Chapitre 11


Bonjour à tous !

Je suis vraiment navrée pour mon absence ces derniers temps mais j'étais en vacances (je suis passée à Brocéliandre OMG ♥0♥) et je n'avais pas Internet...

Mais j'ai eu le temps d'écrire deux chapitres sur Word (placement de produit XD) et je peux ENFIN vous les poster.

Je préfèrerai vous poster le 12 dans quelques jours car en fait je n'aime pas en poster plusieurs le même jour (je ne saurai pas vraiment l'expliquer) et ça me laissera le temps d'écrire le 13.


Ce chapitre est un peu court, j'en suis désolée. À la base je voulais y ajouter le texte du chapitre 12 (qui je le rappelle est déjà finit) mais je me suis rendue compte en cour de route que ça serait BEAUCOUP trop long.
En plus le chapitre 13 est plutôt long de base.


Bref ! Parenthèse fermée !

Dans ce chapitre, on parlera beaucoup de Blanche. C'est un personnage que j'aime beaucoup et je voulais exposer un peu plus sa relation amicale avec Merlin, qu'on verra pas mal durant ce chapitre.

Ps : J'ai changé un peu ma présentation des dialogues en acceptant ENFIN de les commencer et de les finir avec des guillemets. J'aime pas trop car pour moi guillemets = pensées mais normalement c'est comme ça qu'il faut faire.
J'espère que ça rendra pas trop mal. (De toute façon les paroles seront en gras comme d'hab' donc vous ne serez pas paumés entre les paroles et les pensées.)








Un mois avait passé depuis votre anniversaire de mort. Je me suis ressaisit quelques peu après ces instants de faiblesses où ma tristesse avait rejaillit, telle une fontaine, et laisser couler à nouveau mes larmes ; lors de la cérémonie.

Je suis heureux que vous ayez pu voir Lohot. J'ignore si vous l'aviez aperçu avant, de là où vous êtes, mais je l'espère. Et j'espère que vous le verrez encore à l'avenir. J'espère que vous verrez chaque instant de la vie du Prince.


L'atmosphère à Camelot est joyeuse et le palais est plein de vie. Ça me semble un peu ironique puisque ce n'est pas toujours mon cas, et que vous non plus. Du moins, même si vous n'êtes pas en vie, j'espère que vous êtes au moins joyeux. Vous êtes père après tout. Je me demande simplement si les morts peuvent ressentir la joie.

Quoiqu'il en soit, le peuple est en liesse. Il fête chaque instant la naissance de leur Prince. Cela a beau faire quatre mois dorénavant, je n'arrive toujours pas à y croire. Votre enfant. Ce miracle. Le château entier doit être de mon avis car je n'entends parler plus que de votre fils. Bien sûr, le peuple pleure encore votre mort. Tout le monde la pleure ; mais cette naissance inespérée à redonner espoir à tous. Moi le premier.


Et, plus que la naissance du Prince Lohot, un autre grand évènement secoue le château de fond en comble : un mariage. Perceval et Blanchefleur vont se marier !

Une joie enfantine m'habite depuis quelques jours. Perceval et Blanche méritent plus que tout d'être heureux, et je sais que leur union sera superbe. Perceval est un chevalier, son mariage sera une grande fête. Mieux que tout, Blanche m'a demandé d'être son témoin. J'en suis fou de bonheur. C'est une bonne amie à mes yeux. Elle, Gwen et les chevaliers sont les seuls qui me restent.

Mais Guenièvre est occupée. C'est la Reine après tout, et elle est débordée depuis la naissance de Lohot. Bien sûr je l'aide du mieux que je peux, passant parfois ma journée à m'occuper –avec grand bonheur- du Prince. Malgré tout, elle est ma plus chère amie à l'heure actuelle. C'est une source d'apaisement et de douceur sans faille.

Les chevaliers sont de bons amis, c'est certain, mais je n'ai jamais été aussi proche d'eux que je l'étais avec Lancelot ou Gauvain. Cependant, leurs sourires et leurs rires me font du bien. Nous partageons souvent des souvenirs, tous les trois. La dernière fois, nous avons passé une nuit entière à se remémorer nos aventures, bercés par une douce mélancolie.

Mais je pense que la personne qui me redonne le plus le sourire, dans tout le palais, c'est Blanche. Elle pétille de joie de vivre. C'est un véritable puit à bonne humeur ! Elle et moi nous entendons à merveille. Aussi, lorsqu'elle a déboulé, un soir dans la chambre royale pour m'annoncer en pleurant de joie que Perceval et elle allaient se marier, j'étais aux anges.

Nous étions tellement euphorique que nous avons réveillé Lohot, dont je m'occupais jusqu'à son arrivée. Je l'ai vite rendormi. Bizarrement, s'il a vos yeux, il n'a pas hérité de votre caractère râleur. Je m'en réjouissais, bien que je sentais l'idée de ne plus entendre un Roi ou un Prince grogner de le laisser dormir et de disparaître de sa chambre immédiatement –en ponctuant sa phrase d'un "idiot" bien sentit – me manquerait un peu. Mais je suppose qu'il ne peut pas y en avoir deux comme vous. Deux crétins aussi arrogants et grincheux seraient durs à trouver, après tout.


Le mariage de Blanche et de Perceval avançait à grand pas. La jeune fille était de plus en plus nerveuse chaque heure qui passait. Je faisais de mon mieux pour la rassurer mais cela ne fonctionnait que peu de temps, la jeune femme étant angoissée facilement, bien trop tendue à l'idée que son mariage vire au fiasco. Il n'y avait, bien entendu aucune raison pour cela, mais le stress la rendait dure à raisonner.

Je passai des semaines à la rassurer, à l'aider à tout préparer, à la conseiller et à la détendre. Pour la calmer, il suffisait d'un rien : un bouquet de fleurs sauvage, un tour de magie, une promenade en ville ou un simple sourire. Mais le plus dur était de faire durer cette quiétude. La future mariée s'affolait à propos de sa robe ou de son bouquet, elle s'inquiétait de savoir si son époux la trouverait belle durant la cérémonie, elle craignait de ne faire une gaffe ou de mal se tenir. Et, surtout, elle avait peur que des médisances ne surgissent à cause de son origine du peuple.

En effet, Blanche était la fille de l'aubergiste. Un homme bon et généreux. Très ami avec les chevaliers, qui avait l'habitude de venir faire la fête à sa taverne "Le Soleil Levant". Et elle s'apprêtait à se marier à un chevalier. Et pas n'importe lequel : Perceval, un des dernier survivant des chevaliers de la table ronde, l'un des plus prôche guerrier de la Reine.

Je la rassurai sur tous les points, lui promettant qu'elle sera parfaite et ravissante. Je lui assurai que personne ne prendrait compte de son origine, lui rappelant que Gwen n'était qu'une servante et que Perceval, après tout, n'était pas non plus de naissance noble.

Bien que rassurée, des nouveaux doutes assaillirent Blanche. Elle eut soudain peur d'être la femme d'un chevalier. Elle craignait de voir venir tous ces matins où son mari serait partit au service de la Reine et du Royaume, pouvant ne jamais revenir.

Alors, je lui pris la main et lui jura, de tout mon cœur, que rien n'arriverait à Perceval. Je lui promis sur ma vie de faire en sorte qu'il lui revienne toujours.

« Oh merci, Merlin, murmura-t-elle en me serrant contre elle avec émotion, De tout cœur, merci ! Tu es un si bon ami, soit à jamais remercier ! »


Alors, enfin, toutes les inquiétudes de Blanche se calmèrent. Le Grand Jour arriva et la jeune femme était incroyablement sereine. Comme je me l'imaginais, elle rayonnait. Ses cheveux blonds étincelaient d'or et ses yeux pétillaient d'impatience et de joie. Elle était habillée d'une magnifique robe blanche, faisant ressortir le rose de ses joues -encore plus rosées que d'habitude à cause de l'excitation- et de sa délicate bouche. Un joli voile recouvrait ses cheveux, s'arrêtant à sa taille.

« Tu es parfaite, Blanche, lui dis-je, en finissant d'accrocher son voile de mariée. Perceval sera éblouit, tu verras !

- Tu crois ?

- Je suis sûr. Ça va être magnifique. »

Elle voulut m'étreindre dans ses bras mais se retient de justesse pour ne pas froisser sa belle robe qui nous avait pris tant de temps à ajuster. La jeune femme se contenta alors de me sourire, d'un air joyeux et rassuré.


Je dus la quitter pour me préparer brièvement. Perceval et Guenièvre –qui insistait lourdement pour qu'on prenne soin de moi et qu'on me fournisse une meilleure garde-robe- m'avaient donné une foule de beaux habits aussi je n'avais que l'embarras du choix pour me rendre présentable. J'étais le témoin de Blanche après tout, il faut que je m'habille bien. Comme je savais qu'elle adorait me voir habillé de bleu foncé –elle me répétait des milliers de fois que ça mettait mes yeux en valeur- je revêtis une chemise bleue saphir avec une veste verte émeraude ainsi qu'un pantalon gris argent. L'ensemble rendait plutôt bien et j'en fus soulagé.
Je n'oubliai bien sûr pas de me peigner car je savais que dans le cas contraire, Blanche m'aurait passé un savon.

 Fin prêt, je pus aller trouver de Guenièvre, pour l'accompagner à la cérémonie.
Elle était encore plus belle que d'habitude, habillée d'une grande robe rouge en velours, lui donnant des airs encore plus royaux. Gwen était très enthousiaste à l'idée qu'un de ses chevaliers se marie. C'était effectivement un grand évènement et, mieux, cela garantissait des potentiels fils qui pourraient à leur tour devenirs de grands chevaliers. C'est du moins ce que nous souhaitions tous deux à Perceval et à Blanchefleur.


Lorsque l'heure arriva enfin, Guenièvre se tenait devant son trône et Geoffrey, le bibliothécaire et maitre de cérémonie, était un peu derrière, à sa droite. Perceval était devant eux, vêtu de sa plus belle armure, sa belle cape rouge de chevalier étendue derrière lui. J'étais quelques pas derrière lui à sa gauche pour témoigner. Mais même à quelques mètres de lui, j'arrivais à palper son excitation. J'entendais presque son cœur battre dans sa poitrine. Il avait les yeux rivés sur la porte d'où sortirait bientôt sa fiancée. Les yeux de Perceval brillaient d'impatience.

Puis, enfin, les portes s'ouvrirent sur Blanche. Elle était encore plus belle avec la lumière des fenêtres qui baignait ses cheveux couleur miel et faisait scintiller son visage d'une lueur doré. À sa gauche, son père l'escortait. L'aubergiste rayonnait. Il était peut-être aussi –voire plus si possible- heureux que les futurs mariés.
Tous avaient les yeux rivés sur elle, hypnotisé par la jeune femme encore plus pétillante et pleine de vie que d'habitude. Elle était tout simplement exquise ainsi.

Blanche arriva enfin au bout de la salle et se tenait maintenant face au trône, en face de son futur époux. Les deux amants se dévoraient des yeux. Je lui prit doucement le bras et l'accompagna à aux cotés de Perceval, non seulement parce que mon rôle de témoin le voulait, mais surtout par amitié.

Geoffrey s'avança.

« Sire Perceval, Chevalier de Camelot, acceptez-vous de prendre demoiselle Blanchefleur pour épouse ?

- Oui, dit Perceval sans quitter Blanche des yeux.

- Bien, repris Geoffroy, demoiselle Blanchefleur, désirez-vous prendre Sire Perceval pour époux ?

- Oui, répondit-elle avec ferveur.

- Alors, par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage, jusqu'à ce que la mort vous sépare. »

Guenièvre s'avança à son tour, leur fit un grand sourire et dit :

« Moi, Reine Guenièvre de Camelot, je vous accorde ma bénédiction. Vous pouvez sceller votre union d'un baiser. »

Les deux jeunes gens ne se firent pas prier, et s'embrassèrent tendrement sous les applaudissements de l'assemblé, et des miens plus forts que tous les autres.






Fin du chapitre !

J'espère que vous l'avez aimé !


Alors content pour Blanche et Percy ?


Comme dit plus haut, il est un peu cour, j'en suis désolée. Mais promis le 13 est plus long.

N'hésitez pas à donner vos avis en commentaires, et à bientôt ! ^-^



Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top