Partie 12 : les mondes entrent en collision
Tout s'effondrait autour de nous, littéralement.
La caverne était secouée par les ruissellements de la roche que j'avais activé avec ma technique de l'élément terre. Mon cœur et mes espoirs étaient aussi en train de s'effondrer.
J'avais fais mon choix. Je ne le laisserai pas mourir ici. Ça n'en valait pas la peine. Sasuke le savait aussi. C'était son regard qui me l'avait fait comprendre. Tout n'était pas perdu. Il fallait juste que l'on s'échappe. Il fallait gagner du temps.
J'attrapais Iruka, le fit glisser sur mon dos en le tenant par le bras. Quand il comprit mon intention, il répliqua d'un voix douloureuse :
"- Kakashi, je sais ce que tu es en train de faire. Ne fais pas ça, tu le regretteras."
"- Iruka, ne discute pas. Au contraire, j'ai tout compris. Tout est clair à présent. Accroche toi à moi."
"- Non !"
Ne pouvant décidément pas se débattre, il n'eut pas le choix que de s'accrocher. Je le tenais fermement contre moi et je tournais la tête vers l'endroit où tremblait la terre, derrière l'amas de terre, je vis le cou d'Orochimaru s'étendre et sa tête s'élancer vers nous ayant dégainé son épée maléfique hors de sa bouche.
Nous devions partir d'ici. C'était notre seul chance.
Je levais un regard triste vers Sasuke, je n'y croyais pas, j'allais le laisser ici. Mon cœur se déchira finalement en deux sous ce dernier regard. Quelle douleur ! Les larmes me montèrent aux yeux et je ravalais difficilement, il ne fallait pas que je succombe maintenant. Lui même avait un regard un déterminé, il m'intimait silencieusement de partir. Il s'en sortirait. Il fallait que j'y crois.
C'était mon élève, mon disciple. Il y arriverait.
Je m'élançais soudain vers la sortie de la caverne, en sautant sur les parois et les pierres qui tombaient autour de nous. Je lançais des kunaïs derrière moi pour ralentir Orochimaru. Quand je vis la sortie et la lueur du jour, je lançais avec force un dernier kunaï avec un parchemin explosif qui se fixa sur un bord de paroi.
Je sortis juste à temps lorsque celui ci explosa. Je fus déporté de mon chemin sous la force de l'explosion. Je tombais quelques seconde sur un genou, je rajustais ma prise sur Iruka puis repartais de plus belle. J'allais nous sortir de là.
Je lançais un regard derrière moi. Ils ne nous avaient pas suivi, la déflagration avait bouché la sortie que j'avais emprunté. Je me rendis soudain compte qu'il pleuvait. J'avais perdu la notion du temps. Combien de temps avions-nous chercher Sasuke dans ce labyrinthe ?
Je courrais, je courrais, j'allais sauver Iruka. J'étais à bout de souffle mais j'allais y arriver.
Je lui devais de le sauver, je ne pouvais pas le laisser mourir. Si je n'avais pas pu sauver Sasuke, je me devais au moins de sauver cet homme. Cet homme qui, en quelques jours, m'avait fait comprendre tellement de choses sur moi, m'avait épaulé, m'avait démontré ce qu'était l'attachement, m'avait montré comment rallumer l'étincelle dans mon cœur gelé depuis trop longtemps.
Même si pour cela, je devais faire le deuil de mon échec avec Sasuke et assumer toute la douleur qui traversait mon cœur à ce moment précis. Quand j'étais petit, mon père m'avait toujours dit, "ne t'avise pas de craquer lorsque tu es à terre", alors pourquoi toutes ces larmes étaient-elle en train de couler à chaque fois que je clignais des yeux ?
Comment Iruka avait-il réussit à ouvrir les vannes que mon cœur avait bien serrées tout au fond de moi ? La vanne des sentiments que j'avais refoulés tellement de fois.
J'arrivais rapidement à la vallée de la fin sous cette pluie battante. Je dévalais la falaise avec souplesse. Je savais qu'il y avait une petite cavité sur le bord de la cascade qui nous couvrirait le temps de délimiter les prochaines étapes pour nous ramener sain et sauf à Konoha.
Arrivé en bas, je déposais Iruka contre la paroi rocheuse. La pluie continuait à tomber. Je tombais soudain dans son regard puis l'évitais ensuite soigneusement à la vue du regard noir qu'il m'assénait.
Je sortais de mes sacoches des bandages. J'ouvrais rapidement le manteau sans manche d'Iruka et le débarrassait de son pull bleu marine complètement ensanglanté. J'appréhendais avec sérieux sa blessure. Tout son flanc droit était gravement déchiqueté. Le croc du serpent était rentré puis ressorti en arrachant la chair. Sans oublier de supposer que son croc puisse être empoisonné. Première chose à faire, arrêter l'hémorragie. Je lui appliquais donc le bandage autour de son ventre, en serrant le plus possible.
Dans des cris de douleur étouffée et retenue, il m'accabla soudain de sa colère et sa déception :
"- Je n'arrive pas à croire que tu ais fait ça. Tu l'as laissé tomber. Nous aurions eu le temps de le sauver ! Il a empêché ce satané serpent de m'attaquer, cela voulait dire qu'il allait changer d'avis !"
Je me concentrais sur son bandage, évitant son regard. Je n'osais pas le regarder. Mes yeux étaient déjà remplis de larmes. Et lui, il criait :
"- Tu entends ce que je te dis ? Tu as tout fait échoué ! Comment as-tu pu faire ça ? Tu n'es pas ce ninja de légende dont tout le monde parle ! Tu n'es qu'un imposteur ! Nous n'aurons plus l'occasion de le sauver maintenant, nous étions tout proche de réussir. C'était notre mission. On a échoué..." Il baissa la tête. "Tout est de ta faute."
Je le bloquais de mes mains sur son torse contre la paroi rocheuse pour le faire taire et l'empêcher de bouger. C'était dur de supporter ses paroles mais surtout c'était dur de le voir souffrir physiquement alors qu'il évacuait toute sa rancœur et sa colère. Je ne me faisais pas d'illusion. Je méritais sa colère. Je ressentais la même. Sauf que j'avais fais un choix.
J'ancrais mon regard dans le sien, essayant de lui expliquer :
"- Iruka stop. Tu te blesses encore plus. Tu n'es pas en état de parler et encore moins de bouger. J'ai fais un choix. Je ne t'aurais pas laisser mourir là-bas. Je te l'ai déjà dit, aucune vie n'est plus méritante qu'une autre. Et si tu avais péri là-bas, je n'aurais jamais réussi à récupérer Sasuke seul."
J'essayais de rester calme mais ma voix, habituellement si sûre d'elle, éprouvait des ratés.
"- Ce n'est que des suppositions ! " Cria t-il, fou de rage. "Je n'ai pas peur de la douleur physique, ce n'était rien ! Je n'allais pas mourir. On s'en serait sorti, je le sais. Car on faisait ça pour lui. Aucunement, nous n'aurions péri, ni moi, ni toi. Je le sais. On l'aurait sauvé."
Il était sous le choc, il accusait le coup. Il bougeait trop et le pauvre bandage que je lui avais fait était déjà imbibé de sang. Il était dans un sale état. J'avais tant envie de pouvoir guérir la plaie qui venait de s'ouvrir dans son cœur. La nouvelle perte d'un être cher.
Je ne sus pas quoi lui répondre à part le tenir droit pour ne pas qu'il bouge trop. Lui, n'avait pas finit de parler, ne laissant pas sa colère se calmer :
"- Tu as échoué, tu as minablement échoué ! Et de ton échec, tu en as fait le MIEN ! Maintenant j'ai aussi laissé tomber Sasuke, j'ai laissé tomber mon village, Naruto, Sakura. Tout est de ta faute !"
Il se tut soudain, baissant la tête, le poing serré, en proie à la douleur, la colère et la tristesse. Les larmes apparurent dans ses yeux. Mes larmes abondèrent encore plus à la vue des siennes. Je lui en avais assez fait bavé. C'était ma faute, oui j'en étais conscient.
J'étais désespéré, ébranlé par sa réaction. Jamais je n'avais vu Iruka perdre ses moyens comme cela.
Nous y étions donc alors ? Nous n'étions et ne restions que de pauvres humains, tous résignés à ressentir et subir nos émotions. Même Iruka, le maître de l'intelligence émotionnelle de Konoha pouvait perdre pieds. J'en avais la preuve en face de moi. Il était tellement en colère et misérable.
Je lui attrapais la main en l'air pour la serrer dans la mienne alors qu'il la levait pour me frapper et lui dit, la voix rauque, dans une tirade douloureuse et affligée :
"- Arrête ! Je ne te laisserais pas tomber. Iruka, on est ensemble. Je vais te ramener. On est une équipe. Parfois, il vaut mieux sauver son équipe." C'est à peine si ma voix n'était pas un murmure. "Même si la mission échoue."
Je m'approchais de lui inconsciemment, toujours sa main dans la mienne au dessus de nous. Moi agenouillé devant lui, mon autre main tenant toujours son torse contre la pierre.
"- Je l'ai senti, il fallait partir. Je ne prendrais plus le risque de te blesser alors qu'on a tout essayé. J'ai besoin de toi, tu es mon équipier." Je répétais à nouveau, étouffant un sanglot dans ma gorge. "J'ai besoin de toi. Je ne pouvais pas prendre le risque. J'ai besoin de toi..."
"- Tu ne comprends rien, tu es complètement à côté de la plaque ! Tu n'y vois plus clair, tu es perdu. Tu ne pouvais pas prendre cette décision pour nous deux. Tu n'avais pas le droit..."
Je l'interrompis soudain, ne sachant plus que faire, baissant la tête vers le sol, complètement faible face à son regard dur. Je soufflais :
"- Iruka arrête. Je t'en supplie arrête, tu ... tu ne comprends pas."
Je relevais la tête et plongeais mes yeux dans les siens essayant de lui faire comprendre toutes mes excuses et mes sentiments. Il fronça soudain les sourcils percevant des choses dans mes yeux qu'il n'avait jamais vu avant. Appuyant toujours son torse contre la paroi rocheuse, je lâchais sa main et baissais soudain mon masque de devant ma bouche pour m'approcher de lui, posant mon front contre le sien.
Une larme roula sur ma joue et j'ajoutais dans un souffle, étouffant un nouveau sanglot :
"- Je t'en supplie, laisse moi. Laisse moi te ramener sain et sauf."
Il n'ajouta pas un mot et ferma les yeux. Il laissa échapper dans un murmure :
"- Pourquoi ?"
Je ne su plus comment lui expliquer et dans une dernière tentative pour le calmer, je passais ma main libre dans sa nuque puis j'approchais avec lenteur mes lèvres des siennes et les caressais avec douceur. Il n'eut pas de sursaut de surprise. Il ne se recula pas, ne me repoussa pas. Au bout de quelques secondes de caresse, il frissonna puis ouvrit doucement les yeux.
Je me reculais un peu pour plonger dans son regard afin d'y trouver son accord. J'attendis donc quelques secondes avant de rapprocher à nouveaux nos bouches. J'effectuais une pression légère et il y répondit doucement, tremblant un peu. Il fit passer sa main gauche, libre de la douleur, derrière ma nuque et appuya dessus pour nous rapprocher et écraser ses lèvres plus franchement sur les miennes. Nos lèvres s'entrouvrirent immédiatement pour approfondir notre baiser dans un échange passionné.
Je ne savais pas vraiment ce qui me prenait, je n'avais absolument pas prévu d'embrasser Iruka. C'était arrivé en toute spontanéité, comme si c'était le cours normal des choses. Comme si je savais au fond de moi, qu'il n'y aurait plus que ça pour nous calmer tous les deux. Que c'était normal que l'on soit si proche. Comme si je savais déjà que ce baiser serait si bon et si langoureux.
Pour autant, ni l'un ni l'autre, n'avions prévu un rapprochement de ce genre et encore moins dans cette situation.
Malgré le répit que nous donnait ce baiser, Iruka était toujours en colère et il délaissa mes lèvres pour mordiller le bord de ma mâchoire quelques secondes pour ensuite happer ma lèvre inférieure et la mordre violemment, me serrant encore plus contre lui. Je lâchais malgré moi un grognement rauque, un frisson me traversant l'échine. Je sentis le goût de mon sang se déverser et il relâcha sa prise en reprenant ma bouche avec envie, ne pouvant délibérément pas la délaisser trop longtemps.
C'était un baiser de désespoir, d'émotions incontenues qui n'était pas vraiment doux. Je continuais de ressentir la douleur et la déception de mon équipier alors que nos lèvres se frottaient, se délaissaient pour mieux se retrouver. Ce baiser ne contenait aucune promesse juste un réconfort passionné. Nous ne savions plus comment exprimer certaines choses alors nous laissions notre corps parler.
Ce baiser aurait pu être un déclencheur d'un échange encore plus fougueux et clairement, je grognais déjà de frustration à l'idée de me détacher de lui mais la douleur d'Iruka ainsi que la situation dans laquelle nous étions, nous amena à devoir nous raisonner. Cela valait peut-être mieux de rester raisonnable maintenant, avant qu'il ne soit plus possible de faire marche arrière.
Ce fut donc essoufflés et un peu frustrés que nous nous séparâmes doucement. Je m'accordais néanmoins une dernière faiblesse en montant la main qui était plaqué sur son torse lui attraper le menton, et lui caresser doucement les lèvres charnues et si bien dessinées de mon pouce pour ensuite lui happer à nouveau ses lèvres entre les miennes pour lui voler un dernier baiser.
Surpris, il soupira de plaisir et ces yeux se fermèrent. Lorsque je me reculais enfin totalement de lui, il me regardait d'un regard fiévreux. J'aurais préféré que ce moment dure toujours. Qu' Iruka ne me regarde plus jamais autrement qu'avec ce regard. Seulement, il souffrait de sa blessure et moi je m'étais fait la promesse de le ramener sain et sauf au village.
Je me reculais donc de lui, sur les genoux et me défaisais de mon chandail bleu marine après avoir enlevé ma veste sans manche. Le regard fiévreux d'Iruka ne se détacha pas une seconde de mes mouvements, regardant sans gêne mon torse se dévoiler devant lui. J'eus envie de sourire en voyant son regard désireux sur moi et mais je fis un grand effort de concentration pour ne laisser rien paraître dans mes réactions qui pourrait envenimer la situation.
Ce n'était pas possible de se retrouver dans une situation aussi paradoxale. Il était en danger, gravement blessé, nous venions de nous embrasser d'une manière très sexy et la raison pour laquelle je me défaisais de mes vêtements était pour renforcer son bandage.
Je soupirais donc et j'enroulais donc, en guise de bandage, mon pull autour de sa plaie pour assurer qu'il ne perde pas trop de sang. Je le rhabillais ensuite de son pull plus de sa veste pour ne pas qu'il prenne froid, pendant qu'il frissonnait à chaque fois que ma peau touchait la sienne. Je remettais mon manteau sans manche kaki puis refixais enfin mon masque devant mon visage.
Iruka n'avait plus rien ajouté, trop occupé à se remettre de notre précédent échange et à combattre la souffrance physique que lui infligeait mes mouvements. Le choc était passé.
Je le redressais pour qu'il se lève et il laissa échapper un grand cri de douleur. L'entendre souffrir de la sorte finit de me faire reprendre mes esprit et l'urgence de la situation me revint en tête avec fulgurance. Je lui annonçais :
"- Nous repartons. Essaye de te tenir tant bien que mal. Je ne te lâcherais pas, je te le promets. Il faut que tu tiennes bon."
Il hocha la tête douloureusement et je repartais sur le chemin du village. J'avais beaucoup de route devant moi et il ne serait pas question de m'arrêter. Il fallait que j'y arrive. Je n'avais pas le choix. Il fallait que je tienne bon. Je courais vite, je ne m'arrêtais pas sur mon état physique. Mes jambes travaillaient automatiquement. Je ne calculais plus rien. La seule chose qui comptait était d'arriver au bout.
J'avalais des kilomètres et des kilomètres, voyant les ombres floues des arbres que je dépassais à une vitesse fulgurante. Je sentais le cœur battant d'Iruka contre mon épaules et cela m'intimait de continuer à me battre pour réussir à le sauver.
Soudain mon corps se pétrifia. Iruka venait de lâcher la prise qu'il avait sur mes épaules. Il s'était relâché. Je tournais doucement la tête pour vérifier et ma tête heurta son front. Aucune réaction. Je me concentrais sur les battements de son cœur lents et faibles. Il était inconscient. Je n'avais plus le temps. La situation devenait critique. Refoulant les larmes qui montaient et qui me serraient la gorge avec force, je repartais dans ma course.
Il ne fallait pas laisser tomber. J'avais toute cette énergie en moi d'un seul coup qui était née de l'urgence de la situation. Je n'arrivais pas à croire qu'en l'espace de quelques jours, je vivais cette situation une seconde fois. J'avais ramené Naruto de cette vallée de la fin, et maintenant c'était Iruka.
Le poids de mon exceptionnelle histoire et de mon génie me retomba encore une fois sur épaules. J'étais condamné à voir mes proches blessés et heurtés au point que je dusse les sauver ou échouer et les perdre. Cette fois, je n'avais pas voulu prendre le risque de perdre encore une fois un être cher. Je me battrais pour briser cette satanée malédiction.
Il allait vivre, j'allais arriver à temps.
Je me consolais misérablement dans ma route en me disant que lorsque nous serions au village, je pourrais me rassurer de savoir qu'Iruka serait soigné. Que dans quelques jours on m'annoncerait qu'il serait hors de danger et qu'il fallait simplement qu'il se repose. Qu'il pourrait reprendre ses cours à l'académie et son travail au bureau des missions.
Sa vie serait plus paisible, elle redeviendrait plus calme. Il ne me servirait plus à rien à nouveau que de ne m'inquiéter que de moi même, mais surtout, je pourrais aussi me préoccuper de lui et de son bonheur. Et comme cela, je comblerais ce vide qui était là depuis trop longtemps maintenant. Car ce vide, il l'avait remplacé par sa loyauté et sa présence.
Je n'aurais plus qu'à me préoccuper qu'il n'ait plus jamais à supporter la douleur de la solitude à nouveau, car si moi j'étais exceptionnel, j'étais façonné dans la glace et la roche, alors qu'Iruka était façonné dans la douceur et la chaleur d'un soleil réconfortant. Et si quelqu'un méritait d'être sauvé, c'était lui. Etant donné l'amour qu'il était capable de porter pour ses amis, pour Naruto, son village et même pour moi.
J'avais perdu le fil du temps tellement je courrais depuis longtemps. Les battements du cœur d'Iruka étaient ma priorité. Tant qu'il battrait, je courrais.
Soudain, au loin, je vis le bout du chemin sur lequel j'avançais, les immenses portes du village de Konoha. Mon cœur rata un battement. Enfin !
L'espoir reprit chemin dans ma tête et alors que j'arrivais au niveau des deux portes et que les deux ninjas gardiens de l'entrée nous virent et se précipitèrent sur nous, je leur annonçais, essoufflé :
"- Vite ! Son pronostic vital est engagé, c'est une priorité !"
Les deux ninjas, prirent en charge Iruka de suite. Il était sauvé. Je pouvais y croire, il était sauvé, c'était bon. C'était fini.
Soudainement, alors que j'allais poser mes mains sur mes genoux pour reprendre mon souffle. Mon corps se crispa et mon regard se voila. Je n'avais plus de force. Sans pouvoir plus rien faire, je laissais les ténèbres s'emparer de moi et tombais au sol. Épuisé. L'inconscience m'atteint rapidement et sans me débattre, je me laissais happer, allongé au sol.
Peu importait ... Iruka était sauvé.
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Bonjour à toutes et à tous,
Habituellement, je ne le fais pas mais pour ce chapitre je voulais vous écrire un petit mot. Il s'agissait du dernier chapitre de l'histoire ... Je voulais avoir vos impressions sur leur rapprochement :
Ca y est, Kakashi n'a plus eut le choix, il a bien dû faire comprendre au brun ce qu'il se passait pour lui. Et à votre avis Iruka il s'en doutait ou non ?
Bref, l'épilogue va bientôt arriver ... et quelques bonus aussi. Nous verrons bien ce qu'il advient de ces deux là. Merci pour vos votes, pour vos commentaires (surtout toi cyrielle_hatake) et d'avoir mise l'histoire dans vos favoris. C'est vraiment super motivant ! De plus, merci aussi à ceux qui lisent dans l'ombre.
Merci et à bientôt pour l'épilogue !
Andywhou0
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