Je m'engouffre dans cette énorme bâtiment accompagné de Lola qui elle est juste plus que soulagé d'être enfin arrivés.
Pour ma part je suis juste heureuse de ma nouvelle vie, loin de cette homme qui m'a fait t'en de mal.

Néanmoins je n'ai jamais été aussi loin et près de mes parents après leurs décès. Je me demande bien si ils ont étés aussi heureux en entrant dans ce même bâtiment et de porter ces ailes bleus et blanches qui représentent la liberté.

Est-ce que je suis les mêmes traces qu'eux ? Je l'espère.
J'ai toujours voulu s'avoir ce qu'ils ressentaient en étant parmi les sauveurs de l'humanité.
Et bien sûr voir un Titan. Non que se sois un rêve mais ma mère m'en avais vaguement parlé, ces créatures à la fois grandes, immondes et dépourvus de toutes humanité. Je ne sais pas à quoi m'attendre du moins je ne sais pas si je serai capable d'arrivé à en achever.

Être dans se lieu me fait me sentir plus libre que je ne le suis. Et à la fois proche du monde extérieur.

Nous visitons petit à petit les lieux. Le réfectoire, un petit peu plus petit que celui qu'on a pour habitude de manger.
Plusieurs pièces aussi utiles les unes que les autres. Des salles d'entraînements plus équipés, ainsi que le terrain étendu juste que la lisière de l'imposante forêt qui entoure le QG. Le lieu est magnifique.

Après avoir fait une minimum connaissance avec les  lieux, nous nous dirigeons vers la salle d'équipement où se trouve nos tenues ainsi que nos équipements tridimensionnels. Deux soldats sûrement la déjà avant nous s'occupent de nous les distribuent. C'est une jeune femme aux cheveux frisés attachés en chignon qui s'occupe de tout me remettre.
Ensuite on nous fait connaître nos numéros de chambres et la directions à prendre.

Cette endroit est immense, je suis épuisée et je n'ai toujours pas trouvée ma maudite chambre. Et c'est de même pour Lola qui m'a suivis dans ma recherche d'ailleurs malheureusement nous avons appris que nous avions des chambres individuelles. Étonnant pour le nombres de soldats. Lola et ses réveilles en douceurs vont me manquer.

«-Mais elle est ou cette fichu chambre ! Criai-je sur les nerf.
-Je n'en sais rien. C'est immense ici ! Me répond Lola. Regarde ! Elle aussi elle cherche sa chambre ! Suivons la ! »

Une fille avec de long cheveux blancs marche dans une direction opposé à la nôtre, des affaires comme les nôtres dans les bras se qui nous laisse croire qu'elle fait parti de notre brigade d'entraînement. Pourtant je ne l'avais jamais croisé avant.

Nous la suivons discrètement sans paraître idiotes vis à vis des autres qui sont la depuis plusieurs années déjà. Comme par exemple la femme de tout à l'heure aux cheveux frisés, nous regarde amusée. Quelle honte... Merci Lola de cette superbe idée.

Elle se dirige vers un porte, regarde le numéro afficher sur celle ci, vérifie son papier ou est certainement écrit le numéro et entre hésitante dans la pièce.

Nous courons vers le portes pour savoir si nous sommes dans le bon couloir. Bingo. Mon numéro est écrit sur unes d'entre elles. Ainsi que Lola qui est pas très loin de la mienne. Numéro 528 pour moi et 525 pour Lola. À me souvenir.

J'entre dans pièce, rien de plus banale que une chambre avec un lit fait de bois, un bureau aussi simple que le placard accompagné d'une chaise. Ainsi qu'une petite table de chevet et une lampe qui la décore. Une unique fenêtre vient illuminer la pièce. Par contre je ne vois pas de salle d'eau... je comprend mieux pourquoi des chambres seules maintenant.

Je pose le peu d'affaires personnelles que je possède et me change avec la tenu du bataillon. Chose faite je me regarde dans l'innocente glace qui a déjà bien vécus. Le sourire qui se dessine sur mes lèvre n'est pas absurde. Je porte bien cette insigne faite de bleu et de blanc en forme d'ailes qui se croisent. Le signe du bataillon d'exploration ! Je le porte enfin !

19 juillet 850.
19h54.
Réfectoire.

Nous parlons de tout et de rien tout en finissant notre soupe qui ne donne franchement pas envie. La plupart des soldat sont partis il ne reste que notre table. Et une table plus loin. Se que veut dire qu'un d'entre nous va devoir passer l'épreuve.... de la vaisselle !

Les autres ont bien compris aussi vus qu'ils viennent de partir telles des lâches me laissant seule. Je me vengerais !

«- Sales laches ! Criais-je en entendant leurs pas dans le couloir et quelques rire étouffés.»

Je cherche du regard la personne qui a autant de chance que moi. Mais elle n'est pas là. Je ne vais pas faire tout ça toute seule ?

Je marche en traînant des pieds jusqu'à la cuisine ou je passerais ma prochaine heure à nettoyer des assiettes et des bols. J'arrive dans la salle et sursaute au son de l'eau qui coule. La fille qu'ons
a suivi avec Lola est entrain de laver les assiettes. Je me dévoue donc pour aller l'aider.

Je me place à côté d'elle et prend une assiettes ,elle sursaute, me regarde et continue.

Je décide d'engager la conversation pour éviter un grand risque de malaise.

«-Heu, tu viens de la 104eme brigades d'entraînement toi aussi ?
-... »
Aucune réponse, elle se tourne vers moi sans dire un mot. Étrange.
«-Heu...Si tu ne veux pas parler dit le.»
Toujours aucune réponse, le malaise est pesant dans ma tête, j'aurai mieux fait de pas parler...
J'entrouvre la bouche avant qu'elle ne sorte un carnet de ça veste et un crayon.
Elle griffonne quelques chose dessus et me montre son contenu " Désolé, je suis muette. Oui je suis de la 104 ème brigade... "

Wow je ne m'y attendais pas. Je suis vraiment bête des fois...

«Oh désolé. Je ne savais pas du tout! J'ai honte. Désolé ? »

Elle crayonne encore et me remontre. "Malicia, et toi ? "
«-Cloé»

Elle me tend timidement la main,sûrement pour dire enchanté, je la prend en retour. Nous entendons des pas et retournons vite à notre occupation première. La vaisselle.

«-Oi Gamines. Arrêtez de faire de la merde et dépêchez vous. »

Le caporal Livai. Sans hésiter. Je me retourne, nonchalante. Alors que Malicia, sursaute et fait tombés l'assiette qu'elle avait dans la main. Elle baisse la tête en signe de pardon et se baisse pour ramasser. Connaissant le caporal il va pas laisser passer ça. Je prend la parole avant lui.

«-Excusez la ! Elle est fatiguée ! »
Le caporal me dévisage sans aucune expression.
«-Eh bien si elle est fatiguée, qu'elle aille dormir, et toi. » Dit-il en me pointant du menton. «Nettoie ce merdier. »

Sur ces mots plus que chaleureux, il se retourna et quitta la pièce dans un silence inquiétant. Il m'en donne des frissons.
Je croit qu'il me prend pour une femme de ménage ce type.
Malicia, regarde dans sa direction sûrement choquée qu'il ne l'ai pas engueuler. Elle me regarde toute stressée et fait des ronds sur la parti gauche de son torse, vers son cœur.
Elle s'excuse en langue des signes.

«-C'est pas grave ne t'inquiète pas, vas-y. Il risque de revenir et si il vois que tu est encore là, il va te botter le derrière pour ne pas avoir exécuté son ordre.»

Elle me regarde désolée et fait un signe comme pour dire "Merci". Heureusement que je lisais beaucoup petite et que il y'avais un livre sur la langue des signes. Je ne pensais pas que ça allait me servir un jour.
Elle se tourne pour partir avant de faire le signe "à plus tard". Et partir me laissant faire le ménage...

21 juillet 850.
2h50.
Chambre Cloé.

Aujourd'hui, nous avons reçus tout les ordres pour la vie dans le QG comme les heures où ont mangent, le couvre feu de 21h30 à 7h, et si quiconque le grille sera sanctionné et punie.
Nous n'avons pas eut d'entraînement mais avons été assignés à un chef d'escorte temporaire pour évalué nos compétences dans plusieurs domaines et être assigné à un chef d'escouade définitif selon nos exploits.

Une semaine plus tard...
28 juillet 850.
5h04.

Je tourne et me retourne pour la énième fois de la nuit. Pourquoi je n'arrive pas à dormir. Bordel !
Il me faut de l'air et vite !
Je sort discrètement ma tête de l'entre porte de ma chambre et regarde a gauche et à droite. Rien à signaler. Je fonce jusqu'à un endroit où personne ne peux me voir et me tuer pour avoir désobéit aux ordres. Les écuries. Aucun endroit ne peut être plus sûr pour ce cacher.

J'arrive donc difficilement à destination, le bâtiment est immense et en plus je devais éviter les zones trop voyantes.
Ici les chevaux sont beaucoup plus nombreux que dans l'autre QG. Normal pour le bataillon. C'est un de nos plus important outils pour survivre. Pas de cheval, tu meurs.

Un des box attire mon attention. Sont prénom est le même que mon nom "Saito". Curieux.
Je m'approche de lui. C'est un belle étalon noir. Sa robe est douce au toucher. Je m'approche sans hésiter. Ce cheval attire mon attention. Il n'a pas peur de moi. Au contraire. Il a l'air rassuré.

«-Je te déconseille ce cheval. Une vrai teigne. »
Je bondis sur le côté et me retourne.
Je croise le regard de la jeune femme se tenant devant moi. Ses magnifiques cheveux brillent sont les rayons de lunes. Ça y est ça me reviens.

La femme d'à peu près 24 ans est celle qui s'occupait des tenue à mon arrivée ici. Manelle, d'après Lola qui voulait connaître tout les prénoms des personnes qui se trouvent dans le QG.

Elle me sourit et part, faisans un signe d'au revoir. Wow, je n'arrive pas à cerner son caractère à elle. Étrange.
Saito me donne pousse avec un force pour me sortir de mes pensées.

1 août 850.
11h50.
Mur de Trost.

L'horizon est magnifique d'ici. Je peut voir un bout du monde extérieur. Quand vais-je y aller ?
Voir ces créatures appelés Titans.
Découvrir tout se que je ne vois pas.
Je ne sais pas. Et si je suis ici c'est pour le découvrir.
Vais-je regretter se choix ou non ? À moi de voir.

Malicia se trouve à côté de moi, rêveuse elle aussi. Je me demande bien à quoi elle pense, elle qui ne dit rien. Depuis histoire de l'assiette, à chaque fois que nous croisons le caporal elle est différente ou je me fait juste des idées.
Serais ce  de l'admiration ou des sentiments pour lui ? Je ne croit pas. Qui peut tomber amoureuse de cette homme aussi froid que le vent qui frotte mes joues. Étrange en août... Trop de vent d'ailleurs, que se passe t'il ?

Un bruit vient m'assourdir. Et un éclair jaillit de derrière le mur. Je me sens propulsé en arrière en un coup de vent avant de venir m'écraser contre le mur...

Media : Manelle et Malicia fait par les propre mains de @QueenofRabbits
Merci encore.