Chapitre 13


Bonjour à tous ! Voici la suite !

Aujourd'hui, un chapitre un peu plus long que d'habitude ! (tant mieux remarquez)

J'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire ^-^

Il n'y a pas vraiment de personnages mit en avant cette fois, car Blanche et Gwen auront toutes les deux leur "moment" avec Merlin.

Par contre...la paix bâtie depuis maintenant un peu plus d'u an (depuis la mort d'arthi en fait) va légèrement s'effriter  avec l'arrivée de Bohrt

(je sais, il a un magnifique nom. J'ai pensé à Bohort, le cousin de Lancelot Du Lac et j'ai bêtement enlevé le deuxième "o". Je trouvais que c'était cool même si ça reste un peu moche. D'ailleurs je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à bohort parce que lui est un brave chevalier alors que Bohrt...Heuuuuu...vous verrez.)

Allez, bonne lecture ! ^-^






Deux mois avaient passé depuis le mariage de Blanche et de Perceval. L'automne commençait à poindre. Le mois d'octobre était arrivé. Le dernier automne que j'avais vu, c'était celui qui avait suivi votre mort. Ce cruel jour de juillet qui me déchirait le cœur. J'avais passé la fin de l'été complètement abattu, passant mes journées à pleurer près du Lac. Il en était ainsi pour l'automne et l'hiver qui avaient suivis, ainsi que le début du printemps, jusqu'à ce que j'apprenne la grossesse de Guenièvre, ce qui avait, pour sûr, changé à jamais ma vie.

Et maintenant, l'automne était revenu. Je contemplais les feuilles qui tombaient des arbres, colorant le sol de tâches rouges-orangés. J'avais toujours aimé l'automne. Non seulement pour la beauté des forêts en cette période, mais aussi pour ces derniers moments de chaleur qui nous sont offerts avant le froid mordant de l'hiver. L'hiver était souvent rude à Camelot. Il y neigeait rarement, mais il n'en restait pas redoutable, bien que plus doux qu'à Ealdor, plus au Nord.

J'espérais que ma mère s'en sorte durant la mauvaise saison. Cela faisait bien longtemps que je ne l'avais pas vue. Je me jurai d'aller lui rendre visite dès le commencement de l'hiver pour lui donner un coup de main. Je savais qu'elle voudrait avoir de mes nouvelles.

Je m'arrachai à ma contemplation et me préparai pour ma journée rapidement : j'avais en tête d'aller servir un petit déjeuner à Guenièvre moi-même pour passer du temps avec elle.

La pauvre devait se sentit seule, de temps en temps. Elle avait bien sûre des servantes mais elle n'avait aucune qui lui était assigné particulièrement. La seule qu'elle avait eue avait été Sefa. La jolie Sefa. Je devais admettre que je l'aimais bien, avant qu'elle ne nous trahisse pour aider son père. J'ai eu vent de cette histoire, et j'avais été déçu d'apprendre qu'elle avait fui le château. Je m'entendais bien avec elle et j'aurais aimé pouvoir mieux la connaître. En fait, pour être honnête, elle me plaisait beaucoup, à l'époque et j'avais espéré un instant que je pourrais retomber amoureux à nouveaux, comme du temps de Freya. Mais je m'étais malgré tout remis facilement de son départ.

Depuis sa trahison, Gwen avait préféré ne plus prendre de servante personnelle, par sécurité. Vous aviez approuvé, bien sûr. Je me rappelle même que vous lui aviez dit qu'elle avait de la chance de ne pas avoir à se cantonner d'un seul valet "particulièrement idiot et agaçant" comme lui. Ça me fait rire quand j'y repense.

Mais, même si ses raisons sont louables, Guenièvre doit se sentir un peu seule, désormais. Aussi, j'essayais de passer le plus de temps possible avec elle, profitant de l'occasion pour aller voir Lohot. Ses dents commençaient à pousser, d'ailleurs, et ça le rendait un peu boudeur. Pauvre petit. Bon, l'avantage c'est qu'au moins Camelot retrouvait un Prince blond grincheux, et ça me mettait le baume au cœur.


Je descendis en cuisine pour aller chercher le petit déjeuner royal, et cela me rappela de bons souvenirs de ces nombreuses fois où je devais y courir pour vous porter vos repas, en priant pour ne pas être en retard. Je souris tristement. Ça me manque un peu.

Je me rends jusqu'à la chambre royale pour porter son plateau à Gwen, et, l'espace d'un instant, j'ai prié pour que, quand j'ouvre la porte, je vous aperçoive dans votre lit, pose le plateau sur la table comme à mon habitude, et ouvre grand les rideaux en proférant mon habituel "Debout les morts" quotidien. Après quoi vous vous seriez enfouit sous la couette en maugréant et je vous aurai levé de force. Vos yeux bleus-gris m'aurait fusillé du regard et j'aurai souri d'un air insolent en vous répondant que vous alliez être en retard.

Mais non. Rien de tout cela. Aucune tête blonde en vue. Vous n'étiez pas là.

Je soupire silencieusement, m'en voulant de mettre laissé aller à de tels fantasmes idiots. Bien sûr que non, vous n'êtes plus là, comment ai-je pu penser le contraire ? Pourtant, je n'avais pas pu chasser cet espoir insensé de mon esprit.

Je soupire une seconde fois et jeta un regard vers le lit. Gwen dormais profondément, l'air paisible. Ma mélancolie s'évapora quelques peu, et me forçai à sourire.
Je posai le plateau et ouvrit les rideaux. J'hésitai un instant à crier mon habituelle phrase de réveil mais je me ravisai. Je n'avais pas à dire ça à Guenièvre. Je ne l'avais jamais réveillée ainsi et pour être honnête, je ne pouvais m'empêcher de n'attribuer cette phrase qu'à vous.

Aussi, je ne dis rien et me contenta de lui amener le plateau en souriant.

Elle cligna des paupières à cause du soleil et m'aperçut. Elle se releva lentement, un sourire naissant sur son visage. La Reine éclata d'un rire joyeux en voyant le plateau.

- Oh, Merlin ! C'est tellement gentil ! Merci beaucoup !

- Ce n'est rien, souris-je, franchement cette fois.

Gwen croqua dans un toast avec appétit et m'invita à en faire de même. J'étais bien trop heureux de la voir aussi joyeuse pour refuser, aussi je portai un toast à ma bouche. Je ne pus réprimer un petit grognement de plaisir. C'était bon.

- Prends en autant que tu veux, Merlin, me sourit Gwen.

Je rougis, un peu gêné de mettre laissé aller ainsi, mais mon ventre se mit à gargouiller, trahissant ma faim.

Guenièvre rit et me tendit un nouveau toast, que je fourrai dans ma bouche, cédant à mon estomac.

- Que me vaut ce plaisir ? finit par me demander Gwen en désignant le plateau.

- Je voulais juste vous tenir un peu compagnie, fis-je en m'asseyant sur le lit moelleux.

- C'est gentil. Je suis contente de te voir !

- Vous ne vous sentez pas trop seule, j'espère ?

- Non, ne t'en fait pas ! Je vais voir Lohot trois fois par jour, et puis je croise du monde. En plus, tu viens me voir souvent.

Je souris, un peu rassuré, mais je sentais bien que Guenièvre manquais de compagnie. C'est alors que me vins une idée :

- Pourquoi ne prendriez-vous pas une Dame de Compagnie ?

- Tu sais pourquoi je ne peux pas, Merlin. Il faudrait que je trouve une personne d'une confiance absolue.

Je réfléchis rapidement. Je sus immédiatement qui ferait l'affaire.

- Blanche ! Elle serait parfaite, non ? On ne peut pas trouver une courtisane en qui ont peux avoir plus confiance qu'elle !

Gwen sourit de toutes ses dents :

- Oui, tu as raison ! En plus, elle est noble maintenant, comme toute Dame de Compagnie est censée être !

- Et quelle plus belle situation pour une noble que d'être la courtisane de la Reine ! renchéris-je.

- Oh, Merlin, tu es un génie ! dit la Reine en me serrant dans ses bras. Merci beaucoup !

- Moi ? Un génie ? Allons, Guenièvre, ne dites pas d'idioties !

Gwen gloussa et me serra plus fort contre elle, faisant basculer son plateau. Je le retins par magie, juste avant qu'il ne s'écrase au sol. Guenièvre regarda mes yeux dorés, fascinée. Je venais de me rendre compte que c'était la première fois que j'utilisais mes pouvoirs devant elle. Ça me faisait très étrange.

Je reposai le plateau sur le lit en douceur, baissant le regard. Ça me mettait un peu mal à l'aise de faire de la magie devant Guenièvre. Bien sûr, la magie était autorisée, je ne risquais donc plus rien du tout, mais si j'étais habitué depuis longtemps à l'utiliser devant Gaïus, et depuis peu devant Blanche, le faire devant Guenièvre me faisait tout drôle.

La Reine me regarda silencieusement.

- Tout ce temps et nous n'avons jamais rien vu, sourit-elle. C'est dur à croire !

Je souris un peu.

- Oui, en effet. Disons que...Je crois qu'Arthur (Guenièvre ouvrit des yeux ronds en me voyant énoncer votre nom sans difficulté) me pensait trop idiot pour être sorcier. Ça aidait.

Je finis ma phrase en la ponctuant d'un rire et Gwen finit par me suivre.

- Oui, pouffa-t-elle, sûrement !

Nous rîmes encore un peu puis nous remettons à petit déjeuner, un sourire complice au coin des lèvres.

Quand Guenièvre eut finit, je débarrassai son plateau avec plaisir et le descendit en cuisine pendant qu'elle s'habillait.

Je la rejoignis ensuite pour l'aider à se peigner –j'avais découvert un grand plaisir à brosser des cheveux, étrangement ; mais, évidemment, les vôtres n'était pas assez long pour cela, contrairement à ceux de Gwen et de Blanche, que je brossais parfois, qui étaient agréable à coiffer- puis, je lui souhaitai un bon Conseil. Elle me demanda d'y assisté avec elle. Je fus surprit de cette demande, mais lorsqu'elle ajouta un « Comme avant », je ne pus résister et la suivit. Il est vrai que j'assistais toujours à vos Conseils autrefois, rôle de serviteur oblige. Mais cela m'intéressait beaucoup car je me souciais de Camelot et du bien-être du Royaume. Aussi, je fus ravi de m'y rendre après toute une longue année d'absence à celle-ci.

Guenièvre entra à la Salle du Conseil, moi sur ses talons. Les conseillers et chevaliers qui étaient là s'inclinèrent et Gwen prit place sur son trône qui siégeait au milieu de la Table Ronde. Je regardai avec peine le trône vide à sa gauche. Le vôtre.

Je me mis en retrait comme toujours, mais Guenièvre me fit comprendre d'un regard de m'assoir. Je m'exécutai, hésitant et prit place.

- Je souhaite que mon Enchanteur assiste à nos réunions désormais, dit-elle. Ses conseils nous seront très utiles.

Les Conseillers hochèrent la tête l'air globalement d'accord tandis que Léon me fit un clin d'œil encourageant.

Le Conseil commença et Guenièvre parla de sa décision de prendre une Dame de Compagnie. Lorsqu'elle annonça le nom de Blanchefleur, Perceval la regarda d'un œil reconnaissant et honoré. Je rougis lorsqu'elle me remercia publiquement pour cette idée. Perceval me lança un grand sourire joyeux, l'air ravi.

Puis, Léon se leva pour faire son rapport :

- Ma Dame, dit-il à la Reine. J'ai une triste nouvelle à annoncer : Hier soir, Bohrt, un villageois, a attaqué plusieurs gardes durant la nuit. Une grande majorité d'entre eux sont morts. Nos pertes s'élèvent à 8 morts. Bohrt a réussi à fuir, nous n'avons trouvé aucune trace de lui, depuis.

Guenièvre le regarda d'un air grave.

- Pourquoi a-t-il fait cela ? Connait-on son motif ?

Léon hocha la tête.

- Selon de nombreuses rumeurs, il désapprouvait fortement l'acceptation de la magie au sein de Camelot. Il parlait même à ses proches de commettre des attentats contre la citée.

Je sentis ma gorge se serrer. Visiblement, l'acceptation de la magie n'était pas approuvée par tous.

- Sait-on pourquoi il désapprouvait cette loi ? ais-je demandé.

Léon et Guenièvre me regardèrent d'un air désolé. Ils comprenaient bien que la situation me touchait beaucoup.

- Selon nos sources, répondit le chevalier, il détestait tous ce qui touchait à la magie. Il était connu au temps d'Uther pour dénoncer quiconque pratiquait la sorcellerie.

Je déglutis. Cet homme me dégoutait. Il était prêt à dénoncer des innocents par simple haine de la magie. Un frisson me parcouru le dos en me disant qu'il aurait pu me faire subir la même chose, à l'époque. J'étais bien heureux de ne pas avoir connu ce Bohrt.

- Nous devons le retrouver et le juger pour son crime, annonça Gwen. Sire Léon, je vous charge de diriger une patrouille pour le ramener à Camelot.

- Bien, Votre Altesse.

- Vous prendrez une dizaine d'hommes avec vous, et Merlin vous accompagnera.

Quelques Conseillers me regardèrent, dubitatif.

- Pourquoi devrait-il venir, Majesté ? demanda l'un d'eux.

- Car, dit Guenièvre en le fixant dans les yeux, il est l'Enchanteur de la Cour, et que par conséquent il doit se charger de toutes les missions concernant la magie. De plus il a toute ma confiance et ses dons nous aideront grandement dans la traque. Avez-vous d'autres questions ?

Elle les regarda tour à tour, comme pour les défier de critiquer son Enchanteur personnel.

- Non, Ma Dame, répondirent en chœur les Conseillers.

- Bien, alors le Conseil est levé. Sire Léon, vous en début d'après-midi.

- À vos ordres, Votre Majesté.

Guenièvre quitta la Salle du Conseil, me jetant un discret sourire d'encouragement. Je lui répondis par un autre sourire que tout irai bien et elle sortit.

Perceval vint me donner une tape amicale sur l'épaule, tout sourire :

- Merci pour Blanche, Merlin ! Je t'en suis très reconnaissant. Je suis certain qu'elle sera folle de joie en l'apprenant.

- Je l'espère.

Il me donna une petite accolade.

- Bonne chance pour ta mission, Enchanteur de la Cour ! dit-il avec un clin d'œil.

Je lui souris et nous quittâmes la salle.


Je me rendis chez Gaïus aussitôt après pour déjeuner et me préparer pour ma mission. Je l'informai de ce qu'il c'était passé durant le Conseil et il me souhaita bonne chance.

Mais, à peine eussé-je finit mon repas que Blanche déboula dans la pièce et me sauta dessus en hurlant :

- Oh Merlin, Perceval vient de m'apprendre que j'allais devenir la Dame de Compagnie de Guenièvre ! C'est grâce à toi ! Oh merci, merci, merciii !

La jeune fille me serrait si fort que je peinais à respirer.

- Oh c'est si gentil ! Merci à toi ! Je t'en suis tellement reconnaissante ! Je ferais tout pour être une bonne Dame de Compagnie, je te le jure ! Je ne te décevrais pas !

- Blanche ! tentais-je de la calmer.

- Je suis sûre que je vais adorer Guenièvre, pépiait-elle, elle est fantastique, je suis si fière de l'avoir pour Reine ! En plus maintenant elle sera ma maitresse ! Tu te rends compte ? C'est incroyable !

- Blanche !

- Oh je suis tellement excitée ! Je commence dès demain ! Je ne tiens plus en place !

- J'ai vu ça, réussit-je à dire en retrouvant mon souffle.

- Je vais adorer ce métier ! Oh mon père va être si fier de moi ! C'est merveilleux !

- Blaaaaannnnche ! Je ne peux plus respirer !

Elle sembla enfin m'entendre et me lâcha. Je m'appuyai à la table et respirai à fond, essayant de retrouver mon souffle.

Blanche sautillait d'un pied à l'autre, soudain inquiète.

- Oooh tu crois que Guenièvre m'aimera bien ?! Tu crois que je serai capable de la servir correctement ?!

- Du moment que tu ne lui saute pas dessus comme ça, ça devrait aller, souris-je.

Elle rit nerveusement et s'excusa. Je lui souris, amusé.

Gaïus arriva et me tendis mon sac.

- Tiens, mon garçon. Je t'ai préparé ton sac pendant que tu te faisais attaquer, fit-il en souriant.

Je ris et ouvrit la bouche pour remercier Gaïus, mais Blanche me coupa :

- Tu t'en vas ?!

- Oui, Blanche, je pars en mission.

- Quoi comme mission ? Ce n'est pas trop dangereux, au moins ?!

- Je pars à la recherche d'un assassin nommé Bohrt, répondis-je. Il a attenté à Camelot en tuant des gardes parce qu'il était contre la loi d'acceptation de la magie.

Blanche ouvrit de grand yeux effrayés.

- Tu n'y penses pas !

- Il ne m'arrivera rien, souris-je. Je suis magicien.

- JUSTEMENT ! s'écria-t-elle. Bohrt va vouloir te t'égorger pour ça ! Je le connais, c'est un fou furieux ! J'étais terrifiée à chaque fois qu'il venait à la taverne ! Il hait la magie, tu n'as pas idée ! Il a dénoncé son propre neveu à Uther ! Il sait très bien qui tu es, il va tout faire pour te tuer ! Il en est capable ! Peu de temps avant ton retour, il avait dénoncé une magicienne à Guenièvre ; mais elle n'a pas voulu la mettre au cachot, car elle était innocente. Alors, il l'a étripé de ses propres mains ! Il n'a pas pu être jeté au cachot, faute de preuve mais tout le monde sait que c'est lui ! Je t'en supplie, Merlin ne pars pas le chercher ! Il va te tuer !

Je la contemplai, choqué. Bohrt était encore plus horrifiant que ce que je croyais.

Blanche me regarda en pleurnichant :

- Merlin, s'il te plaît, n'y va pas !

Je la pris dans mes bras.

- Ça va aller, Blanche. Je te promets que je n'aurais rien.

- Tu n'es pas obligé d'y aller, sanglota-t-elle. Laisse les chevaliers le ramener et reste ici. Tu n'es pas un guerrier, Bohrt est trop dangereux.

- Je le sais. Et c'est justement pour cela que je dois partir. Je me dois de le mettre hors d'état de nuire avant qu'il n'attaque à nouveau Camelot. Je suis le mieux placé pour le faire, Blanche. Bohrt est dangereux et je ne saurais laisser des chevaliers mettre leurs vies en péril alors que je peux me charger de lui.

- Mais...mais.

- Je reviendrai sain et sauf, je te le jure.

- Tu le jures ?

- Oui.

Je lui dépose un baiser sur le haut du crâne pour la calmer et elle cesse enfin de pleurer.

- Ne t'en fais pas, souris-je. Léon et ses hommes veilleront sur moi de toute façon. Et puis j'en ai vu d'autres, croit-moi.

Elle hocha la tête en se mordant les lèvres pour ne pas fondre à nouveaux en larmes.

Gaïus s'approcha de moi et m'enlaça, la mine inquiète.

- Elle a raison, dit-il. Fait attention, mon garçon.

- Ne vous inquiétez pas, Gaïus, je serais prudent. En plus les choses sont bien différentes, à présent. Maintenant, je n'ai plus besoin de me cacher. Je pourrais utiliser ma magie librement. Grâce à cela, je puis vous assurez qu'il ne m'arrivera rien.

Le vieux médecin sourit.

- C'est vrai, les choses ont bien changées. Tout cela grâce à tes accomplissements.

Je le remerciai du regard et l'étreignis rapidement. Je pris mon sac et dit au revoir à Blanche, qui s'était luttait pour ne pas pleurer, blottit dans les bras du médecin qui lui tapotait la main pour la calmer.

Je franchis alors la porte. Il me fallait trouver Bohrt.




Fin du chapitre !

J'espère que vous l'avez aimé !


On se retrouve bientôt pour la suite, où Merlin poursuivra Bohrt.

À bientôt !

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