Chapitre 12
Elle renifla une dernière fois pour essayer de faire disparaître ses pleures mais ses yeux rouges la trahissait. Éléna voulait être forte devant lui en montrant que ça ne l'avait pas affecté alors que c'était le contraire. En arrivant devant lui elle n'a pas résisté et a laissé ses émotions prendre le dessus. Elle essuya les perles salées qui coulaient sur son visage et espérait au fond d'elle un geste tendre de sa part mais il ne fit rien.
- Je suis désolé, prononça-t-il.
Encore une fois il s'était excusé, elle avait l'impression que c'était devenu une habitude maintenant. Si elle comptait, cela fait plus d'une dizaine de fois qu'il s'excuse pour cette histoire. N'avait-il que ça à dire? Elle était en colère, elle aurait aimée le traité, mais même si elle le détestait plus que tout, c'était impossible.
- Sors, dit-elle calmement.
- Mais...Éléna…
- Sors immédiatement de chez moi.
Il semblait perturbé et semblait surtout ne pas vouloir partir. Il avait l'air déterminé à rester et à ne pas changer d'avis.
- Non.
- Mais tu comprends pas, je veux que tu sorte! Répéta-t-elle en pleure.
- Laisse moi juste t'expliquer.
Enfin, enfin il sortit cette phrase qu'elle espérait tant entendre, enfin il allait lui dire autre choses que ses minables désolés qui non plus de sense à ses yeux, juste enfin.
- Je n'attends que ça que tu m'explique! Cria-t-elle.
Il essaya de lui prendre la main mais d'un coup brusque elle se retira de son emprise. Ils s'assirent tout les deux sur le canapé et il n'y avait aucun silence car les sanglots de celle-ci le comblait.
- Tout d'abord je tiens vraiment à te dire que je suis navré et je m'excuse et…
Encore ce mot qui différencie quelque fois, je suis désolé, je m'excuse, je suis navré, pardonne moi et un tas d'autre. Celui-là était celui de trop, essayer de se faire pardonner n'avait plus aucun intérêt mais celui de s'expliquer en avait un peu plus.
- Arrête, j'en ai tellement marre de tes excuses bidons qui ne cesse de se répéter, dis moi la vérité et va t'en.
Il souffla face au mots qu'elle venait de dire, peut-être en avait-il marre qu'elle réagisse comme ça?
- Juste promet moi que tu ne me coupera pas, demanda-t-il.
Elle hocha simplement la tête pour dire oui et lui se lança dans ses explications.
- Comme je te l'ai dis j'ai vécu à Toulouse pendant les quatorze première années de ma vie. Je vivais avec mon père et ma mère et notre cousin venait souvent chez nous, Damien.
Rien qu'en prononçant ce prénom des larmes coulèrent de nouveaux le long de ses joues. Malgré cela elle continua de l'écouter avec attention ou à la moindre petite erreurs elle aurait l'envie de le tuer.
- Je m’entendais extrêmement bien avec et on se disait tout, même les choses les moins correcte. Un jour il m'a avoué qu'il commençait à faire du mal à une fille par plaisir, juste pour s'amuser. Je lui ai dis que ce qu'il faisait était mal, mais il s'en branlait et ne m’écoutais pas. Dès que je le voyais j'ai le droit à tous les détails de tout ce qu'il t'as fais. Le compas, l’étranglement, la drogue, les coups, je sais tout.
- Et tu sais pour…
- Oui, la coupa-t-il.
Elle ouvre grand la bouche et elle avait maintenant honte. Éléna se sentait vraiment faible de ne s'être jamais défendu et aussi du faite qu'il savait tout.
- Chaque expression de visage que tu as affiché quand il te torturait, il me les disait aussi, chaque mot que t'as prononcé, tout. Je ne savais pas à quoi tu ressemblais, je connaissais que tu prenom, mais je te défendais déjà. De fois je lui demandait de ne pas me raconter. Après je suis parti mais on s'appelait une fois par semaine, et on continue à le faire aujourd'hui. J'étais toujours au courant de ce qu'il infligeait. Tu es arrivé ensuite je n'ai pas fais la comparaison avec ton prénom et puis j'ai vue ta cicatrice- il la toucha du bouts des doigts- et je me suis simplement dit que c'était un coïncidence. Il y a eu tes cauchemars et j'ai vu que c'était bien toi la fille et je ne veux plus que tu souffre, s'il te plaît pardonne moi j'ai été tellement con. C'est sortit tout seul je ne voulais pas.
- Est-il au courant que je suis ici? Questionna-t-elle.
- Non il sait juste je me suis rapproché d'une fille qui s'appelle Éléna mais c'est tout.
De l'eau se déversait encore de ses yeux, il essaya de les essuyer mais elle repoussa sa main.
- Je crois que tu peux t'en aller maintenant, déclara-t-elle.
- Pourquoi j'ai croisé le Tombeur avant de venant? Dit Nolan en essayant de changer de sujet.
Elle le fixa un petit instant avant de prononcer ce qu'il c'était passé.
- Il a avoué ses sentiments à mon égard.
Son regard est instantanément devenu dur comme la glace qui représentait à merveille ses yeux. Il serra les poing et son visage qui était doux se remplissait à présent de colère.
- Si je le croise je te jure que…
- Pourquoi? Pourquoi être aussi jaloux de lui? L'interroga-t-elle.
Il se radoucit presque aussitôt et il ouvra sa bouche pour finalement la refermer, il cherchait ses mots.
- Je crois que je devrais y aller.
- Non tu ne bouge pas d'ici.
Il ne l'écouta pas et se leva tout en se dirigeant vers l'entrée. Elle accouru vers la porte et faisait barrière pour qu'il ne passe pas.
- Pousse toi j'ai pas envie de te faire mal pour passer.
- De toute façon tu m'as déjà fais assez mal comme ça, prononça-t-elle.
C'est comme si on venait de lui jeter une pierre et qu'il ne réagissait que trois ans après.
- Dis moi simplement pourquoi tu es comme ça et je te laisse partir.
Il se rapprocha d'elle jusqu'à être presque collé l'un à l'autre. Elle ne pouvait s'échapper la porte la bloquait. Sa respiration commençait à s'accélérer et elle regardait uniquement ses yeux dans l'espoir d'une réponse. Quelques larmes coulaient toujours la rendant encore plus vulnérables qu'elle ne l'était. À quelques centimètres d'elle il mit sa main sur sa joue et déposa enfin ses lèvres sur celles d’Éléna. Elle fut tout d'abord choqué puis se laissa faire et posa même sa main sur sa nuque. Sa tête cognait contre la porte mais elle s'en moquait et s'emporta dans ce chaleureux baisé. Des papillons s'envolèrent dans son ventre et elle croyait que sa poitrine allait exploser tellement que son coeur battait. Elle mit son autre main sur son torse et elle pouvait aussi sentir son coeur qui battait à toute allure. Ses lèvres était douce mais avait un goût salées à cause des perles tombant de ses yeux.
Leurs lèvres se détachèrent, il la serra dans ses bras mais elle ne pouvait rien faire encore trop choqué de ce qu'il venait de se produire. Elle sentait encore sa présence sur ses lèvres et comme un sentiment de manque. Il se retira et plongea ses yeux bleues dans les siens et elle ne trouvait pas les mots pour parler. Au bout d'un long moment ou il ne faisait que reprendre leur souffle elle parla.
- Je crois que tu devrais y aller.
- Pourquoi me déteste tu autant?
- Si je te déteste tant c'est parce que j'ai trop peur que tu me fasse à nouveau mal, avoua-t-elle.
Une goutte roula sur sa peau, il essuya la larmes avec sa main. Un frisson parcourut son être tout entier dès qu'il la toucha. Il lui fit un petit bisous sur sur la joue et la décala pour qu'il puisse sortir.
Quand la porte fut claquer elle se mit par derrière dos à celle-ci et ne faisait que penser au événements.
Il m'a embrassé, il m'a embrassé, pensait-elle.
M'aime-t-il? Réfléchissait-elle.
Dans un élan elle se releva et partit dans sa chambre en se jetant directement sur son carnet.
Je suis perdu, pourrais-tu un jour m'aider, j'en doute fortement. Je vais mal et en même temps tout va bien. Des larmes inondent mon visage sans arrêts. Comme tu le sais, plus le sang coule, moins il y en aura. Je le déteste tellement que j'ai envie de lui dire des mots que je n'ai jamais prononcer. Une envie de hurler me viens, une envie de tout détruire arrive aussi. Je ne veux pas lui pardonner mais la tentation est si forte. Aujourd'hui ses lèvres ont touché les miennes. C'était une explosion à l'intérieur de moi, cette sensation ne m'étais pas familière. Je mentirai si je disais que je n'avais pas apprécié mais ses paroles ont tellement été incongrus qu'elle efface cette appréciation. J'en reviens à me demander si il m'aime, si il éprouve le moindre petit truc à mon égard. Pour l'instant je n'ai pas envie de me poser trop de question et préfère voir ce qui arrivera par la suite. Malgré ce truc incroyable j'ai trouvé un élastique que je claque contre ma peau au niveau de mes veines, cela m'aide à penser à autre chose.
Elle pose son stylo et pour ne pas craquer elle tire sur l'élastique un grand nombre de fois et pas une goutte ne tombe elle reste plutôt concentrer sur la douleur.
- Éléna je peux entrer et te poser une question?
- Bien sûr Ben, approuva-t-elle.
- Pour à chaque fois tu te réfugie dans l'écriture?
Voilà une bonne question de sa part, que jamais vraiment personne ne lui a posé. Cette réponse elle la connaissait et n'hésite pas à la dire aujourd'hui.
- Parce j'écris tout ce que je ne dis pas, tout ce que je pense et que je ne prononce pas.
- Qu'est ce que tu ne me dis pas? Demanda-t-il.
Devrait-elle lui dire? Ou se le garder pour elle même? A-t-elle envie déjà de lui dire?
-Il m'a embrassé.
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Merci à Angelina_Dreamy pour ses idées 💘
A la prochaine lecture
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