Chapitre 5
Nous avons sèche les cours et nous somme à présent au parc de la ville. Je suis assis dans l'herbe, adossée contre un arbre tandis que Théo est à côté de moi.
Je baisse la tête, je n'ai pas envie de voir son visage. Son silence est assez clair comme ça. Je le dégoût et je le sais.
Je retiens mes larmes ce qui me noue la gorge.
- Parle s'il te plaît. Dis-je d'une voix cassée.
Je lève mon regard avec un peu d'espoir. Il bouge ses lèvres mais ne parle pas.
- Je t'en supplis...
Il ne parle pas. Je me relève, les larmes sont sur le point de se mettre à couler mais je fais de mon mieux pour éviter une nouvelle crise de larmes.
Je crois que sont message est clair.
- J'ai compris...je m'en vais...
Je me lève et prends mon sac mais au moment où j'avance il se lève d'un bon et vient m'enlacer.
Je suis stoïque, je ne sais pas comment réagir.
- Je ne sais pas quoi te dire. Je m'en veux de pas l'avoir remarqué depuis ces 5 ans.
De quoi il parle ? Ça ne fait que deux jours que l'on se connaît.
- Théo, on se parle que depuis deux jours.
Il rougit et détourne le regard.
- Je te connais depuis...plus longtemps.
Hein? De quoi il me parle?
- Tu parles de quoi Théo?
- Bah...On est dans la même classe depuis la sixième...alors je te connais depuis cinq ans...
On était dans la même classe? Bon à vrai dire je ne sais même pas le numéro de ma classe alors les personnes qui y sont...
Mais je me sens quand même désolé pour Théo.
-Tu sais je suis d'une nature plus tôt...solitaire.
Je passe ma main sur ma nuque, légèrement honteuse. Mais pourquoi je suis honteuse? Je me suis toujours débrouillée par moi même? Ils ne m'ont jamais donné leur aide. Ils sont égoïstes alors moi aussi je dois l'être. Je ne veux pas souffrir. Je ne veux plus.
A ce moment les paroles de ma mère me reviennent en tête, ses gestes, son comportement.
Non je ne veux plus souffrir.
Et sans que je puisse m'en empêcher les larmes déferlent sur mes joues. Je tombe à genoux et mets mon visage dans mes mains. Toutes ses larmes ont était tellement retenu. Ce sont toutes ces fois où j'ai voulu pleurer mais où je me suis retenu. Mais maintenant elle ne peuvent plus rester cachées. Elles sortent en cascade, ici, au milieu du parc public.
Je sens des bras puissants m'envelopper et me berce doucement tandis que la voix de Théo me réconforte.
- Chut...je suis là à présent. Tu n'es plus seule.
Nous restons ainsi durant une bonne demi heure, peut être même un heure.
Je me suis calmée mais je suis toujours dans ses bras. J'ai l'impression d'être en sécurité.
La nuit commence à tomber. Mince! Quelle heure est il?
Je me lève d'un coup et cherche mon sac en tournant sur moi même pour scruter les alentours.
Théo se lève lui aussi.
- Que se passe t'il ? Me demande Théo
- Je dois rentrer sinon ma mère va....
Je ne finis pas ma phrase carThéo me coupe.
-Non! Non! Et Non! Tu ne vas pas retourner cher cette femme qui te bat!
- Et tu veux que j'aille où?! Je n'ai plus aucun famille?!
Nous avons tous les deux haussé le ton ce qui attire la curiosité des passants.
-Tu viens chez moi! Déclaré t'il
Chez lui! Mais...heu...quoi..comment...je...WHAT?!
- Je ne vais pas débarquer chez toi comme ça.
- Pourquoi pas? En tout cas je ne te laisse pas avec cette femme!
Je commence à hausser encore le ton
-Cette femme comme tu dis c'est ma mère!
- Une mère qui frappe son enfant n'est pas une bonne mère!
Il a dit cette phrase sur un ton tellement autoritaire que je n'ose pas le contredire.
Il reprend avec une voix plus douce.
-Allez vient.
J'oche la tête en signe approbation.
Il prend ma main et nous marchons dans la rue ainsi.
Dix minutes plus tard nous arrivons devant une grande maison de style XIX ème siècle.
Il entre dans la maison et me fait signe de la tête pour que je le suive.
Je rentre malgré ma gaine et reste dans l'entrée devant la porte. Mon regard parcourt le lieu.
C'est une grande maison. A ma droite se trouve le salon, grand, élégant et raffiné et à ma gauche, séparé du salon par un bar ce trouve une cuisine au design moderne.
- Tu peux enlever ton manteau et tes chaussures tu sais.
Je regarde Théo qui avait un sourit sur les lèvres.
Je quitte mon manteau et l'accroche aux portes manteaux et place mes chaussures à côté de celle de Théo.
On entre dans le salon et à peine ai je eu le temps de bouger qu'une petite fille d'environ 6 ans sauté dans les bras de Théo.
- Enora doucement! Dit Théo en rigolant.
Il se tourne vers moi toujours avec Enora dans les bras.
- Enora je te présente Hélène une amie et Hélène voici ma petite sœur Enora il se penche vers moi et me chuchote un vrai petit diablotin.
Enora qui a entendu lui donne une claque au torse ce qui le fait rire encore plus. Il la redépose au sol puis vient à mes côtés.
Je peux voir qu'Enora porte un tutu,un collant et des chaussons de danse rose poudrée. C'est cheveux brun sont remontés en un chignon et ses yeux vert renferme un pointe de malice.
-Tu..tu aime la danse? Demandais - je à Enora pour rompre le silence qui c'était installé.
Elle se tourne vers moi avec un sourire au lèvre ce qui laisse voir sont sourire auquel il manque quelques dents, la petite souris a dû passer par là.
- Bien sûr que j'adore! Plus tard je deviendrais une des plus grandes danseuses étoile au monde!
On voit qu'elle est passionnée.
- Tu me montres ce que tu sais faire?
- Oui suis moi.
Elle me prend la main et me tire à travers les différents couloirs de cette maison.
Théo nous suit, un sourire aux lèvres. Il a l'air d'aimer sa sœur.
-C'est ici. Me dit Enora.
Elle ouvre la porte et une salle de danse s'offre à nous. Je suis bouche bée.
Ils ont une salle de danse chez eux!!!! Mais ils sont riche ou quoi?!
Enora me tire à l'intérieur et Théo referme la porte derrière nous. Enora me lâche la main et par vers le lecteur musique. Théo et moi allons nous assoir sur une petit banc.
Une musique douce enveloppe la salle et Enora commence à danser.
Enora faisait des pas élégants mais quelque peu maladroits.
La musique s'arrête et Enora me regarde un grand sourire aux lèvres.
- Tu en dis quoi Hélène?
- Tu es très douée pour ton âge mais tu as fait quelques erreurs. Je vais te montrer.
Je me lève et me place au milieu de la salle. Je suis en chaussettes.
- Mets la musique s'il te plaît.
Enora s'exécute puis retourne vers son frère.
La musique recommence à envahir la pièce. Je reste d'abord immobile en 5 ème position.
Puis au troisième tempo je m'élève sur mes pointes de pieds puis revient en position rapidement, je fait ce geste plusieurs fois sans bouger mon torse. Je laisse la musique s'emparer de moi.
J'enchaîne les arabesques, les jetés , les pointes, les balancés.
Je me laisse envahir, plus rien n'existe autour de moi. Je ne pense à rien.
Puis les trois dernières notes s'évanouissent pour laisser place à un silence.
Je reviens vers le banc où Théo et Enora me regardent les yeux grand ouvert.
- J'adore ton amoureuse. Dit Enora a son frère
Théo se contente de ocher la tête tandis que moi je sans me joues s'empourprer à cette appellation.
- Faîte pas un tête pareil! Dis-je pour les sortir de cette léthargie.
Théo se lève et secoue sa tête pour reprendre ses esprits.
- Bref, viens je vais te monter ta chambre.
Il me sourit et nous partons à travers les différents couloirs de la bâtisse.
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Coucou mes poussins gourmands ! ( surnom merdique )
Je suis désolé pour le retard mais j'attendais une réponse pour le concours pour la petite sœur de Théo.
Ce chapitre n'est pas le plus intéressant mais je vous promet que l'action arrive :)
Si vous voulais que quelques chose se passe dans l'histoire commentez le où envoyé moi un message privé ;)
En attendant merci énormément vous êtes de plus en plus à lire little drawing, l'héritière de Neville ou écorce mes recueils.
Un gros bisous et on se retrouve dans le prochain chapitre ;-)
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