà posé la question, mais je sentais qu'elle voulait s'assurer que c'était vrai. Et visiblement je n'étais pas très convaincant.

- Ça va mieux, merci. C'est toujours un peu douloureux mais j'arrive à vive avec. Du moins j'essaie.

- J'en suis heureuse.

J'admirais énormément Guenièvre pour la force dont elle faisait preuve. Elle surmontait avec beaucoup de courage. Je savais qu'elle souffrait beaucoup, mais elle se battait pour rester elle-même. Elle restait forte pour son peuple et pour son enfant. J'aurais tant voulu être comme elle. Sauf que quelque chose en moi était définitivement mort avec vous. Et je savais que je ne guérirais jamais de votre absence. J'arriverai à m'y habituer, à chasser cette tristesse permanente, mais je sentais qu'une partie de moi ne s'en remettrait pas.

- À part cela, ton retour se passe-t-il bien ? me demanda-t-elle

- Oui, dis-je en hochant la tête. Je suis heureux d'avoir retrouvé Gaïus et Camelot.

Gwen hocha la tête.

- Mais je dois avouer que je me sens bizarre, fis-je

- Que veux-tu dire par là ?

- Que je me sens...vide...inutile

Guenièvre ouvrit la bouche et me dévisagea d'un air affligée :

- Tu n'es pas inutile, Merlin !

Je me mordis la lèvre, confus. Je ne voulais pas laisser entendre une chose pareille.

- Je voulais juste dire, dis-je en me reprenant, que sans lui...

Je secouai la tête.

- Arthur a...donné un sens à ma vie. J'avais enfin compris pourquoi j'avais des pouvoirs, pourquoi je vivais, pourquoi j'étais né. Pour le servir. Et le protéger. C'était mon destin. Et...maintenant... maintenant, je...je ne suis plus rien.

Ma voix s'était brisée.

Gwen me lança un regard horriblement peiné. Elle posa une main sur mon épaule.

- C'est faux, Merlin. Regarde tout ce que tu as accompli, dit-elle en me regardant dans les yeux. Regarde tout ce qui a été possible grâce à toi !

- Je n'y suis pour rien, bredouillais-je, c'est Arthur qui...

- Merlin, me coupa-t-elle d'un ton doux. Nous savons tous les deux que tu es responsable. Tu as aidé Arthur à changer. S'il est devenu ce grand Roi, c'est grâce à toi. Tu l'as guidé, conseillé. Tu lui as montré qui il était vraiment. C'est grâce à toi.

Je la contemplai, le souffle coupé. J'étai très ému. Ce discours m'avait beaucoup touché.

- Et puis, ajouta-t-elle, tu ne te rends pas compte de tout ce que tu peux encore accomplir. Regarde, pas plus tard qu'hier tu viens de permettre à la magie de revenir à Camelot. Tu as de si bon conseil, Merlin. Camelot a besoin de toi. Moi, j'ai besoin de toi.

- Vous ? Mais...vous vous débrouillez à merveille. Vous êtes une excellente Reine.

- Tu sais aussi bien que moi que les plus grands Roi ont toujours besoin d'aide. Car c'est grâce à cela qu'ils sont plus forts.

Je souris à cette discrète allusion à votre règne.

- Merlin, j'aimerai que tu deviennes mon conseiller.

Je faillis m'étouffer.

- Pardon ?

- Je sais que tu serais le meilleur de tous. Avec toi, Camelot deviendra tel qu'Arthur l'a rêvé.

- Je...je..., balbutiais-je. C'est très gentil, Guenièvre, mais vraiment...je ne peux pas accepter...je...

Je ne voulais pas être Conseiller. Ce n'était pas mon rôle. Je ne m'y sentais pas à ma place.

- ....Je ne suis qu'un serviteur...

- Je l'étais aussi, Merlin.

- Mais...vous ne comprenez pas. Ce n'est pas ma place que d'être Conseiller. Mon rôle était, et est toujours, de servir Arthur. Je suis son valet. Je suis fier de ça. Et je ne souhaite pas changer.

Elle me regarda un peu, les yeux brillants.

- Je comprends.

Elle soutint mon regard un instant puis ajouta :

- Néanmoins...je tiens à te discerner un titre. Que dirais-tu d'être l' «Enchanteur de la Cour» ?

Je fronçai les sourcils.

- Qu'est qu'un Enchanteur de la Cour ?

- Tu serais le représentant du peuple des sorciers.

J'ouvre la bouche.

- Et je compterai également sur toi pour protéger Camelot en cas d'attaque. Tu es sans aucun doute le plus puissant d'entre nous, et si l'on ajoute ce que Gaïus m'a dit de toi, tu es le meilleur sorcier que le monde est porté.

Je rougis.

- C'est...c'est ce que les druides disent tout cas.

- Et je les crois. Alors qu'en dis-tu ? Tu pourras évidement garder ta place de serviteur en plus, je sais que tu y tiens.

J'acquiesçai.

- Ce serait un grand honneur de mettre mes dons au service de Camelot, dis-je.

Gwen rit.

- Allons, tu l'as fait des centaines de fois dans le passé.

- Peut-être, affirmais-je, mais maintenant, je n'aurai plus à me cacher. Merci Guenièvre.

- Et merci à toi, Merlin.






Fin du chapitre !

Alors qu'en pensez-vous ?


Contents que le bébé arrive bientôt ?

Que pensez-vous de la nomination de Merlin en tant qu'Enchanteur de la Cour ?


La suite bientôt !

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