HISTOIRE DE DEUX NOUVEAU-NÉS
Le prince Amulius veut garder le pouvoir. Pour cela,les deux enfants que vient d'avoir sa nièce ne doivent pas vivre .Le prince ordonne à un chasseur d'emmener les bébés hors de la ville et de faire en sorte qu'ils meurent le jour même.
Le chasseur prit le panier d'osier dans lequel se trouvaient les deux bébé et sortit du palais. Il traversa la ville et alla errer pas les bois ,bien loi,là où l'on entendait hurler les loups. Il arriva près d'un fleuve , le Tibre ,qui courait clair et rapide. Non loi du Tibre ,se trouvait une masure, habitée par un homme,faustulus ,qui gardait les porcs du prince. Il dépassa cette maison et remonta le cours du fleuve.
Tout à cours ,sur un monticule, droite, grande,les oreilles en pointe , les yeux luisants comme des charbons, il vit une louve qui le regardait fixement.
<<Voilà ce qui tuera les enfants. Je laisserai tout ici, et dans une heure les enfants seront bel et bien dévorés. Pauvre petits que je les regrette ! Mais il me faut obéir aux ordres que j'ai reçu.>>
Et le vieux chasseur déposa la corbeille parmi les roseaux, su la rive du fleuve, puis retourna en ville .
<< Tout est accompli ? demande le prince.
-Tout est accompli, et pour le mieux .>>
Le prince Amulius fut satisfait, parce qu'il avait la certitude que les fils de la princesse Silvia étaient morts , bien morts .
Mais, pendant ce temps, il se passait une chose étrange dans les buissons près du fleuve. Tous les jours une louve sortait de la forêt, passait devant la cabane de Faustulus, s'approchait de l'eau et restait tapie dans les buissons, toujours au même endroit. Elle restait là pendant un certain temps, puis reprenait le chemin du bois. Tous les jours elle venait, et même plus d'une fois par jour. Un pivert voulais à côté d'elle. Le porcher Faustulus vit passé la louve. Il la vit une fois, puis deux, puis trois. Alors il raconta à sa femme ce qui se passait. Tous deux décidèrent d'aller voir m.
Le jour d'après, Faustulus et sa femme se mirent aux aguets. Et ils virent en effet la louve sortir du bois, s'approcher du fleuve, toute sérieuse, comme quelqu'un qui n'a pas de temps à perdre. Puis elle s'arrêta et se tapit au même endroit que le jour d'avant. Le pivert lui aussi volait autour du buisson, affairé, comme s'il avait là son nid. Après quelques instants, La louve s'en retourna, tranquille et contente.
{Allons voir ce qu'il y a là, proposa la femme quand la louve fut retournée au bois.
-Oui, allons, allons! )répondit Faustulus.
Ils y allèrent. Et parmi les buissons, ils aperçurent, une corbeille d'osier et dans cette corneille quelque chose qui bougeait, qui riait.
((Un bébé, deux bébé ! s'exclama faustulus. Comme ils sont beaux, quelle bonne bête! Que fait-on des enfants ?
-Prenons-les avec nous, dit la femme.
-Bien oui! répondit faustulus, en se grattant l'oreille. Mais ce n'est pas facile! Il faut les nourri, ces enfants ! Et puis, si notre maître apprend que nous avons adopté un enfant et même deux, que dira -t-il ?
-Avant tout, le prince Amulius ne saura jamais que nous avons adopté deux enfants ! Et puis, s'il s'en aperçoit, nous lui dirons que ce sont les nôtres, nous n'avons pas d'enfants, mais nous pourrions aussi bien en avoir !
-Et qui leur donnera à manger?
-la louve, tiens! comme jusqu'à présent. Tu verras que, si elle les trouve devant la cabane, quand elle passe, elle continuera à leur donner son lait. Elle y est attachée, à présent, à ces petits.
Le prochain chapitre tout de suite à Bientôt
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