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Après un énième baiser qu'il avait prolongé en mettant sa main sur ma joue, il m'embrasse le front. C'était une sorte de message qu'on se faisait passé. La main sur la joue, qui demande un prolongement du baiser... C'était mignon. Et très important pour moi. Et pourtant, il se recule.
"Dit moi Gabrielle... S'il te plait.
Je me redresse. J'y avais échappé quellesques heures plutôt mais cette fois ci, je n'y échapperait pas.
"J'étais en première année... Je venais d'entrer au lycée... Tayler, un garçon de l'équipe de basket m'avait pris en grippe et me pourrissait la vie. Mot sur le cassier, insulte, coups... Plus je résistais à ses moqueries et plus il continuait. Puis un jour... Il s'est mis à menacer mon petit frère. Il m'avait dit qu'il savait où il était à l'école et qu'il n'hésiterai pas à sans prendre à lui.
- Il voulais s'en prendre à Kyle? s'étonne Kenny.
- Oui. Alors le lendemain... J'ai attendu la fin des cours... Dès qu'il a mis les pieds dehors, je me suis approché de lui... Et je l'ai frappé. On sait battu mais j'avais le dessus. Il ne me connaissait pas. Et il me jugeait. Et il menaçait Kyle. J'ai frappé. Encore et encore. Il a finit par perdre connaissance... Et j'ai continué de frapper. Deux garçons de l'équipe de basket ont réussi à m'écarter de lui... La police a débarqué... Et j'ai été emmené au poste. La mère avait décidé de porter plainte. Je suis donc passé devant un juge... Je n'ai pas eu de peine trop lourdre car quand j'ai expliqué mon gestes, il y avait suffisamment de preuves qui prouvaient que Tayler me harcelait et ce, depuis depuis le début de l'année. La mère a hurlé en apprenant ma peine et a défendu son fils en disant que c'était un ange et qu'il en ferait jamais ça. Le juge m'a alors imposé un suivi psychiatrique de un an.
- Sauf que je me suis enfuis pendant quatre mois de chez moi. Mes parents m'appellaient toutes les secondes, me demandant de rentré. Je leur envoyé dès messages de temps en temps pour leur dire que j'allais bien mais je m'arrêtais là. Pendant quatre mois, je marchais seule, je dormais dans des hôtels pas chèrs.
- Qu'est ce qui t'a poussé à rentrer?
- Un jour, mon téléphone a encore sonné. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai décoché et répèter la phrase de ma messagerie vocale. Et la voix de mon frère à parler. "Je ne sais pas ce que j'ai fait Gaby mais rentre à la maison s'il te plaît.", c'est ce qu'il m'a dit. Il se croyait responsable de mon départ. J'ai donc décidé de rentrer. Il ne devait pas se sentir coupable de ma décision. À mon retour, j'ai repris mes send chez le psychologues comme ci de rien n'était.
Quand j'ai repris les cours, j'ai appris que Tayler était resté deux semaines dans le coma. Allison a commencé à me pourrir la vie elle aussi. Comme si la leçon que j'avais passé à Tayler ne lui avait pas servit d'exemple. Mais au fond, tant qu'on laissé ma famille en dehors de ça, je pouvais passer au dessus. C'est donc ce que j'ai fais. Et rester seule pendant quatre mois m'a aidé à le renforcer mentalement. J'étais plus solide que du rock. Tous me passais au dessus.
- Tu as arrêté tes séances à quel moment?
- Une semaine avant qu'on ne se rencontre. Mais tu savais déjà l'histoire avec Tayler.
- Je n'ai jamais su que c'était toi car Allison ne t'appelait jamais par ton prénom.
- Maintenant tu sais tous.
- C'est pour ça que tu gagnes toujours quand tu te bats avec Sammy.
- J'ai arrêté mes entraînements de Karaté et de Boxe. J'ai arrêté tous les sports de combats. Même si ça m'aider à me défoulé, je devais aussi très agressive. Je me suis battu plusieurs fois également en dehors des salles d'entraînements. Mes parents ne savaient plus quoi faire de moi. Mon petit frère me voyait rentrée avec des bleus sur le visage. Puis quand je t'ai rencontré, tu m'as apaisé. Et la seule fois où je me suis battu c'est quand les chiens d'Allison m'ont agressé. Tu as été une sorte de déclencheur. Et je ne te remercierai jamais assez. "
Je me lève et me dirige vers la porte de sa chambre...
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