Chapitre 12

Aaravos déposa sa coupe de vin sur le comptoir avant de s'excuser à ses compagnons. Il n'avait pas apprécié l'interruption du jeune homme, mais son but n'avait pas été de le faire pleurer. Il était mieux d'aller le voir là, avant de se réveiller le lendemain pour constater sa fugue. Il gagna la porte de la chambre du garçon et cogna quelques coups.

"Noatak, c'est Aaravos. Je peux entrer?"

Il entendit une toute petite voix dire oui et il tourna la poignée. L'oméga était dans le lit à sécher ses larmes du revers de sa manche. Il serrait son ours en peluche contre lui.

"Il y a un problème monsieur?" Dit le garçon en baissant la tête pour la déposer sur celle de l'ours.

"Noatak, je suis désolé pour tantôt. Je suis venu te dire bonne nuit."

"Merci monsieur."

Le fait que le garçon l'appelle monsieur le fit énormément souffrir. Il ne voulait pas être un monsieur pour l'inuit. Il voulait être ami.

"Noatak, tu peux m'appeler Aaravos." Lui rappela-t-il avant de fermer la porte et venir s'asseoir sur le lit pour être plus proche.

Mais l'autochtone tournait la tête pour ne pas le regarder.

"Quelle était ta question? Je peux y répondre tu sais."

Il jouait sa diplomatie du mieux qu'il pouvait pour retrouver la confiance de son colocataire. Celle-ci fonctionna, car Noatak se tourna doucement vers lui.

"C'est juste que... j'ai vu une amie tantôt."

"Une amie?"

"On allait à l'académie ensemble."

"C'est bien. Vous avez beaucoup discuté? Ça t'a fait plaisir de la voir?"

"Oui, mais... son alpha est arrivé et il... il lui a fait mal en la tirant par le bras et il s'est fâché contre elle et l'a... insulté. Mais elle avait sa marque dans le cou et son bébé dans le ventre. Pourquoi il a fait ça?"

Aaravos observa le garçon qui se grattait le bras en attente d'être éclairé.

"Car visiblement, cet homme considère ton amie comme une personne de moindre intérêt. J'en suis navré pour elle."

"Mais il l'avait marqué. Elle avait sa marque dans le cou. Il devrait l'aimer alors."

Il fronça les sourcils en dévisageant le garçon couché dans le lit.

"Noatak..."

"Ils sont des âmes-soeur! Les âmes-soeurs s'aiment. Il n'avait pas l'air de l'aimer et elle non plus!"

Mais qu'est-ce qu'on leur apprenait à cette académie de malheur?

"Noatak. Ça ne fonctionne pas comme ça."

"Mais si, c'est quand..."

"C'est quand rien du tout. Noatak..." mais Aaravos ne trouvait pas les mots pour continuer.

Il devait convaincre son père de lui laisser les commandes des académies au plus vite. Ils bourrent le crâne des omégas de mensonge les plus grotesques.

"Noatak, je veux que tu sois très attentif à ce que je vais te dire. Tu as tort. Ce qu'on t'a appris à l'académie n'est rien d'autre qu'un paquet de menterie. Il y a bien un lien qui se développe entre les omégas marqués et leurs alpha, mais ce lien est des plus malsains. Il n'implique aucun amour, que du malheur."

"Mais, on m'a dit que..."

"Noatak, oublie ce qu'on t'a dit. Écoute moi. Tu as confiance en moi?"

Le petit hocha la tête doucement. Oh bien, il n'avait pas tout gâcher en ce montrant désagréable tantôt.

"Lorsqu'un oméga est marqué, il devient dépendant de l'alpha qui a laissé sa marque. Ses phéromones seront une nécessité pour lui ou elle. Ce qui veut dire, que s'ils sont séparés, l'oméga tombera malade. Puis, si son alpha ne revient pas près de lui, il mourra. C'est le seul lien qui est créé. L'unique."

"Et l'amour?"

"Les plus chanceux s'aiment, mais les autres non."

"Alors pourquoi il a marqué Jordane si c'était pas pour l'aimer?"

"C'est triste, même très triste, mais... il voulait juste s'assurer qu'elle ne le fuit jamais. Qu'elle reste à ses côtés peu-importe ce qu'il lui ferait."

"Alors on devient pas amoureux?"

"Non. Aucunement. Peut-être, si les deux personnes ont des points communs et développent une vraie attirance, mais sinon... non. J'aimerais vraiment beaucoup aider ton amie, Noatak, mais je ne peux rien faire. Si je dénonce cet alpha pour violence conjugale et qu'ils sont séparés, ton amie mourra. Je ne peux l'envoyer en prison ou héberger cette femme et la cacher ici. Son corps ne réagirait pas bien à l'absence des phéromones de son alpha. Elle tomberait malade et mourrait. Je suis désolé."

L'oméga baissa la tête laissant une larme couler sur sa joue.

"Tu comprends maintenant, pourquoi je refuse de te marquer? Pourquoi je veux que tu portes ce collier en signe de liberté et de protection. Tu n'as aucune envie d'être marqué, Noatak. Aucune envie."

Il observa l'inuit hocher doucement la tête. L'alpha vient passer ses mains dans les cheveux de l'oméga et libéra son front pour l'embrasser à cet endroit.

"Ni pense plus. Tu es en sécurité ici. Je vais trouver un moyen de rétablir l'ordre dans les académies. Je joue les intéresser depuis assez longtemps. Si mon père gagne ses élections et il est bien partie pour les gagner, il devra s'enlever une charge de travail et j'espère qu'il me confira les académies. Ensemble, avec ton expérience et ton vécu, nous pourrons rétablir les faits auprès des tiens. En attendant, dors. Tu dois être épuisé."

Aaravos se leva et se dirigea vers la porte de la chambre avant d'entendre la petite voix de Noatak.

"Merci. Merci de ne pas m'avoir marqué et de m'avoir acheter ce collier."

Aaravos lui sourit doucement.

"De rien. Dors maintenant. On s'en reparlera demain."

***

Il lui était impossible de dormir après ses révélations. On lui avait donc menti toute sa vie. Il avait été persuadé que tous les omégas sélectionnés par un alpha avait trouver le bonheur et l'amour, mais finalement, tout cela n'était qu'un horrible mensonge.

Il fit le saut en entendant la porte de sa chambre s'ouvrir. Aaravos était partie depuis une minute, avait-il oublié de lui dire quelque chose? Il se redressa dans son lit et ferma les yeux sous l'éclat de la lumière qu'on venait d'allumer et qui lui brûlait la rétine.

"C'est pas les toilettes ici?"

Noatak ouvrit les yeux pour voir un alpha qui observait la chambre surprise.

"Vous vous êtes trompez de porte monsieur. C'est la troisième. Ici c'est ma chambre."

L'alpha tourna son regard vers le garçon dans le lit. Il huma l'air un moment avant qu'une lueur lubrique apparut dans ses yeux. Noatak se mordit la joue, ses suppresseurs ne faisaient plus effet?

"Oh, salut mon mignon, ta raison, je me suis tromper de pièce, mais j'ai visiblement trouvé mieux."

L'alpha entra dans la chambre et referma derrière lui avant de se diriger vers l'inuit qui porta sa main à son cou. Le collier était toujours là, mais la clé était dans sa table de chevet. Si facile à trouver.

"N'ai pas peur mon mignon, je ne te ferais aucun mal."

"J'aimerais que vous sortiez de ma chambre, s'il vous plaît."

L'alpha vient s'asseoir sur le lit à l'endroit exact où Aaravos s'était assis quelques minutes plutôt.

"S'il vous plaît." Répéta Noatak paniqué.

"Chut. Laisse-moi sentir tes phéromones encore une fois."

L'alpha lui agrippa le bras avant de le tirer vers lui. Apeuré, des larmes se mirent à couler sur les joues du garçon.

"Si vous me faites mal, je le dirais à Aaravos et il ne sera pas content." Plaida Noatak avec espoir qu'on le lâche.

"Aaravos? Oh, mais il sait que je suis là, ne t'en fais pas. C'est lui qui m'envoie. Il te trouve pas assez soumis, alors il ma demander de m'occuper de ton cas."

"Vous mentez. Aaravos aurait jamais dit ça. Au contraire, je suis trop soumis selon lui!"

"Vraiment? Voyons voir ça."

L'homme grimpa encore plus sur le lit et viens enlever la couverture qui recouvrait l'oméga. L'alpha vient plonger sa tête dans son cou pour continuer de le renifler.

"Où as tu caché la clé de ton collier dis moi?"

"C'est... Aaravos qui là." Mentit Noatak tentant de se déprendre.

Il sentit les dents de l'homme mordiller sa mâchoire et il se débattit encore plus, allant jusqu'à griffer et frapper l'homme à la tête.

"Lâchez-moi!"

Visiblement mécontent, l'homme s'éloigna pour passer une main autour de son cou et le plaquer sur le lit.

"Tu vas la fermer, oui."

Avec de la difficulté à respirer et les larmes inondant ses joues, il tenta des coups de pied peu efficaces pendant que l'homme descendait ses mains baladeuse sur son intimité.

"Continue de dégager tes phéromones de panique. Ça m'excite, tu vois."

Il sentit la main de l'homme glisser sous son pantalon pour venir effleurer ses fesses. Il aurait aimer crier, mais il était juste incapable de reprendre son air. Il allait s'évanouir et il serait au final aussi impuissant qu'il l'était en ce moment. Pourtant il sentit l'homme le lâcha et le corps lourd s'enlever de sur lui. Il tenta de reprendre son souffle et tourna la tête vers les deux alphas.

Les yeux brillant d'Onyx n'inspiraient que la mort et le filet de sang qui coulait de sa lèvre ne lui offrait qu'un côté encore plus sexy. Son agresseur pour sa part était maintenant au sol un œil fermé et maugréant.

"Tu te prends pour qui, de te donner le droit de le toucher ainsi! Nous allons t'intenter un procès, pauvre minable! Aaravos et moi te détruiront pour qu'il ne reste plus rien de ton nom et ta famille."

Noatak se leva du lit d'un bond pour venir se cacher derrière Onyx en pleurant. Il avait si peur. Pourquoi devrait-il être aussi faible? En larme et en pleine crise, il ne compris rien de l'échange que les deux hommes eut. Il aperçut à peine l'époux de son alpha remettre au sol son agresseur qui avait cru l'emporter dans un combat singulier. Sans succès, Onyx était beaucoup trop fort et enragé. D'ailleurs il semblait retenir ses coups, car vu la lueur assassine dans ses yeux, il aurait pu tuer.

Sa crise de larme ne termina que lorsque l'autre alpha quitta la chambre et qu'Onyx vient l'asseoir sur le lit pour lui parler doucement.

"Tout va bien, Noa. Il est parti."

Mais l'inuit se laissa emporter par des hoquet de tristesse et se sentit bien qu'après plusieurs minutes coller au torse d'Onyx qui lui flattait les cheveux.

"Il va le regretter très cher. Je te le promets. Attend que je prévienne Aaravos et tu n'entendra plus jamais parler de lui."

"Merci."

"Oh mon petit, tout va bien. Je suis là. Je..."

Noatak se décolla un peu de lui pour essuyer ses larmes avant de se tourner vers l'alpha qui l'observait curieusement. Pourquoi Onyx n'avait pas fini sa phrase?

"Où t'a-t-il touché?" demanda la voix caverneuse, mais lourde de l'homme.

L'autochtone baissa le regard honteux. Il n'avait même pas réussi à l'arrêter ne serais-ce qu'un instant tellement il avait été faible.

"Il... il m'a embrassée ici et... à mis sa main..."

Mais les larmes commençaient à couler. Il sentait encore les mains de cet homme sur son corps et... il reconnecta avec la réalité sentant les douces lèvres d'Onyx sur sa mâchoire à l'endroit exact qu'il avait pointé.

Tout doucement, il se sentit coucher sur le lit, pendant qu'Onyx léchait, embrassait et suçait le coin de sa bouche. Oh. C'était si différent, doux et délicat que la dernière fois. Même la main d'Onyx sur sa hanche était posée avec douceur.

"Où t'a-t-il touché encore?"

Noatak avait les yeux grands ouverts, les bras repliés sur son torse et sans oser bouger. S'il disait les fesses, il allait lui toucher les fesses? Il avait soudain envie qu'on lui touche les fesses.

"Je... les fesses..." Dit-il avec espoir.

Il se fit de nouveau attaquer de baiser dans le cou comme si Onyx tentait de chasser chaque parcelle de peau de l'homme. Une main ferme vient lui flatter le fessier en faisant sursauter Noatak qui commençait à avoir de plus en plus chaud. Il appréciait de plus en plus se contact, il sentait son corps en ébullition et il donnerait tout pour avoir plus.

"Euh... sa main était sous mon pantalon." Dit-il rempli d'espoir un moment.

Onyx se redressa sur le lit pour fixer Noatak dans les yeux. Un désir brûlant habitait ses pupilles et Noatak gémit d'envie devant ce visage sensuel. Une pensée lui traversa l'esprit. Il voulait qu'Onyx le prenne. Là. Maintenant.

La bouche ď'Onyx se colla soudainement à la sienne et si au début l'inuit ne savait quoi faire, il participa vite au baiser l'esprit embrumé de désir. Comment cet homme faisait pour être autant sexy. C'était son premier baiser, et il sentit mille feux d'alerte se réveiller dans son corps et particulièrement dans le bas de son ventre. Une main ferme serra son fessier et ce ne fut qu'à se moment qu'il réalisa qu'Onyx avait lui aussi braver le rempart de ses vêtements pour un contact peau à peau. Voilà, il ne restait plus un seul endroit que son agresseur avait touché qui n'avait pas été nettoyé par le corps d'Onyx.

Il ferma les yeux, profitant de toutes les saveurs, toucher et nouvelle sensation qui naissait dans son corps et fut frustré lorsqu'Onyx se redressa d'un bond sur le lit en se prenant la tête.

"Merde. Je suis désolé. Je... je dois retrouver Aaravos."

Il sortit du lit incertain et visiblement l'esprit troublé, puis il quitta la chambre avant que Noa ne puisse tenter de l'arrêter.

😈

Commençons depuis le début, ne vous excité pas trop 😏

Content de la conversation entre Aaravos et Noatak?

Voilà pourquoi il ne faut jamais marquer un oméga 😠 ça ne créer pas des âmes-soeurs, mais des dépendance mortel🙄

On est tous d'accord qu'Aaravos aurait du lui expliquer ça le jour 1, mais il ne pouvait pas savoir que Noatak était autant à côté de la vérité 🤷‍♂️

Maintenant parlons de ce charmant Onyx 😏

Notre héro national qui vient sauver Noatak d'un invité qui a voulut profiter de plus que le petit party à l'étage 😈

Mais Onyx 😱 tu es marié!!! Que fais-tu à notre petit oméga 🤫

Et si Aaravos venait à l'apprendre 😈 vous croyez qu'il réagirait comment.

Que du drama, j'aime ça 💅

Vous êtes de plus en plus bon à réaliser mes défis!!! Allons-y pour un difficile 😏 du moins, je l'espère 😅

400 votes en tout.

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