5 ~ The Final moment

Louise

La salle était immense et remplie de monde. Elle pouvait au moins accueillir quatre-vingt personnes, et elle était pleine. Les murs étaient d'un blanc nacré, comme celui d'une feuille de dessin, le sol était recouvert de parquet lustré et des néons éclairaient la salle. Huit fenêtres aux rideaux rouge vif fermés creusaient les murs. Il régnait une température normale, qui n'avait rien d'étouffant, contrairement à ce à quoi j'avais imaginé. Lucian me tenait toujours la main, et je m'aperçus que je serrais la sienne très fort. Je relâchai un peu la pression que j'exerçais sur ses doigts.

« Tu peux me serrer aussi fort que tu veux ; je ne suis pas en sucre, glissa-t-il en se tournant vers moi

Je ne répondis pas et me sentis rougir. Fichus sentiments !

— On est placé, constata-t-il, en voyant les étiquettes collées au coin de chaque table

J'hochai la tête.

— Tu es là, m'annonça-t-il, en désignant la table devant laquelle il se trouvait

Je déposai mes affaires dessus, tandis que Lucian me soufflait un dernier « bonne chance » auquel je répondis par un « merci » et un « toi aussi ». Il rejoignit sa place, tout comme Céleste. Nous étions chacun dans un coin de la pièce. Je sortis ma convocation avec mon passeport et posai le tout sur le coin de ma table. Je sortis ensuite mes crayons de papier, mes feutres à alcool, ma peinture, mes pinceaux et mes crayons de couleur ainsi que mon aquarelle. On ne savait pas quelle technique ils allaient nous demander.

« Ça va aller, me dis-je, j'ai travaillé pour. »

*

Je donnai le dernier coup de pinceau à mon dessin que je trouvais plutôt réussi. Nous avions dû dessiner le portrait d'une personne, qui nous avait été distribué imprimé sur une feuille. Nous avions dû le colorer à l'aquarelle, pour mon plus grand bonheur : c'était ma technique préférée. Je jetai un dernier coup d'œil à mon travail et contastai avec le sourire que j'étais dans le sujet, et qu'il ressemblait vraiment à la photo donnée. Il restait quelques minutes, j'étais dans les temps.

Lucian

Je replongeai une dernière fois mon pinceau dans ma palette emplie d'aquarelle, et donnai le coup de pinceau final, plutôt satisfait de moi-même. L'aquarelle n'était pas ma technique préférée. Mais ce n'était pas la plus désagréable. Pour moi, rien ne pouvait être pire que la gouache ; je détestais ça. Rien de meilleur que les feutres à alcool. Avec eux, on peut faire des tas et des tas de nuances. L'aquarelle aussi, mais pas autant, car le papier gondole si on met trop d'eau. Heureusement, aujourd'hui je n'en avais pas trop mis.

Je terminai en écrivant mon nom et datant mon travail. Ça devrait aller. J'avais plutôt bien dosé ma quantité d'eau sur mon pinceau. Il restait encore une ou deux minutes.

Céleste

C'était horrible. Pas une catastrophe, non, mais j'avais hâte que cela se termine. Je n'avais pas fait de dessins à l'aquarelle depuis ce qui me semblait être des lustres. Voilà qui m'apprendra à ne pas m'entraîner là-dessus. Enfin, mon travail n'était pas raté, si ce n'était qu'il gondolait par endroit, mais heureusement très légèrement. La sonnerie retentit au moment où je mettais mon nom et datais mon travail. Parfait.

Louise

  La sonnerie venait de se faire entendre. Fière de moi, je rangeai mes affaires dans mon sac à dos et laissai mon dessin sur la table, comme c'était demandé. Je sortis de la salle, et quelques instants plus tard, Lucian me rejoignit.

— Alors ? Soulagée ? fit-il dans un sourire au coin

— Oui ! lui répondis-je, enthousiaste

— T'as l'air contente de toi, ça change ! commenta-t-il, en me jaugeant

J'hochai la tête en souriant de toutes mes dents.

Céleste nous rejoignit en souriant légèrement :
— Je suis contente que ça soit fini !

— Tu l'as dis ! Alors, tu as réussi ? la questionna Lucian

— Ça devrait passer, sourit-elle, et vous ?

— Pareil, je suppose.

J'acquiesçai pour marquer mon accord.

— Je vais rentrer, nous dit Céleste, à bientôt !

Nous la saluâmes et elle s'éloigna.

— Je dois-... commençai-je

— Je reste un peu en ville, tu veux rester avec moi ? m'interrompit-il

Je souris et acceptai. J'envoyai un message à mes parents pour les prévenir, ne voulant pas qu'ils s'inquiètent, et les rassurai également sur le concours, en leur faisant savoir qu'il s'était bien passé.

— Allons-y » conclus-je, en emboîtant le pas à Lucian.

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Hello ! Voilà pour cette partie !

Dites-moi si elle vous a plue :)

À très vite  !

Honey.

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