Chapitre 28
Salut à tout.e.s ! Je suis tellement désolée d'avoir pris AUTANT de temps à ENFIN poster la suite de cette histoire.
J'espère que vous me lisez toujours.
Dites moi : auriez vus parfois besoin de résumé de ce qu'il s'est passé pour ne pas perdre le fil de l'histoire ou non c'est bon ça va ?
En tout cas ÇA Y EST ! la suite est là j'espère qu'elle vous plaira ! Un chapitre vraiment joyeux oui, oui, pour de vrai cette fois, pas de piège !
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Un bon mois avait passé depuis la capture d'Alined et son procès était arrivé à son terme. Il était enfermé quelque part dans les cachots, bien gardé, et probablement gelé jusqu'aux os. L'hiver devenait de plus en plus froid à Camelot. Le mois de Décembre pointait à sa fin et tout le monde au château se réjouissait de bientôt pouvoir fêter la nouvelle année. Partout on ne parlait que du futur banquet, des décorations à préparer et de la mauvaise saison à venir.
Les chevaliers étaient de plus en plus détendus au fur et à mesure que les semaines passaient, en particulier Messire Erec, très fier de servir à présent Camelot. Le noble s'était parfaitement intégré et les vétérans tels que Léon et Perceval le considérait déjà comme un des leurs.
Amanguin, le nouveau Roi qui, après le procès de son cousin Alined, a été placé en tête de son Royaume, lui avait fait plusieurs offres, espérant qu'ils servent cette nouvelle monarchie encore fragile ; mais Erec avait poliment refusé, sa femme Enide et lui se plaisant plus à Camelot que nulle part ailleurs.
Cette décision avait ravi une grande partie de la Cour, autant les chevaliers que les nobles qui se plaisaient de la présence d'une femme aussi sage et avisée qu'Enide et d'un combattant aussi doué et expérimenté qu'Erec.
Moi-même je ne pouvais qu'avouer mon ravissement de savoir qu'ils resteraient parmi nous car ils étaient devenus, au-delà d'alliés, nos amis. Et cela me donnait confiance en ce Royaume que nous étions en train de bâtir. Même malgré votre absence, nous réussissions à restaurer la grande Camelot, bientôt aussi belle qu'elle eut été ; voire même encore plus.
Les alliés étaient de plus en plus nombreux, les menaces de moins en moins présentes et le peuple vivaient dans la justice et la sécurité. Je me dis que c'est le genre de Camelot où vous auriez aimé avoir vécu.
Oui, vous auriez aimé la beauté renaissante dont le Royaume se parait petit à petit. Je sais que c'est un le genre d'endroit où les enfants rêvent de vivre et de grandir.
Votre fils par ailleurs grandit à vu d'œil. Il a déjà neuf mois alors que j'ai l'impression qu'il était né hier à peine. Il respire la joie de vivre et la santé. Je vais le voir trois fois par jour et chaque fois, j'ai l'impression qu'il est plus grand que la dernière fois ! Je l'observe ramper à quatre pattes dans sa chambre, plus habile chaque jour. Quand je l'observe je sens en lui un début d'agilité digne des plus grands chevaliers.
Lohot babille de plus en plus et je crois qu'il ne va plus tarder à dire ses premiers mots. Je lui parle le plus souvent possible pour guetter ses premières paroles et écouter ses balbutiements.
Parfois, il m'attrape le pouce et me sourit. Ces moments sont les plus heureux de ma vie. Et pendant quelque secondes, je devine qu'il devient attaché à moi. Il pleure d'avantage que d'habitude quand je le quitte et boude quand il comprend que je ne suis plus là. Selon ses nourrices, c'est de son âge, mais je ne peux m'empêcher d'être flatté.
Aujourd'hui ne fait pas exception, je vais voir le jeune Prince pour prendre de ses nouvelles et jouer avec lui. Lorsque j'entre dans sa chambre, une de ses jeunes nourrices, la belle Rina, se précipite vers moi et me tend un paquet enveloppé de papier cadeau en velours rouge. La servante me regarde en rougissant et en ce mordant les lèvres.
- C'est pour moi ? lui demandais-je un peu gêné
- D-Dame Enide l'a offert au Prince e-et elle a dit que vous ou la Reine Guenièvre p-pouviez l'ouvrir pour lui.
Je souris, ravi et touché par l'attention d'Enide. C'était bien généreux de sa part. Je développai délicatement le cadeau et y découvrit un cheval en bois sculpté. C'était un magnifique jouet et je fus certain que Lohot allait l'adorer.
- Wow, fantastique, le Prince va être content ! Remercie-la bien de ma part si tu la croises avant moi, Rina. Merci !
La servante pouffa nerveusement en m'entendant dire son prénom et hocha rapidement la tête en murmurant un « merci » suraigu.
Je m'approchai du berceau avec le cheval et l'agita en haut du Prince qui gazouilla de bonheur. Je le pris dans mes bras et le posa avec délicatesse sur le sol pour m'assoir en face de lui. Je continuai d'agiter son jouet au dessus de sa tête et Lohot rit en tendant ses mains vers l'objet. Pris par le jeu, je pointai le cheval du doigt, et avec un petit tour de magie, il sortit de son socle et se mit à trotter autour du bébé et piaffant. L'enfant cria d'excitation et essayait de l'attraper en s'esclaffant. Je restai assis à le regarder rire avec un bonheur fou.
La porte de la chambre s'ouvritsoudain à la volée. Je tournai la tête et aperçut une vieille servante un peuronde au visage creux et aux cheveux gras. Je reconnu Marjolène, la nourrice grincheuse de la dernière fois qui n'avait pas l'air de m'apprécier pour une quelconque raison bizarre.
En m'apercevant, elle eu un mouvement de recul, comme si elle ne s'attendait pas à me voir là. Sa surprise passée, elle me lança un regard noir, l'air peu ravie de me voir ici.
- Encore toi ! Qu'est-ce que tu fiches ici ?!
Je clignai des yeux surpris puis me levai pour lui faire face. Elle avait mit ses mains sur ses hanches et son visage était défiguré par une grimace désobligeante.
- Je suis venu voir le Prince, comme tous les jours, lui répondis-je d'un ton simple mais ferme.
- En voilà une autre ! Vous n'avez rien de mieux à faire ? Vous avez pas...un Conseil de la Magie ou je sais pas quoi ?
- Non, pas aujourd'hui.
Je ne cachais plus mon agacement et croisai les bras en montrant ouvertement mon irritation. Je la fixai mais elle me rendait mon regard en me toisant d'un air de défi.
- Il faut qu'il aille faire sa promenade, dit Marjolène d'un ton sec. C'est moi sa responsable.
- Vous ne verrez pas de mal à ce que je vous accompagne.
Je vis à ses yeux qu'elle brûlait d'envie de me répondre que si, tout à fait, cela la dérangeait même beaucoup, mais elle se ravisa et haussa les épaules d'un signe de défaite.
Elle changea le Prince et lui revêtit ses vêtements d'extérieur en me lançant des regards suspicieux sans arrêt. Quand nous fûmes finalement arrivés dehors Marjolène ne cessait de bougonner. J'assis Lohot par terre, sur un drap de pique-nique et le laissa jouer avec son petit cheval et admiran les nuages. Marjolène ne le laissa profiter que quelques minutes à peine puis fini par décréter que le Prince devait rentrer. Elle lui prit son jouet des mains et commença à ranger le drap. Lohot pleura de protestation. Elle le porta sans y prêter attention et me lança :
- Je pense que vous devriez y aller. De toute évidence, le Prince est fatigué.
Je la regardai un moment, perturbé et un peu choqué de sa brusquerie. Avant qu'elle n'eu le temps de partir, je la retins du bras.
- Vous êtes la nourrice la moins douce que je n'ai jamais vu ! Laissez moi le Prince je vais m'en occuper !
Je tentai de prendre délicatement Lohot dans mes bras, ses joues encore barbouillées de larmes ; mais Marjolène me repoussa en aboyant :
- Laissez moi ce bébé, incapable que vous êtes ! Vous êtes tellement maladroit que vous allez le laisser tomber ! On ne m'apprend pas comment faire mon travail ! Non mais ! Quel imbécile vous faites ! J'en reviens pas que la Reine est nommé un empoté comme vous comme Conseil ! Nom mais ! Où va le monde ! On se le demande ! Toujours à trainer dans mes pattes ! Incapable de me laissez travailler tranquille ! Allez vous jamais me laisser et paix, espèce de sale petite verm...
Avant qu'elle ne puisse terminer sa phrase, je claquai des doigts et ses lèvres furent cousues entre elles par magie. Ses grognements s'accentuèrent et elle me lança un regard des plus noir, presque prête à me frapper si elle n'avait pas les mains prises.
- Ne dites pas ce genre de grossièretés devant le Prince, je vous pris, lui dis-je en souriant malicieusement. Je vous conseille de passer voir Gaïus pour qu'il s'occupe de votre langue de vipère. Pendant ce temps, excusez-moi mais je dois calmer le Prince et le coucher pour sa sieste. Bonne journée !
À sa figure, je sus que si ses lèvres étaient fonctionnelles elle n'aurait pas lésiné sur les insultes à mon égard. Mais à la place elle se contenta de rougir de colère et de tourner les talons en me tendant Lohot.
Je ne pus m'empêcher de garder un sourire satisfait su tout le chemin du retour.
Quand le soir fut arrivé, je reçu une nouvelle qui accentua mon ravissement de ce matin d'avoir enfin put rabaisser le claquet de la veille Marjolène rabat-joie. Il ne fut même pas l'heure du soupé que Blanchefleur frappa à la porte de Gaïus, en chemise de nuit, en déclarant qu'elle se sentait malade. Elle avait des nausées, se sentait constamment épuisée, mangeait plus que d'habitude et pourtant avait toujours faim. Gaïus et moi nous l'examinèrent et à la fin de la consultation, Gaïus lui dit, un sourire aux lèvres :
- Ma Dame, il me semble que votre état ne soit pas une maladie si désagréable. J'ai la joie de vous annoncer que vous et Messire Perceval attendez un enfant.
Je vis Blanche se figer, les yeux ronds. Pendant un instant, je crains une mauvaise réaction de sa part mais avant que je n'ai pus ouvrir la bouche, elle se mit à trembler, et, les larmes dans les yeux, elle poussa un cri mêlé de surprise et de joie.
- Un enfant ?! Je vais avoir un enfant ?!
- Oui, Ma Dame, lui sourit Gaïus en posant une main sur son épaule.
Elle couvrit sa bouche de ses mains, et versa quelques larmes de bonheur. Je la pris dans mes bras pour féliciter mon amie. Elle me rendit mon embrassade et nous restâmes ainsi quelques minutes avant qu'elle ne hoquette :
- Je...je dois le dire à Perceval !
- Oui, lui confirmais-je. Il va être fou de joie !
- C-comment vais-je lui dire ça ? paniqua-t-elle.
- Tu veux que j'aille le cherche, lui proposais-je
Blanche hocha la tête. Je lui tapota l'épaule et la laissai avec Gaïus avant de partir vers le terrain d'entraînement.
Je couru dans les couloirs, bousculant presque un groupe de servantes, dévalai les escaliers en manquant quelques marches, traversai la cour et arriva finalement au terrain d'entrainement, le souffle court.
Le vent était glacial et le temps humide. Je me précipitai vers les chevaliers en évitant les flaques de boues et appela Perceval. Le chevalier de grande taille me rejoint.
- Perceval, Blanche a une bonne nouvelle à vous annoncer, lui fis-je avec un sourire.
Perceval me suivit avec un regard curieux collé au visage. Quand nous ouvrîmes la porte, Blanche se jeta dans ses bras pour lui annoncer la grande nouvelle.
Ils restèrent enlacés de longues minutes. Et soupirèrent de bonheur tous les deux. Je les regardais avec un sourire en coin. Camelot fleurissait encore plus que ce que je n'aurais pu imaginer.
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