Chapitre 17
Bonjour tous le monde ! Je suis désolée d'avoir prit une journée de retard pour ce chapitre, il était censé être posté hier, mais il n'était pas tout à fait achevé.
Pour ma défense, j'avais une réunion de famille où j'ai vu mes deux cousins italiens tout choupinous et mes oncles, ma tante et ma grand-mère.
J'ai regardé Kirikou, c'était trop bien même si les deux petits ne comprenaient sans doute pas grand chose.
C'est deux jumeaux.
Garçons.
Italiens.
Ça vous fait penser à personne ?
Moi si.
S'ils deviennent plombier je ris XD
Breeeeef, assez parler de mes adorables cousins italiens vivant au Pays de la Pizza, parlons un peu d'un autre adorable bout de chou, j'ai nommé : Lohotounet.
Ok, j'ai tenté un surnom, ça rend super moche.
Tiens, on va faire un concours de surnom en com, le/la gagnant(e) gagnera...Hummmm....Allez, une dédicace d'un personnage de son choix le/la représentant (ou non, vous pouvez me donner juste un perso que vous voudriez voir) dans cette fic.
Ça vous va ? ^-^
Brefouillons, voici un nouveau chapitre. Dans celui-ci on a au programme : Un bilan du dernier mois, une habituelle lamentation constante de la part de notre sorcier favori à cause de la mort d'Arthur, des pitites nouvelle infos sur Lohot(ounet ?), et surtout LE VOYAGE A EALDOR pour voir Hunith chérie (trop d'amour et d'émotion dans cette intro)
C'est partit, bonne lecture ! ^-^
Un mois avait passé depuis mon retour de mission. Aucun cauchemar n'était réapparut, si ce n'est habituels cauchemars vous concernant. Toujours les mêmes. Je voyais Camelann, Mordred, son épée, je vous voyais tomber, je hurlais votre nom et je me réveillais en sueur. J'aimerais pouvoir dire que j'étais habitué à présent, mais on ne s'habitue jamais à cela.
Parfois le matin, durant quelques minutes, je panique en me croyant en retard pour vous servir votre petit déjeuner. Je bondis hors de mon lit et la réalité me frappe. Alors je pleure.
Je m'étais parfois demandé comment j'avais pu survivre un an, rongé par cette douleur. Je savais à présent que la moitié de la réponse était votre retour et que l'autre était Lohot.
Le Prince avait bien grandit. Il avait sept mois à présent. Vous vous rendez compte ? Sept mois. Il marche maintenant parfaitement à quatre pattes et gambade partout dans sa chambre. Il a le cœur aventureux, il doit tenir ça de vous.
Il parait que c'est à cet âge que les enfants ont leur couleur d'yeux définitive. Et, au grand bonheur de Guenièvre et moi, ses yeux sont restés bleus. Je dirai même qu'ils ressemblent encore plus au votre désormais.
Et, autre grande nouvelle, ses cheveux vont bientôt pousser. J'ignorais à quoi ils ressembleront, mais de toute manière, je savais que tout lui ira. Je supposai qu'il aura les cheveux brun bouclés de Gwen. Ce sera un beau petit Prince.
J'avais le cœur gros de le quitter pour aller séjourner à Ealdor, mais le besoin de voir ma mère est trop grand pour que je puisse m'y dérober. Ma mère me manque. Parfois, j'aimerais qu'elle vienne s'installer à Camelot, avec moi. C'était un désir enfantin assez ridicule, mais je supposai que tout le monde l'avait de temps en temps.
Dans tous les cas, j'étais heureux à l'idée de la revoir. Cela fait bien longtemps qu'elle n'a pas eu de nouvelles de ma part. Un an et quatre mois. Je lui avais écrit peu de temps avant la bataille de Camelann. Je n'avais pas eu la force de lui envoyer une nouvelle lettre, même après mon retour à Camelot. La culpabilité de l'avoir laissé sans nouvelle et morte d'inquiétude m'empêchait d'écrire une lettre convenable. Heureusement, je savais que Gaïus s'en était chargé, même durant ma longue période d'exil. Mais j'étais tout de même gêné car j'avais dû lui causer beaucoup d'inquiétude. Je savais que le fait que j'avais passé neuf mois seul, à errer dans les bois, à la limite de la folie, l'avait sûrement tourmenté. Aussi, je me disais que lui rendre visite était le moins que je pouvais faire pour me faire pardonner.
Avant de partir, j'allai dire au revoir à Lohot, en jouant un peu avec lui. Il n'émettait que des gargouillis et des sons entremêlés ne signifiant pas grand-chose, mais ses sourires et ses éclats de rire me réchauffaient le cœur comme personne ne savait le faire.
Après avoir profité du Prince, j'allai voir Gaïus qui me souhaita bon voyage et qui me fit de longues recommandations pour s'assurer que tout se passerait bien. Guenièvre vint même m'apporter un châle à offrir à ma mère de sa part. J'avais été très touché de tant d'attention et fut heureux d'avoir un aussi beau cadeau à offrir à ma mère.
Bien évidemment, Blanche ne loupa pas la scène d'adieu et me serra dans ses bras de longues minutes où j'avais eu du mal à respirer. Léon et Perceval m'avaient proposé de m'accompagner mais j'avais décliné l'offre, ne la jugeant pas nécessaire. J'avais eu la preuve que mes pouvoirs avaient grandi et je me savais parfaitement capable de me débrouiller seul.
Aussi, je finis par partir seul de Camelot, avec pour seul bagage un sac de voyage accroché à mon cheval.
Le voyage en lui-même fut assez agréable. La solitude ne me dérangeait pas, je m'y étais habitué après mon exil volontaire et je devais avouer que ça me faisait parfois du bien, même si le calme de la solitude ne remplacera jamais votre présence à mes côtés.
Le seul moment inconfortable était le soir, lors de mes campements. Le froid était mordant, malgré le feu et la tonne de couvertures que m'avait données Gaïus. Mais au bout de plusieurs nuitées, j'ai fini par trouver un sortilège suffisamment puissant pour me protéger de la bise glacé de novembre. Il était temps car plus s'allait vers le Nord, plus les nuits était fraiches. L'hiver allait être rude.
Au bout de trois journées de voyage, je finis par arriver à Ealdor. Mon premier réflexe fut de bondir de mon cheval et de courir vers ma mère qui balayait le seuil de sa porte. En m'apercevant, elle lâcha son balai et me serra dans ses bras avec amour.
- Merlin, mon chéri, comme j'étais inquiète pour toi !
- Je suis désolé, Mère. J'aurais dû t'écrire.
Elle ne répondit pas et se contenta de me caresser le haut du crâne, comme elle le faisait à chaque fois que je venais à Ealdor.
- Tu m'as manqué, lui dis-je en l'enlaçant à nouveau.
Ma mère m'attira dans sa maison et me fit assoir sur une chaise, me demandant de lui raconter tout ce qui c'était passé. Je souris, mal à l'aise. Je ne voulais pas lui dire que j'avais passé les plus horribles années de mon existence durant mes huit mois loin de Camelot, alors je me contentai de lui parler de Lohot. Je lui dit des tas de choses sur lui : à quel point il avait de beaux yeux, à quel point il était gentil, à quel point il faisait le bonheur de Guenièvre, à quel point tout le monde l'adorait, à quel point ça me faisait du bien de m'occuper de lui...
Elle m'écouta sans m'interrompre, les yeux brillant déjà d'amour pour le Prince. Je lui parlai aussi de Blanche, et lui raconta que j'étais content d'avoir une nouvelle amie aussi gentille qu'elle. Je lui dis aussi que Gaïus prenait bien soin de moi et que Gwen et moi nous serions les coudes tous les deux.
Elle fut ravie lorsque je lui parlai du mariage de Perceval de de Blanche et fière pour l'accomplissement de ma quête avec Bohrt.
Elle ne parla pas une fois de vous et je lui en suis reconnaissant. Le sujet était toujours dur à aborder.
Après mon récit, elle me servit un bon repas. Ça n'avait rien à voir avec ce que l'on mangeait à Camelot car c'était tout de même bien moins riche, mais les choses les meilleures sont parfois les plus simples et ma nostalgie liée à mon enfance à Ealdor rendait le tout délicieux.
Après quoi je m'endormis par terre, emmitouflé dans ma couverture, comme tous les autres soirs passés à Ealdor. Ma nuit fut calme, pour une fois
Voilà !
Chapitre mi-dépression, mi-mignon (vous êtes habitués) avec Hunith ENFIN de retour dans cette histoire.
Parfois je trouve que le résumé des jours à Camelot par Merlin ressemble à une lettre pour Arthur.
Qui sait, peut-être cette histoire c'est en fait un livre écrit par Merlin à l'attention de son chéri...ami, de son ami. (Clara on avait dit pas de Merthur dans cette histoire. Pense à Lohot.)
En tout cas, cette idée me plaît ^-^
Bref, on se retrouve Dimanche pour la suite !
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