Chapitre 8

Le tient pâle, les énormes cernes qui figuraient sous ses yeux et un regard remplie de désespoir, voilà comme arriva Éléna au lycée en ce lundi matin. Ses cauchemars représentant ça vie d'avant n'avait pas cessés et lui fessait terriblement peur au point de se réveiller au minimum deux fois par nuits. Ses paupières étaient lourdes et elle traînait des pieds tellement qu'elle n'avait plus de force. Plusieurs fois elle faillit se retrouver le nez à terre mais elle réussissait à se rattraper de justesse.

- Éléna rentre à la maison dormir, lui ordonna Ben.

- Non si je rentre je vais faire des cauchemars et je ne vais pas dormir donc je serais encore plus fatigué.

- Tu ne tiendras pas toute la journée.

- J'y arriverai.

Elle se retourna pour continuer son chemin mais tout au alentours tournaient, elle avait des vertiges. Son corps décida de lâcher prise et de se laisser succomber par le manque de sommeil. Ses yeux se fermèrent et elle bascula en arrière, elle ne pouvait plus se retenir, elle avait la sensation de tomber mais ne voulait rien faire pour y échapper.

Le vent soufflait dans ses cheveux bruns et lui donna la force d'ouvrir ses yeux, elle n'était pas tomber, Éléna était comme en lévitation. Quelqu'un la tenait dans le dos, elle releva doucement la tête vers cette personne et vit Nolan.

- M'as tu rattrapé? Demanda-t-elle à bout de force.

- Ne pose pas de question bête, bien évidemment que je t'ai rattraper.

- Je suis fatigué.

Son corps se souleva, elle était à présent dans ses bras, elle pu voir ses yeux bleues incroyablement beau et ses lèvres s'ouvrir pour prononcer cette phrase " Viens avec moi on la ramène" avant que le sommeil l'emporte.

+ +

Elle se réveilla, les yeux inondés de larmes les cheveux complètement en pagaille et en transpiration. Elle était dans son lit toute habillée, elle se remettait de ses émotions après son rêves encore cauchemardesque. Un sac était posé à côté du sien et du coup des souvenirs lui vinrent en tête, Nolan l'avait rattrapée. Elle n'entendait aucun bruit, elle ne pouvait dire si oui ou non quelqu'un était chez elle.

Elle leva doucement par peur de tomber et vut son reflet en passant devant le miroir. Des cernes de trois kilomètres, la peau blanchâtre, des yeux rouges, elle ressemblait plus à un zombie qu'à un être humain. Elle se trouvait laide et pour remédier à cela elle mit des vêtements propre à la place de ceux qui sentaient la sueur. Un simple pull assez long et un leggings. Éléna attacha ses cheveux et commença à sortir de ça chambre. Elle essaya de descendre les escaliers sans faire trop de bruit mais celui-ci en n'avait décidé autrement et craqua.

Arrivée en bas elle sentit une odeur et se dirigea vers elle et arriva à la cuisine. À l'intérieur elle le vit, de dos entrain de faire la cuisine. Elle essaya de se faire discrète laissant seulement sa tête dans l'entre bâillement de la porte.

- J'espère que tu aimes les pâtes Éléna, dit-il.

Il détourna le regard de la nourriture et le déposa sur elle. Elle n'avait pas rêvée ses yeux magnifique était réel et incroyables.

- Euh..Oui, combien de temps ai-je dormis?

- Seulement quatre heures.

Elle s'assit sur le plan de travail juste à côté de lui et regarda se qu'il avait fait avec les pâtes, des steaks hachés.

- Où est Ben et pourquoi tu es là? Le questionna-t-elle.

- Il est partit à la pharmacie et je te dérange tant que ça?

- Non c'est juste que je pensais que tu serais retourné au lycée.

- En te voyant dans cette état, ça ne me donnait pas envie de t'abandonner.

Avait-elle bien entendu? Il voulait vraiment rester avec elle. Il l'avait vu dans un état second et qu'elle n'apprécie pas qu'on la voit comme ça mais vu qu'il ne s'était pas enfui en courant elle s'en moquait de son apparence en ce moment même.

- Tu es sûr que ce n'est pas plutôt une excuse pour ne pas aller en cours.

- Peut-être bien, rigola-t-il.

Un sourire ce dessina sur le visage de Éléna et sur celui de Nolan qui était tout aussi beau. D'un coup la porte claqua et des pas ce fit entendre avant de voir son demi frère arrivé dans la cuisine. Ce dernier le sauta dans les bras et failli en tomber, mais il était content de la voir aller mieux.

- Comment tu vas? S'inquiéta-t-il.

- J'ai super faim.

- Ça tombe c'est prêt, s'exclama Nolan.

Ils s'installèrent à table et le repas fut silencieux, des tonnes de questions rodaient dans sa tête mais aucune ne voulaient sortir. Les regards incessant des deux garçons l'agaçait comme si ils avaient peur qu'elle s'écroule d'une minute à l'autre, ce qui était le cas. Pour rompre le silence Nolan posa une question.

- De quoi as tu rêvée pour crier aussi fort des "Arrête"

- Je ne sais pas c'est le trou noir, mentit-elle.

- Je ne suis pas bête, je sais qu'il y a un truc pour que tu ne dormes pas.

- N'insistes pas, je ne me souviens pas, s'énerva-t-elle.

Il ne dit plus un mot et continua à manger tranquillement. Éléna, d'un seul coup se leva et sous les regards interrogateur des deux elle avança vers la cuisine en espérant que ne la suive. Elle s'arrêta en plein milieu, l'assiette dans les mains, les yeux s'apprêtant à lâcher des torants de larmes. L'assiette ne glissa pas de ses mains mes elle la fit volontairement tomber, celle-ci ce fractura en des milliers de morceaux en s'écrasant contre le sol. Elle s'écroula au sol avec des gouttes salés perlant sur ses joues, les genoux recroquevillés sur elle même, n'osant plus bouger.

Avec le bruit énorme des fracas, les deux garçons accoururent jusqu'à l'intérieur de la pièce. Ils virent avec effroi se qu'il c'était passé, voyant la jeune filles dans un coin de la cuisine en larmes ils allèrent vers elle.

- Éléna, tu as un bout d'assiette coincé dans le pied, dit Ben drôlement calme, il faut te le retirer.

Elle ne disait rien, elle restait totalement recroquevillée laissant ses larmes coulées à flot. Ben prit le bout coincé et le retira le plus vite possible. Un crie de douleur s'échappa d'entre ses lèvres et elle prit dans ses bras son demi-frère.

- Que c'est-il passé pour que tu te mette dans un état pareille.

- Je l'ai encore vu, lui et son regard noir qui me fixais à mes moindre fais et geste, lui m'enfoncant un compas dans la peau, j'en n'ai tellement marre de ses cauchemars, je ne les fessait plus pourquoi reviennent-ils à la charge.

- Je ne sais pas.

- Ben de quoi parle-elle? L'interroga Nolan.

Elle avait complètement oubliée sa présence, dans un reniflement elle releva la tête pour le regarder et replongea directement son visage dans ses bras.

- Je t'expliquerai plus tard, pour l'instant aide moi on va la mettre dans sa chambre.

Elle se sentit être soulevée et se laissa faire, on la déposa dans son lit. Les deux allaient partir quand elle les stoppèrent.

- Si tu veux tu lui raconter, fais le, mais restez ici.

- Très bien, alors Nolan comme tu peux le constater Éléna est victime d'insomnie mais elle le supporte très mal se qui explique son comportement. La raison de son problème c'est des cauchemars de sa vie passé et comme elle déteste les revivre elle ne dort pas mais au bout d'un moment elle finit par s'endormir mais tout les matins je la retrouve en pleur dans don lit et tout ça depuis trois jours, expliqua-t-il.

- Comment sont ses cauchemars pour la rendre comme ça.

Ben la regarde pour lui demander si elle est d'accord pour divulgué le contenu de son passé et elle accepte d'un simple geste de tête.

- À chaque fois ça se passe entre ses douze et quize ans, elle a été victime d'agression par trois de ses camarades parce qu'elle n'a pas voulu leur faire lire un truc ils lui enfonçaient un compas dans la peau, percutaient ça tête contre un banc et plusieurs reprises, ils l'ont droguée pour pouvoir mieux la frapper et celui qui lui a fait le plus de mal est un certain Damien.

- Que fessait la police pendant ce temps.

- Pas grand chose vue qu'elle n'en parlait à personnes.

Nolan s'approchait doucement du lit ou elle était et essuya une petite larme qui coulait le long de sa joue. Elle sentait le contact chaud de sa main sur son visage et ce n'était pas désagréable au contraire elle appréciait.

- Quelle monstre aurait pu faire ça à une aussi jolie personne, lui chuchota-t-il à l'oreille.

- Même le mot monstre ne les qualifient pas assez.

Il passa ça main à l'endroit au se trouvait ça cicatrice à l'oeil et le glissa de nouveau à son oreille.

- Je suis bien d'accord.

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