Chapitre 2
La route dans le train lui paru longue, cela faisait des heures qu'elle était à l'intérieur, elle écrivait tous ce qu'elle voyait dans son petit carnet noir. Le train ce stoppa et annonça qu'ils étaient arrivés à destination, donc à Rouen. Éléna sortit du train avec ses grosses valises à la main et chercha son père dans la foule de gens devant elle. Elle vit une grande pancarte avec son nom écrit et vue son père derrière. Pour elle, il n'avait pas changé, toujours cette homme assez fin, une petite barbe de trois jours des cheveux bruns foncé, presque noir avec quelques cheveux blancs et des yeux bleus qui vous transperce l'âme.
En la voyant, un immense sourire s'afficha sur le visage de son père, il était surexcité à l'idée de revoir sa fille. Éléna s'approcha d'un vive pas vers lui avec le ventre noué de peur, en même temps ont pouvait la comprendre cela faisait bien dix ans qu'elle ne l'avait pas vu.
- Je suis si content de te revoir, s'exclama son père.
- Moi aussi…papa.
Ce petit mot avait eu du mal à sortir de sa bouche, elle ne le côtoyait pas souvent, elle avait plus l'habitude de dire “maman”.
Le trajet en voiture était long et sans aucune discussion, jusqu'à se que son père le rompit.
- Tu sais dans qu'elle lycée tu veux aller?
- Je me suis renseigné en essayant de chercher un lycée qui possède un bac général et surtout le bac L pas trop loin de chez nous et avec de bon taux de réussite et je suis tombé sur le lycée Jeanne d'arc, dit-elle.
- Tu voudrais faire quoi plus tard?
- J’aimerai être écrivain, mais avant je pense que je ferai journaliste pour bien m'entraîner.
Quand elle eut fini sa phrase son père gara la voiture devant une maison qui ne lui était pas inconnue, c'était la même maison que quand elle était partie. Toujours cette petite façade blanche un peu abîmée avec le temps maintenant et son toit en ardoise aussi magnifique.
En entrant dans la maison, tout avait changés, les meubles, la décoration, il n'y avait plus rien avoir avec avant. C'était devenue une maison moderne, au goût du jour qui pouvait plaire à tout le monde sans trop de difficulté.
Un bruit se fit entendre dans les escaliers et une personne entra dans la pièce. Un garçon, brun, de yeux marrons, il devait sûrement avoir l'âge de Éléna et se qui était sûr c'est qu'il était plus grand que elle.
-Éléna, je te présente Ben ton demi frère.
- Mon demi frère, pourquoi je ne suis pas au courant de cela?
- Je t'expliquerai après, en attendant monte tes affaires.
Elle fit se qu'il lui avait dit, elle monta les marches de l’escalier qui à sa grande surprise grinçaient toujours. Elle eut beaucoup de mal à monter ses valises, quand elle fut arrivée à la moitié des escaliers, Ben l'aida.
- Merci.
- Ce n'est rien, vaut mieux commencer sur de bonne base, répondit-il.
- C'est sûr.
Il aborda un immense sourire et lui montra la porte derrière elle qui devait être sûrement sa chambre. Éléna sans rappelait très bien de l'endroit où sa chambre était mais elle fit mine de rien devant lui. Elle ouvrit la porte et trouva à l'intérieur un lit deux places, une grande armoire, un meuble de rangement avec un télé posé dessus et le meilleure un bibliothèque. Elle fut ravie, les murs blancs lui convenait et le manque de décorations pour elle signifiait qu'elle pouvait tout décoré à sa manière. Elle se souvenait encore très bien de sa chambre avant son départ, il y avait toujours le lit deux places parce qu'elle détestait les une place mais les murs était roses pale comme à son avis toute les petite fille à son époque. Même avant, il y avait une bibliothèque déjà remplie par tous ses livres, comme quoi son amour pour les livres ne datait pas d'hier.
Éléna commença à ouvrir ses valises et à en sortir le contenu, elle rangea ses vêtements en premier, puit ses chers livres dans l'ordre alphabétique des noms comme à son habitude. Elle sortit aussi quelques photos de son sac qu'elle accrocha au mur, c'était des photos d'elle avec ses amis et sa famille de Toulouse. Au bout d'un moment on frappa à sa porte et son père rentra.
- J'espère que sa te plaît? Demanda-t-il.
- Oui énormément, tu me connaît toujours aussi bien.
- Oui mais en faite j'espérai juste que tes goût n'avait pas changé, mais bon je suis sûr que t'a légendaire curiosité veux savoir pourquoi tu as un demi frère.
Elle hocha le tête pour dire oui en guise de réponse.
- Alors, après votre départ je suis rester un an tout seul, j'allais travaillé et je revenais. Plus tard j'ai décidé de ne plus vouloir vivre seul alors j'ai rencontré un femme charmante tu l’aurai adoré. Elle avait déjà Ben qui a ton âge d'ailleurs et quelques années plus tard elle est tombé enceinte. Au moment de l’accouchement il y a eu des complications et le bébé et elle sont mort. Ben n'avait pas d'autres familles et comme nous étions mariés j'en n'est eu la garde.
- Je suis désolé.
Il ne dit rien et sortit de sa chambre, Ben rentra à son tour mais elle ne vit pas tout de suite, seulement quand il s'assit sur le lit. Elle tourna la tête quand elle sentit son lit bougé et fut pris d'un sursaut quand Éléna le vit.
- Je savais que je suis moche mais à ce point là, rigola-t-il.
- Qu'est ce que tu voulais?
- Te connaître, tu sais ton père ma énormément parler de toi mais quand tu avais dix ans de moins et moi je veux te connaître maintenant à seize ans.
Elle sourit, elle le connaissait à peine et pourtant elle l'aimait bien, il y avait quelques chose en lui qui l'attirait.
- Que veux tu savoir? L'interrogeai-je.
- Ton caractère, ta vie, pourquoi ces cheveux et plein de trucs qui te concerne.
- Je ne suis pas du genre à confier ma vie à des gens que je connais depuis seulement trente minutes.
- Mais je suis ton demi frère, fais moi confiance tu ne vas pas le regretter.
Pour une raison qu'elle ignorait totalement, elle lui faisait confiance, pour elle il était sincère, Ben n'avait pas l'air du mauvais garçon.
- Très bien alors je suis brune parce que c'est la nature et je ne suis pas sociable dans mon ancien lycée je n'avais que deux amis, j'espère que ici les gens sont très différents.
- Je peux te le garantir.
- Je suis une littéraire, j'écris, je lit beaucoup je suis comme ça depuis toute petite, à trois ans je savais lire. Je suis timide et pas sûr de moi, les gens ne sont pas fan de moi en général et j'adore le bleu.
- En tout cas moi je suis fan.
Son compliment l'avait touchée, c'était nouveaux pour elle, les gens de Toulouse n'étaient pas très chaleureux avec elle. Un bruit ce fit entendre dans la chambre, sa tablette était entrain de sonné, Peter et Ana essayaient de l'appeler.
- Je vais te laisser, déclara Ben.
- Non reste, s'il te plaît.
Il ce rassit et Éléna déverrouilla le menu facetime pour pouvoir voir ses amis.
+ + +
Ils avaient eu une grande discussion, ses amis appréciaient Ben autant qu'elle. Elle ferma la pochette de sa tablette et commença à fixer son demi frère.
- Quoi? Qu'est ce qu'il y a? Questionna Ben.
- T'as vie à toi, ton caractère, moi je ne sais rien de toi.
- Moi il n'y à rien d'intéressant mais bon si tu insiste, je suis du genre à aller vers les gens et leur parler, je suis un peu le mec gentil du groupe si on n'a besoin d'aide je suis l'a et je ne sais pas m'énerver car j'ai trop de bonté en moi.
- Tu es très modeste.
- Je suis dans le lycée ou tu veux aller donc oui je t’aiderai mais moi je suis en bac S mais ne t'en fais pas c'est rien.
Elle fut rassurée, elle n'allait pas être seul à se perdre dans les couloirs et maintenant elle connaissait une personne de son nouveau lycée. Ben se leva et alla vers le bureau.
- Je crois que tu as oublié de ranger ce livre.
- Non repose le, ce n'est pas un livre.
Son carnet de note avec toute sa vie, tout se que Éléna notait, était dedans personne n'avait le droit d'y toucher. Il commença à le lire et elle essaya de lui reprendre mais elle n'y arriva pas.
- C'est génial se que tu écris, même si ce n'est que des passages de ta vie c'est ta façon d'écrire qui est fantastique.
- Ne te moque pas de moi.
- Je ne rigole pas, de la fenêtre je pouvais voir les paysages qui défilaient à une vitesse folle, les sièges étaient à moitié confortables et d'une couleur indéfinissable tellement qu'elle était laide, raconta-t-il.
Elle rougit, personne jusqu'à présent ne l'avait lu. Pour elle ce n'était que comme un journal intime avec juste une manière d'écrire à l'intérieur.
- Ce n'est qu'une façon d'écrire je ne suis pas comparable au grand.
- Je suis sûr que c'est faux.
Il prit un livre de ma propre bibliothèque, c'était un livre qui c'est vendu à des milliers d'exemplaires dans le monde.
- Tiens regarde, reprit-il, le son de sa voix flottait dans l'air agréablement à son goût, tu à une écriture semblable à cette auteur.
- Rend le moi, personne ne la jamais lu, c'est un peu comme mon journal intime, tu as lu mon intimité.
Elle était en colère, mais heureuse aussi, deux sentiments pourtant immélangeable. La colère pour le faite qu'il l'avait lu, le carnet noir et elle était heureuse pour les compliments fait à son égard.
- Je suis désolé, s’excusa-t-il
- Ce n'est rien mais j'aurai préféré que tu lise plutôt mon histoire sur la tablette.
- Je peux?
- Non absolument pas, même Peter ne la jamais lu.
Exaspérée, c'est se que Éléna était, complètement exaspérée, par son demi frère qu'elle connaissait depuis à peine plus d'heure. En une heure il avait fait bien plus que ses amis en dix ans.
- Pourquoi? C'est tellement bien, dit moi pourquoi?
- Voilà se que j'ai appris de moi même, fais ton jardin secret, cache autant de secret que tu peux en faire entrer, plus tu en cachera et plus les problèmes seront loin, dit-elle.
- Je paris que cette magnifique phrase est de toi?
- Le problème n'est pas le faite que j'écris, mais celui de qu'est ce que j'écris.
Pour Éléna les gens n'étaient pas comme elle, en tout cas à Toulouse. Des harcèlement, des coups, des bleus sur son jolie visage, c'est se qu'elle avait eu pour avoir été elle même. Plus elle montrait qui elle était et plus elle avait mal alors elle était resté dans son coin ne bougeant pas même un cil. Arrivé au lycée les personnes c'étaient calmés et elle recommença à lire dans la cour.
- Mais pourquoi?
Elle avait un visage froid, remplit de souvenirs douloureux. Elle le fixa, intensément et releva la manche de son pull et dit “Pour ça”. Sur son bras droit s'affichait des bleus, des cicatrices encore visibles et même sur son visage, juste à côté du son oeil droit, de son magnifique oeil vert se trouvait un petite cicatrice.
- Comment tu as eu tout ça? L'interroga-t-il.
- Les gens ne m'aimait pas et n'aimait pas les personnes qui lisaient.
- Explique moi.
- Peter et Ana n'étaient pas là et je me suis retrouvé seul, j'étais bien avec mon carnet. On m'a demandé se que j'écrivais et je n'ai pas voulu. On m'a agressé, une personne à pris ma tête et la cognée contre le banc, quatre fois et avec son compas ma entailler le bras, profond, et il en rigolait. Je n'en n'ai jamais parler à personne, il n'y avait que l'infirmière qui était au courant. Après je ne bougeais, ne parlais plus. Maintenant de temps en temps on me donne encore des coups quand ils ne sont pas là.
Sa bouche c'était ouverte et formait un o, il en était choqué et complètement ahuri parce qu'il venait d'entendre, les gens ne sont pas comme ça ici.
- Je suis désolé.
- Se n'est sûrement pas toi qui devrait t'excuser mais plutôt ses imbéciles qui en rigole toujours, rétorqua-t-elle, le mal des autres font leurs bonheurs.
- Tu verra, se n'est absolument pas pareil et sinon je suis là.
- Je l'espère.
“Enfin” c'est ce qu'elle pensait, enfin son malheur était peut-être fini, plus de coup, plus de blessures, plus rien, la tranquillité total. Mais comment sont les personnes là bas? Va-t-elle se faire de nouveau ami? Se sentira-t-elle bien? Trop de question dans sa tête.
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