Chapitre 70

PDV Tristan

    Le grand jour était enfin arrivé. Nous allions enfin savoir si oui ou non, nous avions réussi.
Pour ma part, sans me vanter, je savais déjà d'avance que je l'aurais. Dès que j'avais vu les sujets, il était évident que je réussirais. Mais pour Laylou, hum...

    L'heure approchant à grands pas, je me retrouvais    désormais dans la voiture avec Laylou devant, tandis que Catherine est Isa se trouvaient à l'arrière. Et oui. Elles avaient tellement voulu être avec nous pour ce grand jour, que Dieu sait que leur refuser était impossible. Et ce fut donc quelques bonnes minutes plus tard, que nous étions arrivés. Laylou n'avait pas prononcé un seul mot durant tout le trajet. Je sais qu'elle était hyper stressée et anxieuse. Pourtant, encore une fois, je savais qu'elle obtiendrait son diplôme ; vu comment j'avais entraîné mon fameux poulain il était tout à fait normal qu'elle réussie.

Enfin je l'espérais. Car sinon mon ego en prendrait un coup...

    Nous sortions donc de la voiture, et nous nous dirigions aussitôt dans l'enceinte scolaire. J'aperçus déjà au loin un troupeau de lycéens, qui attendait avec impatience les résultats. Certains pleuraient, certains souriaient. Laylou les regarda, les observa, toujours aussi anxieuse. Je lui pris donc sa main dans la mienne et lui octroyai un petit sourire. Elle me le rendit directement et j'entendis déjà les « vous êtes troooop mignons » D'Isa et Catherine...

    Je regardai ensuite l'heure et constatai qu'il était presque neuf heures. Huit heures et cinquante-sept minutes, précisément. Il ne restait donc que quelques petites minutes avant que les résultats n'arrivent. De loin, je voyais sans peine Nina, William et Noah, qui nous faisaient des signes d'encouragement.

    Après avoir attendu quelques minutes, qui semblait être des heures pour ma pauvre petite Laylou, un professeur arriva enfin. Tous les élèves arrêtèrent de parler et le regardèrent fixement.

— Bonjour à tous ! Parents, élèves, je suis ravi de vous annoncer que le taux de réussite de cette année est de quatre vingt dix-huit pour-cent ! Nous espérons que certains ne seront pas trop déçus, et qu'ils tenteront une nouvelle fois l'année prochaine ! Sur ce, bonne chance pour découvrir les résultats ! s'exclama-t-il, un brouhaha monstre se faisant ensuite entendre.

    Il se plaça ensuite devant ce beau petit monde de lycéens et de lycéennes, pour accrocher les deux feuilles qui allaient être décisives pour certains. Et ni une ni deux, tout les lycéens le poussèrent pour aller voir les résultats.

Rip professeur.

   Laylou s'élança elle aussi, comme une furie. Je soufflai un petit coup et m'avançais donc dans la foule. J'entendis déjà les hurlements de personnes qui avaient réussi, et des pleures de personnes qui eux, avaient raté. Je m'avançais encore un peu, quand soudainement, Nina se précipita sur moi et m'enlaça.

– Je l'ai Tristan ! Je l'ai ! cria-t-elle dans mes oreilles, alors que je me crispais légèrement.

Mes tympans Nina...

Et oui, je savais que tu l'aurais.
Bien-sûr, je faisais semblant d'être surpris, hum..

— Waouh Nina c'est génial ! Je suis super content pour toi ! m'exclamai-je d'une voix totalement fausse.

   Je m'enfonçais encore une fois, un peu plus dans la foule, quand quelque chose, ou plutôt quelqu'un, me sauta dessus. Je vacillai un peu en arrière, mais pris vite mes appuis.

— Tristan, j'ai réussi ! s'exclama cette voix féminine, que j'avais de suite reconnu.

Laylou.

— Je savais que tu l'aurais, c'est génial, dis-je, en l'embrassant sur la joue.

     Elle me regardait aussitôt avec des petits yeux brillants. Hum... Je savais ce qu'elle allait m'annoncer.

Trois.
Deux.
Un.

— Et toi aussi t'as réussi ! cria-t-elle à nouveau, toute enjouée.

    Je savais déjà, à environ quatre vingt dix-neuf pour-cent, que ce serait Laylou qui serait venue m'annoncer ma réussite. Elle est tellement curieuse qu'elle n'avait pu s'empêcher d'aller voir mes résultats. Comme toujours.

— C'est vrai ? Wouah c'est fou... Je croyais l'avoir raté ! repris-je immédiatement, en souriant.

C'était faux, mais bon.

    Elle me rendit sans délai mon sourire et m'embrassa tendrement sur les lèvres. Je voulais d'ailleurs continuer notre merveilleux baiser, mais deux folles ne tardèrent pas à venir vers nous, et à nous sauter dessus.

— Vous avez réussi ! intervint ma mère, me brisant les tympans une seconde fois.

— Je suis trop fière de vous les enfants ! enchaîna Isa, visiblement heureuse.

    Laylou et moi échangions un sourire, puis nous continuons donc ce petit câlin de groupe ma fois, très chaleureux.

**

    Après cette matinée riche en émotions, nous avions tous décidé de dîner dans un restaurant ce midi. Toute la famille riait réunie. C'est-à-dire, mon père, ma mère, Lilou, Isa et le grand-père de Laylou. Tout le monde étaient très heureux quant à notre réussite. D'ailleurs, j'étais moi aussi très heureux pour Laylou et son grand-père qui avaient maintenant, une relation plutôt fusionnel. Et après s'être plus que régalés ce midi, Laylou et moi avions décidé de finir la journée ensemble. C'est-à-dire petite balade dans le parc, pour finalement rentrer chez moi.

**

     Il était désormais dix-sept heures passées, et Laylou et moi étions affalés sur mon lit.

— Dire que le lycée est terminé... souffla-t-elle, en faisant des ronds sur mon torse à l'aide de son doigt.

— Eh oui..." Dis-je tout bas.

— Et dire que nous allons habiter ensemble... J'espère que tu ne seras pas trop chiant.

    Il y a quelques mois de cela, j'avais fait part de mes projets à Laylou. Depuis que je suis enfant, j'ai toujours baigné dans ce monde médical. Cela m'a toujours fait rêver et j'ai toujours apprécié. C'est donc pour cela que j'avais décidé il y a peu, d'entreprendre des études afin de devenir chirurgien plus tard. Laylou était très impressionnée et heureuse de mon choix. Mais devinez quel était son projet à elle ?

Infirmière.

    J'avais été très étonné quand elle m'avait dit ça, mais également, très heureux. Je savais que nous aurions beaucoup de choses en commun lors de ces études et c'est ainsi que la question d'emménager ensemble m'était venue. Je ne vous explique même pas les réactions de nos familles qui étaient très heureuses d'apprendre cela. Surtout le grand-père de Laylou qui avait fondu en larme, suivi de mon père.

Disons que ces hommes sont extrêmement sensibles...

— Ça va être une sacrée aventure, ricanai-je.

    Laylou se leva un peu pour croiser mon regard. Elle me regardait avec ses yeux qui exprimaient tout l'amour qu'elle ressentait pour moi, et dont je ne me lassais pas.

— Si tu savais comme je t'aime, dit-elle soudainement.

— Et si tu savais comme je t'aime encore plus, répliquai-je, en l'embrassant.

— Toujours ensemble ? demanda-t-elle, souriante.

Je hochai vivement de la tête, avant de répondre :

— Toujours ensemble.

    Un autre baiser s'en suivit et la même décharge de notre première baiser se fit encore ressentir à travers tout mon corps.

J'en étais plus que sûr à présent.

Elle est la femme de ma vie...

Fin




**

Nouvelle note : oui les études infirmières et médecins ne sont pas pareil. Et oui ça dure plus longtemps (voir prochain bonus). Mais j'ai décidé de changer cela, et puis c'est une histoire après tout ; tout reste fictif. ☺️

( Little Bad Boy est enfin terminé ! Merci à tous pour vos commentaires, votes... Je ne vous remercierez jamais assez je crois ! Merci pour votre soutien ! J'espère que cette fin vous plaira.) ♥️

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