Chapitre 61
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PDV Laylou
J'ouvris difficilement mes yeux, et sentis aussitôt une masse sur mon ventre. J'aperçus quelques secondes après que c'était le bras de Tristan.
Ah oui c'est vrai !
Je m'étais complètement endormie hier.
Oups. Je suis sûre qu'il m'en voulait.
Pauvre chou, pensais-je en riant.
Je m'approchais de lui et vis qu'il dormait profondément. J'avais beau tirer sur ses joues rebondies, rien n'y faisait. Il dormait toujours. Je décidais donc de me lever du lit et d'aller préparer le petit-déjeuner. Je sortis du jus d'orange, des gâteaux, des pains aux chocolats...
J'avais vraiment la flemme de l'attendre.
Désolée Tristan.
Je buvais donc mon chocolat chaud et commençais à jouer avec mon portable, quand je sentis une main se poser sur mon épaule. Je me retournais et enfin, il était là.
" Hey." Dis-je, en souriant.
" Alors comme ça on ne m'attends pas pour manger ? Et en plus, on s'endort en me laissant seul hier soir ? " Répliqua Tristan, en serrant un peu plus sa main sur mon épaule.
" J'étais fatiguée, désolée." Poursuivais-je en tournant ma tête, et en lui affichant un grand sourire.
" Tu crois que je vais te pardonner avec ton sourire ? " Me demanda-t-il.
J'hochais la tête de haut en bas, pour signifier un oui.
" Et bah tu rêves. Gamine va." Reprit-il en s'asseyant en face de moi.
Alala. Il me faisait rire.
Il prit un pain au chocolat et commença à me fixer. Mais, il ne disait rien. Je lui faisais des petits sourires, mais il ne bronchait toujours pas.
" Tristan..." Dis-je d'une petite voix.
Il leva un sourcil mais ne dit rien, encore une fois.
" Je t'aime..." Reprenais-je sur la même tonalité.
J'avais également enclenché le mode "yeux de biches." Il arrêta de manger son pain au chocolat, puis me faisait enfin un léger sourire.
" Ça ne marche pas avec moi." Répondit-il simplement.
" Tristan je t'aimeeeeee." Dis-je, en insistant bien sur la fin.
Il esquissa un sourire, que j'aperçus très vite. Puis, il se leva et se dirigea vers moi. Il prenait prit ma main afin de me tirer de ma chaise et de me plaquer contre son torse nu.
" Je ne peux pas te résister." Dit-il en soufflant.
Ah ça je le savais !
" Je le sais bien cela." Murmurais-je en souriant.
Il me souleva par la suite de sorte à ce que mes jambes soient désormais enroulées autour de sa taille et mes mains autour de son cou.
" Je t'aime aussi." Reprit-il, en m'embrassant tendrement.
À peine quelques secondes plus tard, je passais ma main dans ses cheveux pour les caresser et il resserra son étreinte autour de moi.
" Mais vous êtes tellement mignons..." Intervenait soudainement une voix féminine, rompant aussitôt le moment.
Tristan me reposa d'un coup à terre.
Mince. C'est vrai qu'elle était rentrée hier soir. J'avais complètement zappé.
" Salut Isa..." Dis-je légèrement gênée
Tristan était aussi gêné puisqu'il se grattait la nuque.
" Oh mais ne soyez pas gênés mes petits ! C'est si beau l'amour ! " S'exclama-t-elle, avec un énorme sourire suspendu aux lèvres.
Isa et l'amour, c'est une grande histoire.
Je faisais un petit raclement de gorge et prenais la main de Tristan, afin de rejoindre ma chambre. Nous étions arrivés au milieu des escaliers, quand j'entendis une voix crier :
" Je veux être grand-mère moi ! "
Mon dieu c'est pas vrai...
Je serrais plus fort la main de Tristan et montais les dernières marches d'escalier. Arrivés dans ma chambre, je lâchais sa main et fermais ensuite ma porte.
" Je veux bien qu'elle soit grand-mère moi. Ça ne me gêne pas." Déclara Tristan, en faisant un clin d'œil.
Je soupirais, avant de dire :
" Monsieur Smith, nous sommes encore trop jeunes. "
Il rigola face à mon ton et s'approcha de moi afin de poser ses deux mains de chaque côté de ma tête. Il approcha dangereusement ses lèvres des miennes, avant de répliquer :
" Cela ne me gêne toujours pas."
Je sentis une nouvelle fois son souffle chaud contre ma peau ; mon cœur s'accéléra un peu. Je le poussais légèrement, puis prenais vite fait mes affaires afin de me doucher. Avant d'entrer dans la salle de bain, je lui tirais bien évidemment la langue.
" Pas tout de suite Tristan ! " Dis-je en levant la voix.
Je l'entendis aussitôt rire.
Je me douchais assez rapidement et enfilais ensuite une petite robe bleue ciel. Je rentrais de nouveau dans ma chambre pour voir que Tristan était assis sur mon lit.
" Tu es belle. La robe te va bien". Lâcha-t-il soudainement, tandis que je lui offrais un petit sourire timide.
" Mais rougis pas, voyons." Reprenait-il, en me souriant.
Je lui lançais un coussin qui était à ma gauche, avant de répliquer :
" Tais-toi Tristan ! "
Il rigola et me lança le coussin que je pus éviter.
" Raté." Lançais-je.
Il s'avança de moi, puis me porta d'un coup en mode sac à patate.
" Tristan ! Je suis en robe, mince ! " Criais-je automatiquement.
" Et alors ? Je m'en fous ! " Répondit-il, avant de me lâcher sur le lit.
J'étais désormais allongée et Tristan se trouvait au dessus de moi. Il était encore torse nu. Limite il pourrait passer sa vie comme ça. Enfin, disons que cela ne me dérange pas, hum.
" Arrête de mater." Dit-il, avec un grand sourire.
" Je ne mate pas." Répliquais-je.
Il rigola et s'avança doucement vers moi.
" J'ai envie de toi." Lâcha-il de sa voix grave, alors que je soupirais.
" On ne peut pas..." Répondis-je, encore un peu surprise qu'il me dise cela.
Il allait répliquer quelque chose, quand j'entendis subitement Isa nous appeler. Je le poussais donc et secouais aussitôt ma robe.
" Allez on y va ! " M'exclamais-je vivement, tandis que monsieur, lui, boudait.
Un vrai gamin ce gars !
Avant de partir en bas, il daigna enfin à porter un t-shirt. Arrivés à l'étage du dessus, Isa était assise sur une chaise autour de la table. Elle nous faisait déjà un signe de nous asseoir et nous nous exécutions donc.
" Laylou... Je dois te parler..." Déclara-t-elle tout bas, sur un ton beaucoup sérieux que d'habitude.
Mon cœur s'était directement mis à accélérer. La dernière fois qu'elle m'avait dit ça, c'était pour me parler à propos de ma famille... Cela ne me plaisait pas.
Mais voyant que j'étais un peu perturbée, Tristan me prenait la main.
" Laylou, il ne sera pas là éternellement... Dimanche prochain à neuf heures, s'il te plaît." Reprenait soudainement Isa, mon cœur reprenant encore son rythme endiablé.
" Pardon... ? " Demandais-je, en ne comprenant rien à ce qu'elle me disait.
" Laylou... J'ai prit contact avec..."
" Avec ?? " La coupais-je directement, trop impatiente.
" Ton grand-père..." Soupira-t-elle.
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