Chapitre 14 - Mensonge -
« OÙ EST-CE QU'ELLE EST ?! »
Cloé brisait tout sur son passage, meubles, vaisselles, peu lui importait.
« De qui parles-tu ma petite ? Je ne comprends pas bien.»
Il souriait de façon hautaine, regardant Cloé comme une simple chose, une chose qui lui appartenais. À ce moment précis, elle aurait voulu lui en foutre des gifles.
« NE TE FOUS PAS DE MOI ! OÙ EST LOLA »
Il se rapprocha d'elle dans pas lent, Cloé soupirait à la simple vue de cet homme. Elle le détestait.
Un glapissement sorti soudain de la bouche de la brune, Josh l'a bloqué contre le mur, tenant sa gorge d'une main et appuyait sur le mur de son autre. Il rapprochait son visage de l'oreille de Cloé.
« Je vais te dire ma petite, ton amie, j'en ai rien à faire, je ne l'ai pas, du moins pas pour le moment.»
Cloé se tendait face à cette menace. Tenant le poignet qui tenait son coup. Elle peinait à respirer.
« Tu vas gentiment m'écouter si tu ne veux pas que je bute tous tes chers camarades de bataillon. Et crois moi, c'est d'une facilité incroyable de rentrer dans le bâtiment que tu résides, comment crois-tu que j'ai déposé la lettre. La petite aux cheveux blancs avait l'air de beaucoup t'apprécier.»
Cloé contracta la mâchoire à l'entente de la dernière phrase, s'il devait s'en prendre à Malicia, il le fera. Étant ancien membre du bataillon, il savait être discret et connaissait le QG comme sa poche.
Cloé gémit de douleur, la brûlure se formant dans son ventre la fit se recroqueviller.
« Regarde-moi dans les yeux ! »
Elle relevait les yeux, ces derniers écarquillés par la douleur.
« Chaque journée libre que tu auras, je veux te voir ici même, si tu ne viens pas que ce soit une seule journée, je m'attaquerais à tes petits amis, et tu sais très bien que j'en suis affreusement capable.»
Il attrapait les cheveux de la brune, tu envoyant une bonne gifle dans la figure.
La trace commençait à apparaître tandis que Cloé fusillait l'homme du regard.
« Ne me regarde pas comme ça !»
Il lui envoya ensuite son point dans la figure, un liquide rouge commençais à dégouliner de son nez.
« Et n'essaye même pas de prévenir une quelconque personne, car je réussirais à m'échapper et je tuerais un pas un, tes camarades, et j'adorerai écouter leurs cris lorsque je les découperais. Sauf la petite muette bien sûr.»
Il était sérieux, extrêmement sérieux.
Il relâcha Cloé quand il comprit qu'elle n'allait pas parler. Elle tient beaucoup trop à ses amis pour ça.
Elle se laissa glisser sur le sol poussiéreux et mit rapidement sa main devant sa bouche.
Il n'y avait pas d'échappatoire.
Les personnes normales se seraient dites qu'il fallait en parler à quelqu'un, aux brigades spéciales. Mais c'était bien pire, il était bien pire.
Étant un ancien grand commandant, il avait toutes les bases. Il savait qui appeler pour s'en sortir.
Elle était vouée à finir dans ses mains.
—————
Cloé parcourait les couloirs du QG d'en pas rapide. Le nez e, sang et tout son corps recouvert de bleus de tous genres.
Elle n'en avait rien à faire de la douleur, le regard vide d'expressions après cette journée chez Josh.
Il n'avait pas arrêté de l'asséner de coups, lui répétant que ce n'était qu'un "avant bouche". La situation allait s'empirer de jour en jour, à chacune de ses visites chez lui, elle allait souffrir.
C'était un pervers narcissique, il aimait faire souffrir.
Dans ses conditions, Cloé préféra lui obéir, ne prenant aucun risques que se amis en souffrent.
Un seul faux pas et tout s'arrêtera, autant prendre ses distances, voilà pourquoi, elle avait évitée tout le monde, Lola était revenue, ayant inquiétée tout le monde au QG, trouva l'excuse qu'elle était parti voir sa famille pour prendre l'air. Cloé avait fui dès qu'elle l'avait vu.
Elle ne voulait pas montrer d'affection, ne plus s'attacher.
Voilà pourquoi elle se dirigeait actuellement vers le bureau du major. Elle demanda une journée libre une fois par semaine, sauf en cas d'expédition, il accepta sans broncher, ne remarquant pas l'allure de la jeune femme. Il ne devait que se faire pardonner.
Elle se dirigeait vers sa chambre, toujours en traînant ses pieds, elle fut stoppée par le Caporal qui passait par là.
« Oi Gamine, qu'est ce que tu fou là ? »
Il s'approchait tranquillement vers Cloé, son immortel regard blasé. La jaugeant de haut en bas. Il fronça les sourcils en remarquant les traces de coups et griffures sur le visage à Cloé.
« Qu'est-ce que tu as foutu encore ? »
Il disait cela d'un ton froid en le détaillant plus intensément, il lui indiqua de la suivre, ce qu'elle fit non sans soupirer avant de se mettre en marche jusqu'à la chambre de la jeune fille. Arrivés devant celle-ci, elle haussa un sourcil d'incompréhension alors qu'il déverrouiller la porte avec son trousseau de clefs, certainement pour ouvrir chaque porte du quartier général.
« Entre. »
Elle se renfrogna et suivis la demande de son supérieur.
« Bon qu'est-ce que vous me voulez à la fin ! »
« Baisse d'un ton avec moi Morveuse. »
Son ton froid, fit frissonner Cloé qui regretta de lui avoir parlé comme cela.
« Pourquoi toutes ces demandes de journées libres ? »
« Besoin de voir ma famille. »
Elle lui répondait d'un ton sec, suivis d'un regard dans émotions.
Il se rapprocha d'elle et souleva soudainement la chemise de Cloé, laissant apparaître son ventre. Elle sursauta.
« Q-qu.. »
« Et ça ? »
Demanda le Caporal en montrant du doigt tout les bleus sur le corps de la brune.
Elle chercha rapidement une excuse face à cette demande surprise.
« Je... Je me suis battue en ville contre un homme ivre en ville ! »
Elle avait dit ça rapidement, balbutiant face au regard vide du Caporal Chef Livai.
« Si j'apprends que tu me mens Gamine, tu auras à faire à moi. »
Il quitta la chambre sur ces paroles glacials. Faisant questionner la brune qui se ressaisi rapidement, elle se laissa tomber sur le lit. Posant une main sur sa peau fragile.
Comment allait-elle pouvoir gérer cela toute seule...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top