Bonus 4 : Se faire pardonner




Je revenais du palais du Hokage où j'avais effectué mon rapport d'une des nombreuses missions que j'effectuais pour suivre l'Akatsuki et je n'étais pas directement aller voir mon beau brun, Iruka, dès mon arrivée.

Il se trouve que j'avais croisé mon ami Gaï que je n'avais pas vu d'un moment et qui disait croiser mon éternel rival, disait automatiquement une provocation en duel. Nous avions donc trouvé les idées les plus farfelues possible pour se challenger et ce ne fut qu'après une bonne heure de rigolade et d'accolades bien viriles que nous décidions d'aller manger un bout en ville.

J'eus l'heureuse surprise d'y retrouver, nos amis junins accompagnés du jeune maître professeur avec lequel je passais secrètement mes nuits, au restaurant de Dango. Alors que nous profitions de pouvoir passer tous un moment ensemble dans la bonne humeur, je ne pouvais pas ignorer Iruka qui m'envoyait très discrètement des œillades de reproches contenant des éclairs. Oui, oui des éclairs.

J'essayais de ne pas trop laisser voir ma gêne, en réaction à ses regards pour ne pas que les autres se doutent de quoi que ce soit mais je lançais néanmoins des sourires désolés au brun pendant tout le repas.

Lorsque nous eûmes terminé notre repas, nous partîmes tous à nos occupations et en début de soirée, lorsque je fus sûr qu'Iruka serait rentré de sa journée de travail, je me dirigeais vers son appartement et m'engouffrais par la fenêtre, comme je le faisais souvent.

Il était là, en train de poser tous les ordres de missions, les parchemins de rapports et les copies de ses élèves sur son bureau. Apparemment, il arrivait à peine. Je profitais pour l'enlacer par derrière, l'enveloppant de mes bras, l'embrassant dans le cou après avoir enlevé mon masque.

Il sursauta et soupira :

"- Ah, c'est toi."

Je lui soufflais dans la nuque :

"- Qui veux tu que ce soit ?"

Il se détacha de mon étreinte puis se débarrassa de son manteau sans manche kaki, m'ignorant complètement. Je compris immédiatement :

"- Iruka ?"

"- Oui."

"- Tu n'es pas encore fâché à cause de ce matin n'est-ce pas ?"

"- Je ne sais pas. Peut-être."

Je grognais :

" - Mais je venais tout juste d'arriver à Konoha... et Gaï m'a invité à manger un bout, je serais venu te voir de suite si je ne l'avais pas croisé."

Je l'attrapais à nouveau à moi, replaçant mes bras autour de ses hanches, l'embrassant à nouveau dans le cou, puis je passais mes mains sous la barrière de son pull bleu, qui moulait son torse de ninja, si bien dessiné et musclé. Iruka portait vraiment bien son uniforme.

Il frissonna immédiatement et je sus que je n'étais pas loin d'être pardonné. Il soupira :

"- Je déteste quand tu utilises ce genre d'arguments."

Il se retourna pour me faire face et, sous mes caresses, s'approcha un peu plus de moi. Je comprenais donc que je pouvais prendre plus d'initiatives. Je m'appliquais à bien laisser les traces brûlantes de mes lèvres sur mon passage, en montant doucement sur les bords de sa mâchoire, la mordillant affectueusement. D'autres soupirs ne tardèrent pas à se manifester alors que ses mains se glissaient elles aussi sous mon pull. Entre mes baisers, je lui proposais :

"- Je suis sûr que je peux trouver un moyen de me faire pardonner."

Je sortais une main de sous son pull alors que j'arrivais au niveau de sa bouche, je la capturais vivement pour un baiser passionné et lent. Cela faisait beaucoup trop longtemps que j'étais parti en mission et cela m'avait clairement manqué.

En réponse à mon baiser, il passa son genou contre ma cuisse et j'appuyais un peu plus notre baiser, l'obligeant à s'asseoir sur le bureau derrière lui. Il passa ses jambes autour de mes hanches et nous gémîmes lorsque nos bas ventre se rencontrèrent. Lorsque nous manquions d'air, je relachais ses lèvres et j'attrapais une de ses mains que j'amenais à mon visage. Je commençais à lui déposer un baiser à la naissance du poignet en prenant bien soin de ne pas le lâcher de mon regard fiévreux. Je comptais bien me faire pardonner comme il le fallait. J'embrassais maintenant sa paume, puis j'happais son doigt dans ma bouche, pour le sucer et l'humidifier.

Il se releva de la table puis me poussa de sa main libre vers le lit. Une fois allongé, j'accueillais un second doigt. Il s'installa entre mes jambes et s'affaira de sa main libre à défaire ma braguette avec empressement alors que je m'occupais de la sienne.

Alors que tous vêtements commençaient à devenir superflus, il se pencha pour m'embrasser le torse et l'aine. Un frisson me parcourut le dos et mon sexe pulsait déja ardemment de désir. Ayant toujours sa main en bouche, je la libérais et l'accompagnais vers mon sexe à travers mon boxer. Les yeux d'Iruka lancèrent des éclairs et dans un coup de hanche, je m'appuyais plus sur la pression de sa main. Je soupirais fortement et je contemplais mon amant en prenant la mesure de sa respiration qui se saccadait de plus en plus. Iruka me débarrassa de mon boxer et enleva le sien.

Je l'attirais avec empressement pour le coller à moi afin d'entamer un mouvement de frottement de nos deux bas ventres alors que nous nous embrassions langoureusement. Sous les à coups, nous gémissions de concert. Entendre les sons plaintifs d'Iruka me rendais fou. Il n'y avait pas à en douter, je n'avais pas l'intention d'attendre beaucoup plus longtemps avant d'avoir mon amant en moi.

Je n'en pouvais déjà plus, mon membre étant tellement tendu que c'en fut douloureux. Cet homme était à la fois ma rédemption et ma perte. Cela faisait plus d'un an que ça durait.

"- Viens ... " Je demandais avec empressement.

Pendant qu'il me préparait de ses doigts, je m'amusais à embrasser toutes les parties du corps d'Iruka à ma disposition, ce qui, comme je le savais bien, le rendait empressé et impatient. Je mordillais sa clavicule, endroit très sensible chez lui. Il rua en avant et je souriais perversement, fier de mon petit effet.

"- Si tu continues comme ça, il n'y aura pas de préparation." Grogna t-il en m'offrant une moue plaintive.

Je souriais d'autant plus. J'adorais lorsqu'il me parlait comme ça.

Iruka n'était pas vraiment un dominateur mais quand il perdait les pédales de cette manière, ça me donnait encore plus envie de lui. Car je savais qu'il n'y avait que moi pour le mettre dans cet état de perte de contrôle.

En réponse, j'attrapais ses fesses pour l'appuyer encore plus contre mes hanches, en rythme. Il gémit soudain. Et je me relevais pour l'embrasser avec fièvre et faire taire son gémissement de ma bouche. Il se détacha de mes baisers et alors qu'il ne tenait plus, il empoigna mon sexe tendu dans le même mouvement qu'il pénétrait en moi.

Dans un hoquet de plaisir, il commença ses va et vient tout en me caressant et du fait, je ne cherchais plus à comprendre. Dans ces moments là, c'était Iruka qui menait la barque et moi je ne me préoccupais que de notre plaisir. Je gémissais, j'haletais sous son étreinte. Je le laissais me posséder entièrement.

La tension montait au fur et à mesure qu'Iruka touchait ma prostate. Il accentua encore plus ses coups de hanche et lorsqu'il en ressentit le besoin, il attrapa ma jambe sous la cuisse pour la soulever et la faire plier contre mon torse afin d'avoir un meilleur angle. Je ne cessais dans cette position, d'être traversé de plaisir sous l'attouchement de mon point sensible. Je commençais à violemment trembler sous les assauts du brun et il comprit dans mes gémissement comportant son nom que je ne tiendrais plus longtemps.

Je sentis qu'il était prêt à se libérer dès lors que ses doigts enserrèrent avec force les draps autour de mon visage. Sous une nouvelle poussée, j'explosais entre nos deux corps dans des soufflements hachés et il prit le temps de s'enfoncer en moi quelques fois de plus avant de se libérer aussi dans un gémissement grave.

Alors que je dépliais ma jambe pour la reposer sur le lit, Iruka s'affaissa sur moi alors que son sexe se retirait.

Son corps en sueur et son odeur me rendait euphorique et nos deux torses prenaient le temps de se soulever et de se rabaisser alors que nous récupérions notre souffle. Il rigola doucement dans mon cou et la vibration me fit frissonner.

Je tournais la tête afin d'aller chercher de ma main son visage dans ma nuque que je soulevais pour venir lui voler un baiser fougueux ... Il se laissa complètement faire, encore prit par les vagues de plaisirs qui le traversaient.

Il se redressa ensuite sur ses mains pour accrocher nos regards et me contempler. Nous étions tellement satisfait. Tout ce qui se passait entre nous étaient si facile, si naturel.

Je soupirais en lui replaçant une mèche de cheveux derrière l'oreille :

"- Ce n'est pas souvent que ça arrive... On devrait le faire comme ça plus souvent."

"- J'en serais incapable." Il répondit d'une traite. " Ton cul parfait me rend déjà fou. Je serais incapable de durer aussi longtemps si ça arrivait plus souvent. Tu es tellement serré ... et ça, c'est justement car ça n'arrive pas souvent. "

Je lui offrais un regard plein de connivence ... puis à l'entente de son rire doux et à la vue de son regard plein et satisfait plongé dans le mien, je n'eus aucun doute, j'étais bel et bien convaincu que j'étais totalement pardonné.

J'eus été prêt à devenir un très, très mauvais garçon si cela signifiait devoir se faire pardonner en étant dans les bras et dans le lit d'Iruka.

Je rigolais à ma réflexion et mon vis-à-vis en fut très surpris :

"- Ça aussi, ça n'arrive pas souvent. Je peux savoir ce qui te fait rire ?" demanda-t i-l.

Je répondais :

"- Rien d'intéressant, je réfléchissais au meilleur moyen de me faire pardonner auprès de toi lorsque je n'étais pas sage."

Le brun se releva du lit, complètement nu, et annonça d'une voix graveleuse :

"- Et si on explorait tout ça sous la douche ? Je suis sûr que je pourrais bien te donner un ou deux éléments de réponses..."

Je ne lambinais pas et me relevais en attrapant sa main dans la mienne au passage, me dirigeant vers la salle de bain.

Ouaip ! Définitivement, je serais prêt à tout pour me faire pardonner par mon chunin brun. Peu en importait la cause ... car chaque faveur ou attention qu'il serait prêt à me donner, je la chérirais avec force et tendresse. Jamais je ne lui prendrais plus que ce qu'il désirerait me donner mais il pouvait être sûr qu'en retour, je lui offrirais bien plus que ce que mon corps et ma raison ne pourrait jamais supporter.

XxXxXxXxXxX

Bonjour ! Bonjour !

Voici donc le dernier Bonus de "Le jour où j'ai failli ...", enfin normalement ! :)

On finit sur une note un peu "vanilla"... mais après tout après une relation d'à peu prés un an, ils ont bien le droit nos 2 acolytes.

Alors je sais ce que vous vous dites ... Oh ! C'est fini ! Mais NON ! Car du coup, vous pouvez d'ores et déjà trouvé le TOME 2 "Le jour où j'ai compris ..." sur mon profil accompagné du prologue. Et bien oui, il leur reste des choses à vivre à notre couple préféré. J'espère que ça vous plaira.

Bon, je vous laisse, je vous dis merci pour votre lecture. Dîtes moi aussi si vous avez aimé ce bonus. On se retrouve à côté, sur "Le jour où j'ai compris ..." ! Bises les coupin(e)s !

ET ENCORE MERCI, pour vos follow, vos com et vos votes !

Andywhou0

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