☀️❌Cream🤍💛
Pourquoi je l'aime ? Huuuuum.. J'sais pas trop. En fait, j'suis juste à l'aise avec lui. J'peux être moi-même sans avoir peur ou honte. Ouais, j'pense c'est pour ça. Je sais que c'est pas le plus gentil des sans. Je sais que d'autres seraient peut-être de "meilleurs candidats" afin d'être mon amant mais je m'en moque. Je l'aime et c'est comme ça tant pis si ça plaît pas à tout le monde.
Je me rappelle, le jour où on a vraiment commencé à se connaître. Cross errait simplement. Je l'avais croisé. Pour tout vous dire, j'étais intrigué. Cross était vraiment un sans complexe pour pas dire compliqué. Il sait combattre son mal mais se laisse tout de même submerger par celui-ci. Je ne le comprenais pas. Il m'arrive donc, lorsque je le croise, de juste faire le fantôme. Je reste au loin et l'observe. Parfois il se passe quelque chose d'intéressant, parfois il ne se passe rien. Je sais que ce que je faisais paraît étrange mais c'était plus fort que moi.
Mais cette fois-ci, je ne fûs pas suffisamment discret. Il m'avait demandé ce que je faisais là et pourquoi je l'observais. Je devinai donc que ses précédents marmonnements étaient sûrement dû au fait qu'il parlementait avec X!Chara. Peut-être à propos de mon sujet. Je n'en sais rien.
J'étais pris au dépourvu à ce moment. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me remarque. Je lui souris poliment avant de m'excuser. Pris de honte, je m'en allai sans même lui laisser le temps de rajouter quoi que ce soit. J'vous jure si je devais vous définir mes sentiments à cet instant ce serait trop compliqué et long.
Depuis ce jour-là, je ressentais un espèce de malaise quand je le voyais. En même temps, j'lui ai jamais expliqué pourquoi j'avais fait ça. Il s'était sûrement imaginé des scénarios étranges. C'est pour ça que je le fuyais en quelques sortes.
Dès que nos regards se croisaient, je jaunissais de honte et détournais le regard. Quand l'on se croisait, je regardais simplement mes pieds puis m'en allais.
Mais lors d'une dispute avec Ink, je décidai de m'isoler. Je me sentais lamentable, misérable. Ouais, moi, le gardien des sentiments positifs... Je gardais tout de même ce sourire scotché au visage. Comme une sorte de bouclier ou je ne sais quoi.
J'étais simplement assied contre un arbre enroulant mes jambes de mes bras et déposant ma tête sur mes genoux. Je regardais le vide tristement et pensif. Je l'étais d'ailleurs tellement que je ne remarquai pas l'aura d'un monstre qui était venu me tenir compagnie. Il était assied de l'autre côté de l'arbre.
Je me rappelle quand j'avais entendu cette voix je ne l'avais pas reconnu. J'étais juste dans la lune. Il m'avait demandé pourquoi je souriais. Je n'avais pas su lui répondre. Aujourd'hui, après réflexion, je pense que c'était parce que je n'osais pas montrer que j'allais mal. Le rôle que j'endossais quotidiennement, il pesait tellement sur moi que j'ai fini par croire que je n'étais que ça : le gardien des sentiments positifs. Je n'étais pas Dream, j'étais seulement cela. Aujourd'hui encore, je regrette de m'être rendu que trop tard que je ne suis pas ce que les autres disent de moi ou veulent que je sois.
Nous discutâmes un moment. Je lui avais parlé de ce qui pesait tant sur moi mais que je gardais enfermer en moi. J'avais la voix tremblante, le sourire toujours aux lèvres et mes larmes qui restaient cachées dans le coin de mes orbites. À ce moment, il vint s'installer à mes côtés et, timidement, il m'enlaça. Ce geste, bien qu'insignifiant pour certains, me fit le plus grand bien. Je fondis en larme. C'est comme si tout ce que j'avais retenu depuis tant d'années ressortait sous forme de larmes.
Pleurer n'est pas signe de tristesse. Pleurer n'est pas signe de faiblesse. Pleurer signifie seulement une détresse émotionnelle.
Je l'ai compris ce jour-là. On peut pleurer car nous sommes triste ou même car nous sommes heureux. C'est juste la façon que notre corps trouve pour extérioriser ce surplus de sentiments. À force de se retenir, tout ne fait qu'empirer.
Seulement le contact des ces os contre les miens fût une libération. Une fois mes pleures cessés, je le remerciai du fond du cœur et lui souris sincèrement.
Je pus voir quelques rougeurs -qui étaient d'ailleurs de couleur violettes- apparaître sur son visage. Ces teintes, bien que très légères et à moitié camouflées par son col roulé, me firent pensées qu'il avait honte. À ce moment, je me dis que je devais le mettre mal à l'aise. Je voulus m'excuser mais ne savais pas si cela était approprié ou même si j'allais paraître insolant. Je ne le dis donc pas.
Je le remerciai une fois de plus de m'avoir écouté. Pour être honnête, je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance. Surtout en sachant qu'il travaillait en quelques sortes pour Nightmare. J'avais peur qu'il me trahisse. Je ne sais même pas pourquoi je lui avais dit tout cela. Je n'avais même pas dit la moitié de ce que je venais de lui révéler à Ink ou même Blue.
Nous restâmes un moment comme cela avant de nous séparer. Un blanc s'installa entre nous deux. Mais, à mon grand étonnement, il n'était guère malaisant. J'irais même jusque dire qu'il était agréable. Il agissait comme le soleil après une tempête : doux, chaleureux et paisible.
Ce jour-là, je le qualifie comme l'un de mes plus beaux souvenirs. Rien qu'en y repensant je souris comme un idiot. C'est juste que... C'était la première fois depuis longtemps, bien trop longtemps, que je disais ce que j'avais sur le cœur. Bref.
Avant de partir chacun de notre côté, on s'était dit que si l'un avait un problème il pouvait toujours venir ici. C'est marrant parce que bah on a fini par simplement revenir régulièrement à cet endroit sans raison. On parlait de tout et de rien. J'ai même pu, en quelques sortes, rencontrer X!Chara. Un peu insolant comme bonhomme mais je sais qu'au fond il est pas méchant. C'est juste qu'il en fait qu'à sa tête donc c'est pas facile pour eux deux de partager ce corps.
Mais un jour, Cross n'était plus autant souriant que d'habitude. Je sais qu'il ne l'est pas beaucoup de base mais habituellement il avait au moins un sourire en coin. Mais là, rien. Il regardait juste le vide et ne disait rien. Je m'étais inquiété. J'ai laissé le temps passer. Sans crier gare, il entama la conversation. Ou alors je devrais plutôt dire qu'il commença un monologue par lequel je ne répondais qu'avec des "Mmhh", "Ah", "Oh".
Cross m'avait beaucoup parlé. Il s'était surtout confié. Il portait un tel fardeau. Je n'aurais jamais pu en douté. Je me sentais tellement mal pour lui. Je regardais tristement le sol alors que nous étions adossés chacun d'un côté de l'arbre. Ce qui m'avait aussi marqué dans ce qu'il m'a dit c'était la fin de son monologue.
C'était totalement contradictoire. Il venait de me raconter son histoire alors je fus pris de court lorsque la fin arriva. Il m'avait juste dit "Dream... Tu sais, je t'aime. "
Je pouvais sentir mon âme se resserrer sur elle-même c'était très douloureux. Je ne ressentais pas la même chose pour mon ami. Je ne répondis pas, l'air désolé. Il comprit vite que ses sentiments n'étaient pas réciproques. Il s'excusa simplement avant de dire que ce n'était rien.
Nous restâmes de nouveau en silence. Après un moment, il prétexta qu'on l'attendait et qu'il ferait mieux de ne pas se mettre en retard. Il me salua avant de s'en aller. Je savais qu'il ne disait pas vrai. Dans tous les cas ça ne changeait rien à la situation actuelle : j'étais seul, avec mes pensées, mes questions mais sans réponses.
Ce jour-là, Cross ne revint plus. Moi, je venais tout de même dans l'espoir de le revoir. Bien qu'il m'aimait d'une manière différente, je voulais tout de même que l'on reste ami. Il était, mine de rien, mon ami le plus cher. Je ne pouvais me résoudre à ce que du jour au lendemain je ne puisse plus le voir.
Je m'étais rendu compte que je tenais plus à lui que ce que je ne pensais au départ. Il était celui chez qui je pouvais trouver une épaule sur laquelle pleurer. Il était celui avec qui je pouvais rire aux éclats pour une simple blague. Il était celui qui effaçait toute ma peine. Il était celui qui me rendait heureux.
Depuis, j'avais arrêté de sourire de nouveau sincèrement. Je m'étais fait à l'idée que tout allait redevenir comme avant. Je n'avais plus mon échappatoire, celui qui me premettait d'être moi-même.
J'étais redevenu le gardien des sentiments positifs et rien d'autre.
J'étais juste fatigué. Fatigué de constamment sourire. Fatigué de me battre avec mon frère. Fatigué de passer du temps avec mes "amis". J'étais fatigué de vivre ma vie. Cette vie qui n'était pas mienne.
Oui, j'aime rendre les autres heureux. Oui, j'aime aider les personnes autour de moi. Mais à quoi bon faire tout ça quand personne ne nous le rend ? À quoi bon s'inquiéter pour le passant s'étant écorché la jambe lorsque personne ne vous le ferait en retour ? À quoi bon avoir des "amis" si pour qu'après ils aillent faire du mal aux personnes qu'on aime ?
Toutes ces questions me tourmentaient. À un tel point que je m'étais mis à jouer le jeu et à me renfermer sur moi-même. Que j'étais seul ou accompagné, je souriais.
Je sais. C'est absurde de se mettre dans un tel état juste par l'absence de quelqu'un dont je me passais jadis. Mais j'avais perdu mon rayon de-.. Non. Mon Soleil.
Il n'y avait plus de lumière dans mon monde. Ce monde n'est même pas miens. Il n'y avait plus de lumière tout simplement. Honnêtement, c'est simple de se renfermer sur soi et de mettre un masque quand notre principal entourage se résume à quelqu'un vide de sentiments et quelqu'un étant littéralement Papyrus. L'un ne s'intéresse pas à vous et l'autre est trop naïf pour remarquer quoi que ce soit.
Ce qui était devenu encore plus compliqué que jamais, c'était de devoir faire face à mon frère qui avait conscience de tout ça. Il avait conscience de mon mal-être. Il savait ce qui me rongeait de l'intérieur. Dès que j'avais le malheur de croiser son visage, que ce soit en cauchemar ou non, il avait ce rictus collé. Il me prenait de gants. Cela signifiait clairement "Je connais tes pires cauchemars, je sais que tu es faible et je m'en délecte"
En parlant de cauchemar, il m'arrivait d'en faire de temps en temps. Heureusement, c'était très rare.
Ces cauchemars faisaient tomber des torrents de larmes. C'était les seuls moments où je pouvais lâcher prise. Je pouvais enfin relâcher toute la pression.
Au bout de longs mois, j'avais commencé à oublier ce défunt ami. Je n'y pensais plus du tout sauf dans mes moments de relâchement, sans mon masque. J'avais pris l'habitude de continuer cette mascarade. J'étais habitué au fait que j'avais tué Dream. J'avais fait revivre le gardien des sentiments positifs et cela était mieux ainsi.
Mais alors que je pensais que ma vie pourrait de nouveau continuer ainsi sans tracas, il est revenu. Car oui je continuai tout de même de passer en coup de vent à ce sublime endroit. Je ne voulais pas souvent y rester longtemps car il allait faire sortir de terre un mort qui devait y rester.
C'est alors que moi, le gardien des sentiments positifs, je passai un jour comme les autres voir cet endroit. Ce n'était en réalité pas un jour comme les autres.
Alors que j'apparaissais pour la millième fois ici, je pûs sentir un couteau venir se placer à toute allure sous ma gorge. Je me crispai soudainement et ne bougeai point. Après quelques secondes de réflexions, je fis discrètement apparaître une de mes dagues avant de l'attraper par le bras. Je le fis passer par dessus mon épaule et le mit à terre. Je plaçai désormais à mon tour mon arme sous sa gorge.
Un petit marmonnement plaintif exprimant un mal de dos et comme quoi je ne l'avais pas loupé se fit entendre. La personne en face de moi n'était pas n'importe qui. Je le questionnai sur sa venue. Il me répondit simplement que cela serait plus agréable de discuter sans être menacé.
Je m'excusai puis m'assieds en face de lui. Une fois qu'il fût convenablement mis nous discutâmes. Mon visage ferme, rude et imperturbable ne le mettait pas des plus à l'aise. J'en étais totalement conscient mais je ne sais pourquoi je ne pûs m'empêcher de garder cette expression. Après réflexion, je me dis que c'était certainement que je ne voulais pas le laisser voir que son absence m'avait affectée.
Il s'était excusé auprès de moi. Au bout d'un moment, il m'avait demandé timidement si il pouvait me prendre dans ses bras.
Le fait qu'il se comporte avec moi comme avec un passant dans la rue me déchira l'âme. Tous ces mois passés ensemble, réduits à néant. Nous étions redevenus ce que nous étions jadis. Nous étions le sans d'un AU vide se nommant X-tale pour l'un et le gardien des sentiments positifs pour l'autre.
Mon visage s'adoucit en entendant cela et je lui répondis que bien sûr que oui il en avait le droit. Il me prit dans ses bras. Il me remercia et je lui répondis que c'était tout à fait normal. Je lui rendis son étreinte -mais avec moins de force. Nous restâmes sans bouger plusieurs minutes durant.
Je pense que c'est à ce moment que j'ai commencé à tomber amoureux. C'est le fait que nous avions pu retisser des liens qui fit que je commençais à m'imaginer Cross comme mon futur amant. Oui j'ai dû endurer tout ça avant de tomber sous son charme. D'ailleurs aujourd'hui je me demande encore comment cela se fait que je ne suis pas tomber amoureux de lui plus tôt.
Cupidon n'a certainement pas lancer ses deux flèches en même temps. Ou alors la mienne a fait un grand détour. Tout ce que je sais c'est qu'elle était très en retard. Beaucoup trop en retard à mon goût.
Bon où en étais-je ?. . . . Ah oui ! Lorsque je suis tombé amoureux.
À partir de ce jour-là, nous recommençâmes à nous revoir régulièrement. J'avais retrouvé mon petit coin de paradis. J'avais retrouvé une partie de moi. J'avais retrouvé la personne que j'aimais. C'était cette personne qui hantait mes nuits durant mes rêves autant bons que mauvais. C'était cette personne qui me faisait rire aux éclats. C'était cette personne que j'admirais. C'était cette personne que j'aimais amoureusement.
Mais j'avais refusé ses sentiments et il ne m'aimait certainement plus. Même si cela est bien dommage je m'y fis rapidement. Je l'aime et lui m'aimait. C'est moi qui ne m'en étais pas rendu compte suffisamment tôt. J'assumais totalement cela et les conséquences de mes actes. J'avais souffert et ça n'allait pas recommencé. Je préférais profiter de ce que j'avais déjà plutôt que de me détruire à rêver de plus.
Nos rencontres étaient légèrement plus ambiguës au bout d'un certain temps. Après ce n'était peut-être qu'une impression. Alors que les jours passèrent, nos rencontres changèrent légèrement de cadre. Passant de l'excuse du j'vais faire un tour à désolé j'ai quelque chose d'important à faire. Il nous arrivait de passer d'AU en AU et de nous éclaté comme jamais. Bien sûr nos petites rencontres habituelles étaient toujours d'actualités mais ce n'était pas constamment le cas.
Il me faisait me sentir jeune pour la première fois de ma vie. J'étais en train de rattraper une enfance inexistante. C'était très gratifiant. Ça l'était encore plus en prenant en compte que cela se passait avec lui. Il nous arrivait de passer dans des AU's faire quelques bêtises sans grandes conséquences ou d'y aller dans un AU -souvent le sien ou Outertale- de se coucher par terre et de s'inventer des scénarios sans but.
L'un d'entre m'a d'ailleurs beaucoup fait rire. Il avait simplement commencé en me demandant d'imaginer si j'étais une nourriture laquelle je serai. Je lui avais naturellement répondu les tacos de Blue avant de lui retourner la question. Il me répondit une pomme d'amour. Suite à cela il me demanda ce qu'il se passerait si quelqu'un me mangerai. Bien évidemment j'avais répondu que cela lui serait fatal. Lui avait blagué en disant qu'il se retrouverait avec la même dentition que Fell. Et ensuite on a continué comme ça un long moment. C'était hilarant.
J'suis plutôt nostalgique de ces histoires. J'aime bien me les refaire dans ma tête. Si un jour je devais m'occuper d'enfants, je leurs conterai ces petites histoires. J'espère qu'ils apprécieront autant que moi. D'ailleurs je me demande si Cross s'en souvient encore. Moi je suis très attaché à mes souvenirs bons ou mauvais. Ce n'est que rarement son cas et je peux le comprendre... Excusez-moi je divague.
Je vous avoue que les jours défilèrent simplement. Je n'ai pas grands choses à vous raconter d'intéressants par rapport à tout ça. À part peut-être un point. Je ne suis plus très sûr de comment ça s'appelle. Ça devait être in zone friend ou quelque chose dans ce genre. Pardonnez-moi je n'utilise pas vraiment ce mot. Pour faire simple c'est lorsque tu attends une relation plus qu'amicale avec quelqu'un mais que cette personne refuse que vous soyez plus que des amis.
Cross ne me l'avait pas vraiment fait subir. C'est juste que parfois, il lui arrivait de me définir comme un "ami", "bro", "poto", "dude" et j'en passe. Cependant, il m'avait révélé bien plus tard que certains étaient simplement de tiques de langage. Les autres étaient cependant là pour essayer d'estomper sa déclaration quelque peu catastrophique.
Étrangement, nous n'avons jamais vraiment fait de déclaration et de mise en couple officielle. On était un couple mais qui ne s'était jamais mis ensemble. En réalité, c'était Ink qui me l'avait fait remarqué. Je sais c'est étonnant. Il dessinait pendant que je divaguais. Je lui parlai de Cross et de mon amour envers lui. Je savais que c'était une émotion qu'il ne pouvait pas ressentir réellement et qu'il n'avait d'ailleurs jamais ressenti celle-ci. Mais malgré tout je voulais lui en parler. J'étais au courant que quand il dessinait il écoutait à moitié donc ça m'arrangeait. D'ailleurs je ne lui avais jamais révélé que je parlais de Cross. Lors de cette conversation il m'avait demandé si c'était sa mémoire qui lui jouait des tours ou non car il n'était plus sûr de si j'étais en couple avec celui-ci.
Évidemment j'avais médité à propos de ce sujet. Je l'avais retourné de toutes les façons possibles et inimaginables. J'en conclus que Ink avait en partie raison. Notre relation se rapprochait très fortement d'une relation amant et amant. Par très fortement je veux dire qu'un passant dans la rue aurait pu croire que nous étions ensemble.
Suite à cette réflexion je me mis à possiblement espérer quelque chose avec lui. Sur le moment j'avais très honte de cela. Mais avec du recul cela n'avait pas lieu d'être. J'avais le droit de m'imaginer quelque chose avec lui. Je ne faisais rien de mal. Malheureusement ce n'était pas ma mentalité d'autre fois.
En même temps c'était sûrement la première fois que je tombais amoureux. C'était nouveau pour moi et les choses nouvelles je n'y étais plus trop habitué depuis bien longtemps.
Puis d'un coup BOOM on a fini officiellement ensemble !! Excusez-moi pour ce manque de sérieux haha !! Bon ce jour-là n'était clairement pas différent des autres. On était en train de se chamailler de manière dramatique. C'était sympa. Soudainement, je me retrouvai coucher sur le sol avec Cross debout à mes côtés en criant louanges à sa victoire.
Une fois qu'il eût fini il me tendit sa main en me proposant son aide. Je lui avais répondu ironiquement que c'était galant de sa part en prenant sa main. Mais je le tirai vers le sol avant d'inverser la situation et de lui apprendre qu'il ne fallait jamais baisser sa garde. Il s'avoua vaincu. Malgré cela il fit la même que moi précédemment mais lui m'immobilisa au sol. Je fis mine de bouder. Nous restâmes donc en silence un long moment. Nous nous regardâmes dans les yeux. Je me rappelai qu'il avait désserré son étreinte à cet instant. J'aurais pu m'échapper mais je ne l'ai pas fait.
Ce que je vais dire peut certainement paraître cliché mais c'est ce qu'il s'est passé et je ne m'apprête pas à changer ce moment. Il compte beaucoup pour moi.
De ce que je me rappelle, ces joues étaient devenues d'une légère couleur lilas. Il s'était rapproché de mon visage. Il était à quelques centimètres de moi. Je n'aurai jamais cru que quelques centimètres pouvaient être aussi frustrant. Il ne restait presque rien avant qu'il ne m'embrasse. Mais il n'avait pas l'air de vouloir combler cette espace. Je vous avoue que suite à cela j'agis sans réfléchir.
Je vîns combler ces quelques centimètres.
C'était extrêmement plaisant. Je reculai ma tête afin de la recoller au sol. Pour dire vrai, je ne m'attendais pas à ce que Cross suive ma tête dans ce mouvement. Il prolongea donc le baiser. Comment expliquer que je fonctionnais à moitié à ce moment. Je n'arrivai pas à emmagasiner ce qui était en train de se passer.
Ce baiser se suivit de moi qui était totalement gêné, au passage je n'arrivais même pas à former une phrase correctement à cause de mes bégaiements, et de Cross qui me traitait de citron. Il trouvait d'ailleurs un malin plaisir dans le fait de me taquiner. Aujourd'hui encore ça n'a pas changé.
C'est comme ça que j'ai fini avec lui. Avec la personne que je peux qualifier de mon seul et unique amour, de l'amour de ma vie. J'espère n'avoir pas trop divaguer. C'est juste que je ne pouvais rien retirer. Ce n'est pas la même sans l'intégralité de ce que vous avez lu. D'ailleurs petite parenthèse mais excusez-moi pour les fautes, ce n'est pas mon fort.
Ce n'est pas tout ça mais Cross m'attend pour y aller dormir depuis un moment. Il doit se demander ce que je fais. C'était très agréable de partager mon unique histoire d'amour avec vous. J'espère que vous avez ressenti autant de plaisir en lisant que moi en vous racoutant tout ça. Si ce n'est pas le cas je suis désolé pour vous. À peut-être une prochaine fois !!!
Alors que Dream alla rejoindre son amant, vous pouvez entendre au loin quelqu'un. "Qu'est-ce qui t'a pris autant de temps citron ?"
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