IV-You're different

Chinnoku année 1983

Mes mains serrent mes cahiers contre mon corps espérant que personne ne me voit dans ces couloirs beaucoup trop grand, je déteste être ici, je déteste ces personnes, je voudrais rentrer. Cet endroit est une des choses les plus horrible à mes yeux, mais c'est la seule sécurité qu'ils ont trouvé pour moi, il fait encore jour, je déteste ces jours que je trouvent trop proches de la lune, c'est ces jours là qui me font le plus peur, parce qu'ils sont les jours qui marquent le début.... Des rires se font entendre plus loin de moi et mon regard reste accroché sur mes chaussures marrons, pitié qu'il continue leur chemin, s'il vous plaît. J'entends leurs pas se rapprocher, alors que je commence à trembler si se sont des enfants de Gorudo je passerai un mauvais quart d'heure à coup sûr, ils me dépassent sans faire attention à moi, en levant la tête la première chose que je vois est un pull-over noir avec un dessin de rubis dans le dos. Il n'y a que les Aka qui ont ce genre de pull, celui à droite tourne sa tête vers moi, me dévoilant un visage fin et des yeux sombrent qui sont tout le contraire de ses cheveux blonds, des tâches de rousseur parcours son visage, alors qu'il encre ses yeux dans les miens et me fait un clin d'œil.

<Oh Rubs, on dirait que quelqu'un est intéressé par toi, s'exclame une voix féminine derrière moi

-Ayumi, je souffle en me retournant vers elle avec un faux sourire>

Ayumi est la présidente des Gorudo, elle se doit de protéger les élèves de son rang, elle est adoré par tous même ceux d'autres rangs dû à sa grande beauté, après tout ses longs cheveux blonds détachés, mais tenue à la fois par deux petits bouts de tissus jaune. Ses yeux bleus rieurs me regardent de haut comme d'habitude, une Gorudo reste une Gorudo quoi qu'il arrive, de sa chemise blanche à sa jupe noire et sa cravate jaune elle est la représentante de son rang.

<Quoi ?! Ne me regarde pas avec ce regard on pourrait croire que tu souhaite ma mort, ricane-t-elle

-Allons-y Ayumi, tu ne devrais pas t'occuper de la sous population, dit Abigail >

Comparé à sa consœur Abigail est brune et plutôt petite, mais surtout la couleur de ses yeux est aussi sombre que ses cheveux. Abigail n'est pas différente de son amie, elles sont identiques à l'intérieur, elles sont des sorcières parfaites alors... Alors que je n'ai rien d'une sorcière, je les déteste, je déteste le fait de ne pas être entièrement sorcière, je déteste ce sentiment. Elles partent toutes les deux me laissant seule dans ce couloir, je déteste cet endroit, je le déteste tellement, instinctivement je serre plus fort mes cahiers dans mes bras, les larmes coulent, je ne veux pas rester ici, je veux retourner à la maison, je veux rentrer pitié.

<Mademoiselle Haas, y-a-t-il un problème ? Me demande le professeur d'histoire de la magie

-Monsieur, je chuchote levant ma tête vers lui

-Les Gorudo ? Ils ne changent jamais avec les époques, je sais que cela peut-être difficile mais si le principal vous a fait venir ici c'est qu'il attend beaucoup de vous, mais surtout qu'il voit beaucoup de chose en vous

-Le directeur est trop occupé par l'enfant de la prophétie pour voir ce qu'il se passe autour de lui, il ne remarque pas que je n'ai pas ma place ici, vous avez de la chance d'être comme eux professeur, je souffle en partant

-Rubs ! Hurle-t-il >

Le directeur est peut-être venue me chercher directement chez moi, mais dès qu'il a trouvé John Brown, il a tout de suite arrêté de voir les choses qui l'entourer. Je parcoure le couloir en me dépêchant pour arriver au plus vite dans les dortoirs, en entrant dans notre salle commune, du bleu est décoré partout avec un dessin d'un saphir et de la phrase « Nous pouvons y arriver » au dessus de la cheminée. Je regarde un instant toute les personnes qui sont dans notre salle commune avant de monter les marche en bois qui amène aux dortoirs quatre à quatre, en arrivant dans le couloirs des chambres, j'évite les groupes d'amis qui parlent entre eux et rejoint ma chambre sur laquelle plusieurs noms sont plaqué sur la porte. Ouvrant la porte, la première chose que je remarque est l'absence de mes colocataires, je parcoure la salle de yeux, la chambre est totalement en désordre, mais aujourd'hui je n'ai pas envie de ranger cette chambre, mon lit est celui le plus proche de la fenêtre. Bien que cette chambre soit petite pour quatre personnes, elle contient quatre personnes dont quatre lits en baldaquins, quatre lits de la couleur de notre rang, chaque lit à un coffre fort à ses pieds pour mettre nos affaires, nous avons une chambre quelques peut différente des autres dû aux vitres qui font une fenêtre complète de la chambre.

Doucement j'enjambe les vêtements qui sont sur le sol pour rejoindre mon lit en me posant devant le petit canapé devant les fenêtres, les choses n'iront peut-être jamais mieux, mais cet endroit ne sera au grand jamais un endroit pour moi. Le bruit de voix féminine qui rigole se fait entendre alors que la porte de la chambre s'ouvre pour laisser passer mes trois colocataires, Mackenzie est la première à entrer, ses longs cheveux bruns la suivent en volant dû au vent de la fenêtre ouverte, Mackenzie est très sympathique ses trains fins, sa taille élancé, sa grandeur et ses yeux bleus verts font d'elle une fille très convoité, mais ce qu'elle préfère par-dessus tout se sont les femmes. La deuxième qui la suit de près c'est Lauren, elle vient d'Allemagne, elle est petite est blonde des yeux noisette et un amour pour les garçons et la mode, elle est très gentille et douce, ses parents sont arrivé en Angleterre avant la guerre celle qui dévastera beaucoup de chose et la dernière personne qui les suit de près est Makayla une jeune femme très grande, à la peau coloré et aux cheveux frisé, ses yeux sombrent et ses manières pourraient faire d'elle une enfant de Gorudo, mais ils l'ont envoyé ici à Safaia. Mackenzie s'approche de moi en souriant et s'assoie sur le siège à côté de moi, elle souffle un coup avant de me regarder.

<Ces foutus gamins t'ont encore embêté ? Me demande-t-elle en

-Les Gorudo ne pourront jamais changer Mackenzie, souffle Lauren

-C'est parce que tu es différente Rubs, mais nous t'aimons comme cela et lorsque l'on te connait on sait très bien que tu es quelqu'un d'adorable, me dit Makayla en posant sa main sur mon épaule

-Je veux seulement rentrer chez moi, au plus vite, je souffle >

Il est difficile d'avoir un chez soi, parce que nous ne passions finalement pas assez de temps là où nous avons grandi pour pouvoir se souvenir de chez nous, finalement il n'y a que dans cette chambre que je suis en sécurité, là où ni les Aka ni les Gorudo ne peuvent venir sans avoir de conséquence. Makayla a raison je suis différente des sorciers voilà pourquoi je ne trouverai au grand jamais ma place dans un endroit remplit de sorcier, lorsqu'elles aussi se rendront compte de cette autre partie de moi elles fuiront.....

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top