L'Amour sous les bombes
Chaï et Hans sont deux jeunes gens aux parcours bien différents.
Chaï est une jeune femme de 21 ans originaire de Tchécoslovaquie, vivant à Munich depuis 3 ans pour ses études d'infirmière. Étant de confession juive, avec les Nazis au pouvoir, elle a dû arrêter ses études et porter à tout jamais l'étoile jaune tissée sur sa veste ; signe d'appartenance à une catégorie de personnes.Échappant tant bien que mal à l'arrestation de nombreux juifs de Munich, elle se cache dans un appartement. Mais un petit matin,dénoncée par des voisins, 5 policiers en civils défoncent la porte de son logis et l'amènent de force au siège de la Gestapo avec une seule indication donnée par les gardes : '' vous quittez Munich et votre vie misérable. ''
Elle est amenée à Ravensbrück en 1942 avec d'autres femmes détenues.
Hans,lui est un jeune homme de 23 ans, le stéréotype même du pur allemand selon le principe de la logique raciale nazie, grand blond imposant aux yeux bleu saphir. Il a 14 ans lorsque Hitler, en 1933 arrive au pouvoir et rentre alors dans les HitlerJugend et prend vite part au idées du chancelier.
Ils'engage en 1940 dans l'armée et combat au Front de L'Est jusqu'en mars 1942. Traumatisé par les combats il est envoyé à Ravensbrück en tant que garde. Là-bas il fait ce que l'on lui demande et ne riposte pas.
Mais l'arrivée d'un nouveau train au camp avec à son bord Chaï va bouleverser son quotidien et remettre en cause ses idées politiques.
C'est dans cette nuit sombre, froide et pleine de terreur de septembre 1942 que Chaï arriva à Ravensbrück dans des wagons à bestiaux où on entassaient les futurs prisonniers comme de vulgaires bêtes, des animaux que l'on amèneraient à l'abattoir.
Le voyage fut horrible, serrés les uns contre les autres avec un énorme manque d'air qui devenait suffoquant. On avait qu'une envie,celle de respirer le grand air.
Quand arrivés au terminus, les gardiens SS ouvrèrent les compartiments,la mort était présente. Des corps tombés par dizaines, des femmes et des enfants. L'odeur de la putréfaction, de la sueur et des excréments embaumées les lieux.
Chaï a eu de la chance de faire partie des quelques survivants de son wagon. Les gardes les attrapèrent par le bras, les repoussant vers l'extérieur, les amenant vers leurs dernières destinations . Chaï, descendit du wagon parmi tant d'autre, avança dans la foule essayant d'esquiver les corps gisant au sol que les gardes traînèrent pour les amener en-dehors du camps, là où ils les entassaient, les recouvraient d'essences et y mettaient le feu.
Dehors,sur les quais ont entendait les aboiements des bergers allemands, les cris et les pleurs des femmes qui cherchaient leurs enfants, et à l'inverse des enfants qui cherchaient leur mère. L'odeur de la chair brûlée empestée les lieux à des kilomètres. De chaque côté, des gardes hurlèrent sur les femmes et avec leurs chiens il les poussèrent vers l'avant où d'autres gardes procédèrent à une sorte de ''tris'', séparant tous le monde y compris les mères et leurs enfants. C'était horrible et oppressant !Comment des Hommes pouvaient-ils faire subir un tel malheur à leurs semblables ? Encore une dizaine de mètres et se sera au tour de Chaï d'être séparée des autres.
Tous le monde se poussèrent, se marchèrent sur les pieds, des gens tombés les uns sur les autres, provoquant la colère des SS qui les remontés par le bras et les frappaient à coup de matraque. La chose qui choqua Chaï était qu'ils prenaient plaisir à frapper ces pauvres gens, ils rigolaient se moquant de ce qui ne pouvaient plusse relever ou qui pleuraient. Chaï jura, les insultant à voix basse afin que personnes n'entende ce qu'elle pensait. Mais à force d'être dans les nuages, elle ne remarqua pas un ralentissement de la foule devant elle et s'écroula au sol, trébuchant avec d'autres femmes derrière elle.
Les gardes s'énervèrent et s'approchèrent des malheureuses. Un garde en particulier alla vers Chaï et la souleva par le bras. Elle pris peur et se laissa mener par le jeune homme. Elle trembla et lui demanda en pleure dans un allemand rudimentaire de la lâcher et de ne lui faire aucun mal. Elle essaya de dévier son regard mais lui n'arrêtait pas de la regarder droit dans les yeux.
Il était hypnotisé par ses yeux, ses yeux verts gris, ce regard qui en disait long sur elle, sur cette fille qui bientôt aller mourir dans ce camp. Comment une beauté pareil était arrivée ici ?
Une beauté qui avait un regard expressif. Ce regard était celui d'une innocente, il le comprenait!!! Ce regard il avait vu de nombreuses fois, il le savait maintenant. Mais là c'était différent.Serait-ce un sentiment d'amour qui refait surface ? Non impossible, ce sentiment est mort depuis longtemps. Et puis de tout façon, elle sera bientôt morte alors autant l'oublier maintenant avec plusieurs verres d'alcool.
Elle continuait à pleurnicher, alors il la tennis fermement par le bras et l'amena hors de la foule. Elle le supplié de la lâcher mais lui répondit simplement un Nein d'un ton sec. Ils s'éloignèrent ensemble, et une minute plus tard, il s'arrêta brusquement et essaya de revoir ses yeux mais elle, elle les ferma évitant son regard, elle avait peur de lui. En même qui n'aurait pas peur d'un imposant garde SS qui porte un fusil et une matraque et qui pourrait n'importe quand vous exécuter.
Il la bouscula et l'obligea à le regarder. Après plusieurs tentatives, elle céda et se fut un moment pour tous les deux étranges. Ils se regardèrent droit dans les yeux, dévisageant l'un et l'autre. Elle avait autour des ses yeux rougis par les larmes,d'énormes cernes. Lui également abordé des traits de fatigue autour de ses grands yeux bleus. Elle ne le trouva pas laid et lui la trouva bien belle. Il lui essuyait d'un revers de sa manche des larmes qui coulaient le long de se doux visages aux traits fin et pendant ce temps elle ne le quitta pas des yeux. Elle n'avait plus peur et cela l'inquiéta. Ils n'y avait plus que sur Terre, les cris s'étaient envolés et avaient fait place à un calme presque angoissant.
Mais la réalité repris le dessus et il desserra son étreinte d'elle et la poussa vers des bâtiments où on enregistré les nouveaux prisonniers. Il regarda devant lui et elle, l'observa. Elle lui demanda ce qu'il voulait d'elle et lui ne bronché pas.
Elle entra seule dans ce bâtiment et fit la queue derrière d'autres futures prisonnières qui s'approchèrent du bureau entouré de deux imposants gardes armés jusqu'aux dents tenant en laisse d'énormes chien. Une femme d'environ une trentaine d'année s'était assise derrière le bureau et demandait aux femmes leurs noms et pourquoi elles étaient là. Elle rechercha les papiers d'identités confisqués, s'assura de la vérité du dit et leurs colla sur leurs habit de prisonnières un insigne leurs permettant de différenciés les types de criminelles présumées. Un triangle marron pour les Tziganes, un rose pour les homosexuels, un rouge pour les détenues politique et malheureusement tant d'autre.
Quand se fut le tour de Chaï, la femme lui posa les mêmes questions qu'aux précédentes : ''Nom, prénoms, âge, raisons de l'enfermement...'' La jeune fille répondit qu'elles'appelait Novak Chaï, qu'elle avait 21 ans et que son sois-disant crime était celui d'être juive. A quoi bon mentir et donner une fausse identité car au final, ils finiraient par le découvrir et c'était l'exécution immédiate assurée.
La dame lui remis alors l'étoile jaune qu'elle dut coller sur ses nouveaux habits de prisonnières. Elle se retourna une dernière fois avant d'entrer pour de vrai dans Ravensbrück et vit le jeune garde qui l'observait.
En réalité, il la guettait, il s'inquiétait pour elle. Ce qu'il trouva stupide d'ailleurs. Il éprouvait quelque chose pour elle et il se l'avouait. Il pourrait sûrement s'arranger avec son supérieur pour lui avoir une meilleur place au camp.
Mais,voilà que son plan vient d'échouer en un simple clignement des yeux. Il vit qu'elle se retourna et qu'elle abordée l'étoile.
Elle était donc juive. C'en était fini, mieux vaut l'oublier. Il ne pourra jamais l'aider ni l'aimer.
Un simple insigne pouvait-il changé les sentiments d'une personne ?Cette étoile avait-elle le pouvoir de les séparer ?
Et si finalement, il y avait réellement quelque choses entre ces jeunes gens. Est-ce-que leurs amours triomphera des idéologies nazies ?
Chaï une juive et Hans l'allemand type pourront-ils vivre ensemble et s'aimer dans un pays où leur amour est impossible ?
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Coucou tous le monde comment allez-vous ? Cela fait longtemps que je n'ai pas écrit alors je vous fait part de mes excuses et voilà que je publie une rédaction faite au lycée à laquelle je n'ai eu que des éloges. J'espère qu'elle vous plait et n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires.
Voilà Bisous !!! PLEASE LIKE AND COMMENT !!!!!
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