Bonus 1 : un masque solitaire




J'ouvrais les yeux doucement, emplis d'un bonheur post coïtal, et tournais la tête vers mon amant brun allongé près de moi, son bas du corps chastement recouvert du drap, son torse hâlé offert à ma vue. La vie faisait de drôle de choses parfois.

Iruka avança sa main avec précaution et effleura ma cicatrice en partant du milieu de ma joue gauche. Cette cicatrice me balafrait tout le côté gauche du visage et mon œil rougeoyant ne m'apportait que peu souvent de répit. C'était pour cela que je cachais mon visage sous ce bandeau et ce masque. Je savais que certains me prenaient pour un arrogant et mystérieux junin. Mais je n'aimais pas le regard attardé des gens sur ma cicatrice, alors je m'en cachais le plus possible. Je profitais de la caresse fraîche d'Iruka pour profiter de ne pas à avoir mon visage dissimulé dans notre intimité.

Soudain, il brisa le silence :

"- Tu n'aimes pas que l'on te dévisage c'est ça ? C'est pour ça que tu cache ton visage ?"

J'hochais la tête en enfouissant mon visage dans sa main. Il s'approcha de mon corps et je frissonnais quand sa peau touchait la mienne, pour venir embrasser tendrement toutes les parcelles de ma cicatrice, jusqu'à arriver en dessous de mon sourcil. Je n'avais jamais laisser faire ça auparavant, personne n'avait jamais vu mon visage si découvert. Je n'en revenais pas de l'avoir laisser faire, Iruka prenait décidément beaucoup de place dans ma vie dorénavant.

"- Tu es tellement surprenant. Tu te caches, croyant que ta cicatrice mettrais les gens mal à l'aise car trop voyante alors qu'en fait ce qui rend les gens mal à l'aise, c'est de se demander quelle horreur doit se cacher dessous. Alors que non... tu es parfait."

Ses doigts continuaient de caresser mon visage avec douceur.

Un peu apeuré par ses paroles si libérées et les sentiments que cela déclenchait en moi et qui étaient très inhabituels, je soupirais et l'embrassais pour le remercier. Il ferma les yeux de plaisir et j'en profitais pour me reculer de lui, brisant ce moment si agréable pour venir m'asseoir sur le bord du lit, attrapant mon masque à mes pieds, le gardant dans ma main.

Je l'entendis se mouvoir derrière moi lorsqu'il rouvrit les yeux et il me demanda :

"- Qu'est-ce que tu fais ?"

"- Je rentre chez moi." Je répondis bêtement.

Ses bras m'enlacèrent par derrière et son torse se colla à mon dos. Il me demanda à l'oreille, en la mordillant affectueusement :

"- Et pourquoi donc ?"

Je rigolais doucement en baissant la tête et en passant mon bras droit derrière moi pour placer ma main sur son épaule et l'attraper avec ma force et ma vitesse de shinobi afin de l'obliger à le faire passer devant moi, l'installant sur moi à califourchon. Il fut surpris une demi-seconde puis sourit et se colla à moi m'enlaçant à nouveau de ses bras, se cambrant un peu. Je le sermonnais donc :

"- Tu es insatiable. Je te rappelle qu'il y a, à peine, une petite semaine que tu es sortis de l'hôpital et que tu es encore en convalescence d'une blessure grave. Même si je dois reconnaître que tu as remarquablement bien guéri."

Je caressais son flanc, à l'endroit où quelques semaines plus tôt, il avait été grièvement blessé par l'invocation d'Orochimaru lors de notre mission. Il n'avait maintenant plus qu'une cicatrice discrète de cette blessure. J'espérais que la cicatrice dans son cœur créée par le fait d'avoir échoué la mission était bien refermée aussi mais je n'osais lui demander. Je me demandais aussi s'il était toujours en colère contre moi à ce sujet. Je supposais que non quand je prenais la mesure de son corps nu, désireux contre le mien, frissonnant au moindre effleurement de ma part. Mais bon, des fois notre corps pouvait faire des choses complètement contradictoire avec ce que nous disait notre tête alors ?

Il me sortit de mes pensées en répliquant :

"- Je vais bien. Si je peux aller bosser c'est que je vais bien. Si je peux passer la nuit avec toi, j'irais encore mieux. Alors reste."

Il appuya son invitation d'un long baiser passionné, ne me laissant que très peu la possibilité de respirer. Mon ventre commença à se réchauffer à nouveau et je m'inquiétais de l'effet que mon cadet avait sur moi. Je mettais des mots sur cette réaction, ne pouvant presque pas détacher mes lèvres des siennes :

"- Tu es incroyable !"

Il sourit dans notre baiser et je souris en écho. Il poussa mon torse de ses deux mains et m'allongea à nouveau sur le lit. Je lâchais mon masque pour venir caresser son corps et celui-ci tombait minablement à nouveau sur le sol au bord du lit.

La nuit ne faisait apparemment que commencer et la lune n'en serait que la seule témoin.

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Bonne années les amis !

Je suis trop contente de vous partager les bonus !

Merci pour vos commentaires et reviews sur l'épilogue. Le prochain bonus est un peu plus long  promis.

A très vite !

Andywhou0

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