- Zéro jour sans amour -

(Classée mature)

« L'amour fou vous prend aux tripes. Il vous retourne les idées, vous dévore de l'intérieur.
Mais il vous rend vivant. Il vous fait vivre les meilleures sensations.
Quand une seule personne peut, d'un simple geste doux, faire disparaître chacune de vos angoisses, cette personne est probablement celle de votre vie. Car voir une personne comme la seule et l'unique, est une des nombreuses définitions de l'amour. L'Amour avec un grand A. »

Deux corps masculins enfouis à moitié sous des draps. Une main blanche qui parcourait un dos nu tatoué et à la peau bien plus sombre.

- Quand je lis ça, j'ai presque envie de pleurer. Je sais que c'est impossible, mais dans ton texte, j'ai l'impression que ces mots, tu les as écrit pour moi.

Guillaume baisa l'épaule d'Anys, puis caressa sa joue du bout des doigts. Un seul regard tendre de la part du beau brun et il fondait. Guillaume l'aimait à un point inimaginable. Le seul et l'unique pour lui. La preuve en était ces mots couchés sur un simple bout de papier.

- Et qui te dit que ce n'est pas le cas ? le taquina Guillaume en s'affalant un peu plus sur le lit.

- Parce que sinon, tu aurais parlé de tes sentiments... Quand on fait l'amour.

- Mais, c'est prévu. D'ailleurs, je vais avoir besoin de toi pour m'aider sur ce point.

Le blond se mordit les lèvres, attendant de voir comment son amant pouvait réagir à ses avances. Anys fit comme si de rien n'était et reposa la feuille de brouillon sur le guéridon. Allongé sur le ventre, son corps fut envahi par la chaleur du désir. L'homme nu contre lui l'invitait à la luxure.
Les deux amours s'appelaient silencieusement et aucun ne pouvait y résister.
Sans un mot, Anys rapprocha ses lèvres des siennes et les scellèrent ensemble. Un baiser doux. Un baiser qui voulait dire « Je t'aime ».
Guillaume se sentit devenir plus lourd dans ses bras et posa son front contre le sien après avoir repris son souffle.

-Fais-moi tiens encore une fois.

Anys sourit et consentit à lui offrir ce que tous deux voulaient follement. Il l'embrassa de nouveau puis chaque zone qu'il savait sensible. Derrière son oreille, le coin gauche de sa mâchoire, l'entièreté de sa nuque, ses clavicules... Il descendait à chaque fois un peu plus.

- Tu parles comme tes personnages. déclara Anys entre deux baisers, non sans un autre sourire.

- Je m'inspire d'eux et de cette situation. Mais aussi de tout ce que tu me fais ressentir.

Le brun écarta les draps du lit pour mieux observer et aimer celui qu'il avait devant les yeux.
Son regard bleu qui ne cessait d'être amoureux. Sa chair blanche qui se couvrait de frissons. Ses cuisses qui s'écartaient outrageusement pour l'accueillir.

- Aime-moi Anys... souffla Guillaume, bouillonnant de désir.

Il n'hésita pas et fondit contre lui. Ses baisers étaient chauds, ardents. C'était délicieux. C'était doux. C'était... L'amour. Sans plus s'attarder sur le fait de le préparer -tous les deux étant habitués-
Anys releva ses jambes et pressa son sexe contre son intimité.
Guillaume ferma les yeux en sentant son compagnon glisser délicatement en lui. Il se laissait aller par le ressenti, cherchant malgré lui, les mots qui pourraient au mieux décrire toutes ces sensations. Anys se redressa, frissonnant. Ses muscles semblaient tendus face à son désir de garder le contrôle. Il ne voulait pas que ça s'arrête.

- Regarde-moi, mon ange.

Guillaume sentit la chaleur du plaisir grimper en lui quand les yeux de son amant croisèrent les siens.
Anys profita de la contemplation de son amant pour bouger. Il ressortit et entra de nouveau en lui, leur arrachant tous deux des gémissements.

- Encore... haleta Guillaume, les joues bouillantes.

Anys recommença, mais pour aller plus en loin en lui, cette fois.

- Fais-le encore, Anys...

Ce dernier lui assimila un autre coup, les reins en feu. Il appréciait tant de voir le corps du blond se raidir à chacun de ses assauts et son regard bleu presque suppliant d'aller et venir en lui.
Ses bras tremblaient sous l'effort qu'il faisait pour se tenir au-dessus de lui.

- Viens... Viens contre moi. bredouilla le blond, ses doigts tremblant d'excitation sur les épaules de son compagnon.

Le brun y consentit et dégagea les quelques mèches collées sur son front puis embrassa son cou et s'y lova tendrement. Il continuait de glisser à l'intérieur de lui, toujours un peu plus loin, déclenchant une multitude de sensations.
Guillaume ferma de nouveau les yeux en sentant le sexe de son partenaire s'enfoncer en lui dans un mouvement de va-et-vient.

- Prends-moi... Plus fort... Anys... soupira Guillaume en s'offrant de plus belle aux assauts langoureux de son petit-ami.

- Putain... Mon ange... T'es trop bon... jura Anys dans sa langue natale.

Guillaume connaissait ces quelques mots par cœur, tant il les avait entendus. Il esquissa un léger sourire, qui se transforma en cri de surprise, puis de plaisir quand Anys accéléra progressivement le rythme.
Ses doigts se perdirent dans les boucles du brun, après descendirent, cherchant le contact de sa peau contre la sienne. Se laissant aller, il griffa les ailes d'ange dessinées dans le dos de son amant.

-Anys... Anys, je vais... Jouir !

L'orgasme soudain, surprit Guillaume par sa puissance. Une onde de délice le submergea et des frissons de bien-être traversèrent sa colonne vertébrale, jusqu'à exploser entre ses tempes, lui faisant voir des étoiles. Anys s'agita encore quelques instants, fiévreux, gémissant, nerveux, pour être ravagé par le plaisir à son tour. Il s'arrêta enfin et l'étreignit avec force, la respiration encore lourde. Après quelques secondes, il le libéra pour s'étendre sur le lit à ses côtés.

- J'espère que je t'ai inspiré... plaisanta Anys, avec un lourd soupir.

- On ne peut pas rêver mieux comme source d'inspiration.

Les deux jeunes hommes rirent doucement, essoufflés. Leurs cœurs battaient à tout rompre et ils s'échangèrent un regard amoureux.
Anys leva sa main vers le visage de son amant et le caressa avec tendresse.

- Seni seviyorum, aşkım. déclara-t-il, les yeux encore brillants de désir.

- Je t'aime aussi. Tellement. compléta Guillaume, rapprochant son visage du sien.

Anys se mordit les lèvres, incertain, et s'assit pour fouiller dans le tiroir à côté de lui. Curieux de nature, Guillaume s'assit à son tour pour mieux observer ce que son petit-ami avait entre ses mains.

- Je ne voulais pas vraiment te le demander comme ça. Mais je pense que c'est le bon moment.

Le jeune homme sourit bêtement en voyant qu'il tenait une petite boite en velours vert. Pour le faire un minimum en bonne et due forme, Anys descendit du lit et s'assit à même le parquet de la chambre.

- Peut-être que le cadre n'est pas idéal. Peut-être que j'aurais au moins dû attendre ce soir pour te le demander, mais je crois que je suis trop impatient pour ça. Tu me connais.

Guillaume hocha simplement la tête, des larmes commençant à apparaître dans le coin de ses yeux.

- Guillaume, mon ange, mon amour... Je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne. Avec toi, je ressens tous les jours, des choses que je ne soupçonnais même pas. Quand je suis avec toi, j'ai l'impression de retomber un peu plus amoureux à chaque seconde. Tu es mon amour avec un grand A. Le seul et l'unique pour moi.

Guillaume l'invita à remonter sur le matelas en attrapant son poignet libre et s'assit sur ses cuisses.

- Elle est... Magnifique.

- C'est toi qui es magnifique, Guillaume.

- Tu deviens tout mielleux... se plaignit ce dernier en enfilant le bijou à son doigt avec une joie certaine sur le visage.

Le brun esquissa un sourire et embrassa le bout de son nez.

- Allonge-toi, je t'apporte le petit-déj'. demanda-t-il, en lui assénant un baiser sur l'épaule.

Son nouveau fiancé s'exécuta, ne prenant pas la peine de remettre les draps en place ou simplement sur lui.

- Il faut vraiment que je te demande de me faire l'amour plus souvent...

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