Chapitre 20
Média : Erec et sa femme.
Bonjour tout le monde !
Je tiens à préciser que j'ai galérer à écrire ce chap (j'ai totalement improvisé l'arriveéed'Erec alors du coup j'ai du chercher les différents Royaume, trouver son histoire, sa description, une image de lui, etc...) mais il me plait bien !
Car oui, il va y avoir un nouveau personnage dans cette histoire : le mythique chevalier Erec, le deuxième meilleurs chevalier après Gauvain dans la légende Arthurienne ( y a peut-être Galaad en touuuuut premier, mais il est pas de la même génération). Donc je me suis dit qu'il méritait largement sa place dans l'histoire ! =D
J'espère que le chapitre vous plaira ! Si vous avez du mal à suivre pour les Royaumes, checkez ça :
(c'est fait par moi, j'espère que c'est clair j'avais VRAIMENT besoin de cette liste)
Voilà ! Bonne lecture ! ^-^
Ps :
Petit concours : celui ou celle qui trouve le nom de la femme d'Erec gagne un perso dédicacé dans l'histoire ! =D
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Les trois derniers jours à Ealdor étaient passé plus vite que je n'avais pensé. Être avec ma mère m'avait fait du bien. De plus, les deux villageois, Anatole et Ernest, étaient venus présenter leur excuse peu avant mon départ. Je soupçonnais ma mère d'avoir convaincu leurs femmes qui les avaient forcés à venir me demander pardon, mais j'étais content tout de même.
Je voyais bien qu'Ernest avait bon fond et avait juste cru défendre le village, mais en revanche Anatole n'avait pas l'air désolé pour un sou. Mais ce n'était pas ce qui m'intéressait. J'avais exigé qu'il s'excuse auprès de ma mère et non pas auprès de moi. Ils avaient mis plus de cœur à la tâche et ma mère avait accepté leurs excuses.
Après avoir embrassé ma mère et lui avoir souhaité à bientôt, je partis vers Camelot, où tout le monde m'attendais sûrement. Je m'inquiétais un peu de ce qui adviendrait à Ealdor après mon départ, alors je me promis d'écrire régulièrement à ma mère, pour prendre de ses nouvelles. J'espère que l'hiver ne sera pas trop rude là-bas. Cependant, je me doutais qu'il allait être dur. Rien qu'à Camelot, il s'annonçait difficile alors pour les villages plus au Nord, il y avait peu de chance qu'ils échappent à la neige.
Après deux jours de chevauchée, j'arrivai dans la forêt de Camelot. Ici aussi, la terre étaient gelée et les animaux se terraient dans leurs terriers. Lorsque j'y déployai mes sens, j'étais toujours captivé par l'impression de sommeil qu'avait la forêt. Tous les arbres étaient endormis, leur sève s'écoulant lentement sous leurs écorces. Tout semblait se dérouler au ralentit. L'énergie vitale des êtres vivants étaient moins vive, plus discrète.
C'est grâce à ce détail que je repérai si facilement un cavalier qui galopait dans la forêt. Son énergie emplit de colère et désespoir et son aura bien éveillée détachait dans le décor. De plus son énergie m'intriguait. Je pouvais clairement sentir sa détresse et son angoisse. Je suivis donc son aura, décidant de voir ce que je pouvais faire.
Au bout d'une demi-heure, je finis par le trouver. Il s'agissait d'un chevalier en armure. Je mis pied à terre et me cachai dans les buissons pour le regarder galoper vers moi. Lorsqu'il fut à quelques mètres, je pus distinguer son écusson. C'était l'emblème du Roi Alined.
Je fronçai les sourcils. Qu'est-ce qu'un chevalier d'Alined venait faire ici ? Je n'avais jamais aimé ce Roi. Ce n'était qu'un homme perfide qui aimait la guerre et qui était prêt à tous les stratagèmes pour assurer son autosuffisance. Il était allé jusqu'à ensorceler la princesse Vivian à l'aide d'un philtre d'amour pour déclencher la fureur du Roi Olaf et provoquer la guerre. J'étais l'unique personne au courant avec Gaïus. Tous les autres le prenaient pour un Roi calme qui ne posera pas de soucis à Camelot à cause du traité de paix qu'il avait signé. Mais si c'était le cas, pourquoi un de ses chevaliers avait traversé la frontière ?
Le cavalier s'approcha un peu plus. Je pus apercevoir qu'il était seul. Ce n'était donc pas pour attaquer ou piller le Royaume qu'il était ici. Je finis par me montrer, me dressant sur la route, droit comme un I.
Le cavalier se stoppa immédiatement, surpris. Il releva son heaume, dévoilant ses cheveux châtains bouclés coupés courts et son visage carré.
- Qui êtes-vous ? lui demandais-je. Que fait un chevalier d'Alined sur les terres de Camelot ?
- Je me nomme Erec, dit le chevalier en plantant ses yeux vert-noisette dans les miens. Et je ne suis pas au service de cet immonde Roi !
Je plissai les yeux. Cet Erec ne servait donc pas le Roi Alined ? Mais pourquoi portait-il son écusson ?
Le chevalier suivit mon regard insistant sur le bouclier et expliqua :
- J'étais au service de cette ordure d'Alined avant de fuir son Royaume. Je cherche désespérément de l'aide auprès d'un des Rois ou des Reines avoisinants pour m'aider.
- Et vous vouliez demandez l'aide de Camelot ?
- Oui. J'ignore si on acceptera de m'aider, mais j'ai entendu parler de la grande générosité de votre Reine et j'espérais qu'elle accède à ma requette.
- Et quelle est-elle ? m'enquis-je.
- Je préfèrerai en parler en privé avec la Reine Guenièvre ou avec ses Conseillers, si ça ne te dérange pas.
Je souris. Le tutoiement sonnait agréablement à mes oreilles. Enfin quelqu'un qui ne me prenait pas pour un noble depuis ma nomination d'Enchanteur de la Cour. En même temps, Erec ne me connaissait pas et me voyait avec des habits simples. Il devait penser que j'étais un paysan.
- Je suis le plus proche conseiller de la Reine Guenièvre, dis-je. Je vous conduirai à elle si vous me dites ce qui vous amène ici.
- Toi ? Un conseiller de la Reine ? demanda Erec d'un air peu convaincu. Tu...n'y ressembles pas.
- Est-ce que les habits définissent forcément une personne ? Vous portiez l'emblème du Roi Alined alors que vous le détestez.
Erec me dévisagea. Il devait sûrement être étonné par mon insolence. Après tout, c'était ma marque de fabrique depuis des années.
- Tu es bien sage, finit-il par dire. C'est d'accord, je vais te le dire, dans ce cas. Si tu es un conseiller de la Reine Guenièvre, tu n'es pas sans ignorer la situation du Royaume d'Alined. Depuis son traité de paix, son Royaume est tombé en ruine.
J'hoche la tête. L'ancienne richesse du Roi Alined était basée sur la guerre. C'était pourquoi il avait essayé d'échapper au traité de paix qu'on lui avait fait signer.
Je ne pus réprimer un sourire idiot en me rappelant à quel point vous étiez ridicule sous l'influence du philtre d'amour. Vous et la princesse Vivian étiez complètement envoutés et cela avait donné des situations assez ridicules. D'ailleurs, je me demande ce qu'est devenue Lady Vivian. Le sort d'amour n'avait pas été rompu lorsqu'elle nous avait quittés. J'espère qu'elle avait pu rompre le charme en embrassant son véritable amour, où sinon elle avait dû être abattu en apprenant votre mort. En même temps, nous le sommes tous.
Erec continua son récit, me coupant dans mes réflexions :
- Depuis, il est devenu aigri et avare. Tous ses sujets ou presque l'on quitté. Il n'avait plus assez d'argent pour s'occuper de son château qui tombait en ruine. Alors il a décidé d'épouser une riche femme afin d'obtenir son héritage. Et tu ne devineras jamais ce que ce chien a fait ! Il a essayé d'épouser de force ma femme ! Il a voulu m'assassiner pour me l'enlever !
J'entrouvris la bouche, scandalisé. Je savais que le Roi Alined était fourbe, mais je n'imaginais pas qu'il pouvait être aussi rude.
- J'ai demandé de l'aide à plusieurs Royaume, repris Erec. Au Royaume d'Essetit tout d'abords, mais tu connais le Roi Lot : il n'aime pas les étrangers. Il m'a fait pourchasser avant que je n'ai pu lui demander quoi que ce soit. J'ai ensuite demandé de l'aide au Roi Godwyn mais le Royaume de Gawant est un allié de longue date avec celui de Camelot et il refusait de s'en prendre à un des alliés de la Reine Guenièvre. J'ai donc espérée qu'elle, pourrait m'aider. Je sais que nos deux Royaumes sont alliés mais la Reine Guenièvre et son défunt mari ont toujours été de bons dirigeants à la morale juste. Je sais qu'il désapprouverait ce que fait Alined.
Je tiquai à votre mention, mais je savais qu'il avait raison. Vous n'auriez jamais laissé passer un acte aussi barbare que celui d'Alined.
- Je suis certain que Guenièvre vous aidera, Messire Erec. Camelot vous aidera à retrouver votre femme.
Erec sourit un peu et hocha la tête.
J'allai chercher mon cheval resté derrière les buissons et m'hissai dessus, galopant vers Camelot, Erec sur mes talons.
Nous chevauchâmes quelques heures. Le chevalier resta silencieux tout du long mais me jetai parfois des regard curieux. Au bout d'un moment, il osa enfin me questionner.
- Alors comme ça, tu...enfin vous êtes vraiment un des conseillers de la Reine Guenièvre ?
- Je suis son Enchanteur de la Cour et cessez de me tutoyer.
- Enchanteur ?! Vous avez des pouvoirs magiques.
- Tutoyez-moi, gromelais-je. Je ne suis pas un haut seigneur ou un chevalier. Je suis juste un valet.
- Mais vous...êtes conseiller.
- Peu importe. J'ai toujours été un valet, je le suis toujours, point.
- D'accord. Comme tu veux.
- Bien, merci.
Erec rapprocha son cheval du mien, hésitant. Il tripotait ses rennes, visiblement perturbé.
- Si vous avez une question posez-là, dis-je. Je vois bien que vous n'y tenez plus.
Erec se mordit la lèvre et demanda :
- Tu as vraiment des pouvoirs magiques ? Que peux-tu faire avec ? Pourrais-tu vaincre Alined à toi seul ?
- Oui. Enormément de choses. Et oui.
- Tu pourrais ?
- Je pourrais. Mais ce n'est pas à moi de régler ça. C'est une histoire qui se règle de Royaume en Royaume. Le Roi Alined a souillé votre honneur, et Camelot va vous aidez à le renverser. Ce n'est pas le rôle d'un valet.
- Tu es Enchanteur de la Cour.
- Même. Je ne représente pas Camelot.
- Je vois, acquiesça Erec. Je m'inquiète simplement beaucoup pour ma femme. Qui sait ce qu'Alined peut lui faire subir si elle refuse de l'épouser, et je sais qu'elle le fera. C'est une épouse fidèle.
J'hochai la tête. Erec et sa femme semblait beaucoup s'aimer. Je ne doutais pas un instant que le chevalier serait prêt à tout pour la sauver.
Sauver une demoiselle en détresse...Tout cela me fait penser à Gauvain. Il aurait été partant pour une telle quête. Je soupirai.
Puis soudain, devant nous, se dressaient les murailles de Camelot. Erec entrouvrit la bouche, l'air impressionné.
- Je n'avais jamais vu la cité de Camelot avant, soufflat-il, c'est magnifique.
Je souris doucement, me remémorant ma propre arrivée à Camelot.
- Ça fait toujours cette impression-là, confiais-je en faisant accélérer mon cheval. Ici, on saura vous aidez, ne vous en faites-pas.
- Je l'espère.
****************
Fin du chapitre !
Vous avez aimé ?
Alors, que pensez-vous d'Erec ?
D'Alined ?
Vous vous rappeliez de lui ? Ça vous étonne de sa part ?
( Dire que c'est le seul perso gay de la série... Si si il est potentiellement gay. À un moment il dit qu'Arthur l'attirerait presque #CestCarrémentGlauque.
Pauvre gays, ils sont mal représentés X'C )
Et sinon, pour le pitit concours : Vous avez trouvez le nom de la femme d'Erec ?
Dites-le en com !
À dimanche prochain pour le chapitre suivant ! Bisous ! ^3^
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