The Borgias 2
Nus, sous les draps de soie, les deux amants se serraient l'un à l'autre. Peau contre peau, chacun de leurs poils se hérissaient au contact de l'autre. Visage contre visage, ils se souriaient. La lumière émanant du soleil traversait les fenêtres et venaient se posait sur le lit. La peau habituellement blanche de la jeune fille, s'était éclairci et contrastait avec la peau bronzé de l'homme. Tout deux, Italiens, parents mais elle, blonde venitienne à la peau aussi blanche que la neige et lui, brun à la peau plus foncée. Elle caressa avec sa douce main dejeune fille encore frêle, le visage recouvert de blessures et de plaies de son amant. Il y a trois jours, alors qu'il était sur le champs de bataille, une explosion le projeta plus loin. Une chance pour lui qu'il s'en soit sorti avec seulement des lésions. Selon lui, Dieu l'aime et le veut en vie. Dieu ou le Diable, quelle importance ? A chaque cicatrices qu'elle touchait, un frisson lui parcourait tout son corps. Avec une délicatesse et une douceur incomparable, elle dessina les contours de son visage, à l'aide de ses doigts.
Soudain, alors qu'elle descendait à peine sous son menton, il lui empoigna le cou fermement avec une seule main et lui sera tellement fort, qu'elle eu du mal à prononcerc es simples mots '' Du calme '' Avec ces pauvres petites mains, elle essayait d'écraser sa gorge, mais il ne sentait rien. Pour lui, c'était comme si un nourrisson lui compressait les doigts. Ces excès de violence, il les avait depuis longtemps. Fougueux, impulsive et effréné, un simple contact ou regard de travers et vous perdrez soit votre doigt, soit vos yeux. Elle était à présent prisonnière de son étreinte. Avec ses mains, il lui levait son cou,l'humait et le parsemait de baiser. Elle sentait sa respiration qui s'échappait de ses narines et qui venait rafraîchir sa peau brûlante. Ce contact qui paraissait étrange, était plutôt une banalité sans importance pour eux. Un geste d'affection parmi tant d'autre.
Elle haletait et tentait de l'apaiser. Progressivement, il lâcha prise et l'a fusilla du regard. Elle reprit peu à peu sa respiration et regarda dans le vide.
Elle prit le drap, et recouvra sa poitrine. Elle était à présent assise et était prête à se lever quand le jeune homme pris enfin la parole. D'une voix à vous glacer le sang, il lui demanda '' Peux-tu me dire d'où vient le sang que tu avais sur ta main ? '' Sur ces mots, elle observa sa paume et remarqua que le sang avait laissé place à une cicatrice en plein milieu de cette dernière. Une petite fente rosée recouvrait en effet la main blanche de la jeune femme. Délicatement, elle caressait la coupure. Elle ressentait alors un petit picotement à chaque fois qu'elle passait ses doigts sur la blessure. Un être sensé aurait stopper son geste devant la douleur mais elle, la fille du Diable, elle continuait et trouvait cela au contraire, très agréable. La souffrance, la terreur et la peur était la devise des deux amants. Elle observa l'homme encore allongé dans le lit, torse nu et tout en souriant, elle lui déclara '' une simple coupure''. Quel objet pouvait-il faire une si grande entaille ? Il fronça les sourcils sur la réponse de la jeune femme :
''- Une coupure ? Et comment t-es-tu coupée ?
Elle pris une profonde inspiration et désigna du doigt le miroir brisé au fond de la pièce tout en prononçant ces mots.
- Je me suis entaillée avec un morceau de verre.
- Il était déconcerté par la situation et ne trouvait pas ses mots. Il finit par dire. Pourquoi as-tu cassé le miroir ?
- Elle se retourna d'un bond et le fixa avec de gros yeux ronds. Elle était remplie de colère. Pourquoi ? Tu me demandes pourquoi ? Ce miroir me montrait comme je suis réellement, sans masque. Il lisait en moi comme dans un livre ouvert. Je me regardais dans ce miroir et ne voyait qu'une pauvre fille à peine sortie de l'adolescence. Je repensais à ma vie, à mes amours. Aucun ne m'a aimer réellement. J'ai des petites mains,un visage trop fin et des jambes trop longues. Le miroir se moquait de moi. Alors je l'ai brisé en mille morceaux. Elle fait une pause et demanda d'une voix déchirante à son amant. Ne-suis-je pas jolie à voir ? Suis-je laide ? Suis-je si dure à aimer ? ''
Des larmes ruisselaient le long de ses joues et descendaient sur ses épaules nues. L'homme se releva etalla caresser les bras de la jeune femme. Elle essuya ses larmes, lui pris le visage entre ces mains et lui dit d'une voix solennelle ''J'ai l'impression que seul un Borgia peut aimer un Borgia ''. Puis, elle se leva laissant le drap sur le lit et traversant la pièce dans sa tenue d'Eve. Elle enfila ses deux robes de dessus puis sa longue robe blanche nacrée couleur de la pureté, ornée de pierre précieuses. Comme le veut la mode, sa toilette lui donnait une silhouette plutôt mince et un ventre proéminent. Elle était ravissante. Elle se tressa les cheveux et assembla le tout dans une magnifique coiffure. L'homme, était à présent assis sur le rebord du lit. Elle se tenait près de la porte, prête à partir et regarda une dernière fois son amant :
'' - Où vas-tu ? Lui demanda-t-il.
- Rejoindre mon mari.
- Tu lui souhaiteras le bonjour de la part de son frère. ''
Ainsi, elle quitta la pièce en laissant derrière elle son amant. Elle l'aimait de tout son cœur, mais était mariée à un autre, à son frère. Mais voilà que l'amour que ces deux êtres se portaient l'un à l'autre était le souci de toute l'Italie....
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Me revoilà avec un deuxième extrait sur les Borgias !! J'espère que ce dernier vous a plus et n'hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous avez apprécié ou non.
Bisous à tous !!! ;) :)
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