Pdv Lucas

-T'étais intéressé par le livreur ? Lui demandai-je après quelques instants d'hésitation.

Il se retourna brutalement, et je vis en me perdant dans ses yeux marrons une lueur de peur.

-Qu-quoi? Non! J'suis pas dep'!

Quand il déclara ces quelques mots, mon coeur fut comme... Brisé. Oui c'est ça, brisé. Tout mes espoirs ont commencés à s'éteindre, petit à petit, pour ne laisser qu'une fine couche de cendres.

À partir de ce moment, je ne ressenti plus rien de la soirée.
Je ne prenais pas le temps d'écouter Baptiste faire des vannes. J'esquissais tout de même quelques sourires de temps en temps, mais aucuns fou rires. Je ne savourais même pas la délicieuse part de pizza que je venais de m'enfiler.

Je ne pensais qu'à une chose.

Rentrer.

Rentrer chez moi, me poser sous ma couette, et pleurer toutes les larmes de mon corps pour qu'à la fin il n'en reste aucune.

Puis dormir. Dormir pour oublier.

Oublier que je venais de me prendre un râteau avant même d'avoir tenté quoi que se soit.

Je ne savais pas si ce besoin constant de revoir ses yeux, son sourire, ses cheveux, était de l'amour ou juste de l'attirance physique.

Je suis maintenant fixé.

Je fis donc ce que j'avais déjà prévu dans ma tête, c'est-à-dire qu'une fois la pizza terminée, je dis à Baptiste qu'il était temps pour moi de rentrer chez moi et, après avoir décliné poliment sa demande de rester dormir chez lui, je pris mon bus, pour une demi heure de route.

Une fois enfin arrivé chez moi, je me j'étais sur mon lit, évita d'écraser Natsu qui dormait dessus, et pleura violemment.

J'évacua toute la frustration, toute la haine mais surtout toute la tristesse que j'éprouvais depuis quelques heures.

Au bout de quelques secondes, mes muscles ne répondirent plus, car pris de nombreux soubresauts. Ma respiration s'accéléra, et pourtant mon torse était comme compressé. Mes larmes coulèrent de plus en plus, en je commençais à voir flou.

Il me fallu quelques minutes pour que ma respiration revienne à ma normale, mais mes doigts étaient encore habités de nombreux fourmillements.

Et là, j'eus compris.

J'avais eu ma première crise d'angoisse, et je sentais que ce ne serais pas là dernière.

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Ç

a fait longtemps hein?^^''

J'ai un peu oublié cette fanfiction, un peu , juste un peu, un tout petit peu, un tout petit petit peu.

Une pensée à tout ceux qui ont vécu des crises d'angoisses, je sais à quel point c'est badant et douloureux.

408mots,

Peace👋