CHAPITRE 1 : Une vie normale sans qu'on le sache


Hello ! Voici ma première fiction ! J'espère qu'elle vous plaira et sinon soyez indulgent :-) N'hésitez pas à me donner votre avis par commentaire et à voter. Bonne lecture.


Lise n'en revenait pas ! L'abandonner pour cette pimbêche ! Elle essuya une larme tout en continuant de marcher rapidement en ruminant ses sombres pensées. Elle traversa un petit bois, ne s'arrêtant pas pour écouter le chant des oiseaux ou admirer les fleurs qui venaient de s'ouvrir en ce début de printemps. Elle arriva devant une petite cabane et entra dedans, là elle s'affala dans un canapé qui se trouvait là et pleura, effaçant tout son maquillage qui coulait le long de ses joues. Les sanglots collaient ses beaux cheveux blonds sur sa peau mais cela ne semblait pas la déranger.

Lise a 14 ans et vivait heureuse jusqu'à aujourd'hui. Pourtant tout avait bien commencé, son petit ami l'avait emmené au cinéma, puis ils étaient partis se promener dans la ville en s'arrêtant pour regarder les vitrines. Soudain une fille est arrivée d'on ne sait où et a embrassé son petit ami devant le regard sidéré de Lise. Son petit ami ne repoussant pas la jeune fille, Lise dut se rendre à l'évidence qu'il sortait avec cette fille, or Lise sortait déjà avec lui. Après un moment de surprise, Lise sentit une immense colère l'envahir. Cette colère se mua en haine et Lise donna une gifle magistrale à son (ancien) petit ami et parti en courant avant que les deux autres ne voient que sa haine avait laissé place à la tristesse et la douleur.

Lise renifla encore une fois. Elle se regarda dans un petit miroir accroché à un mur de la cabane et essuya le maquillage qui avait coulé avec sa manche de T-shirt et rentra chez elle. Sa mère était en train de faire des cookies dans la cuisine et même la délicieuse odeur ne réussit pas à lui redonner le sourire. Sa mère le remarqua et lui demanda ce qu'elle avait avant de comprendre que Lise ne répondrait pas et se mit à lui raconter toutes sortes d'anecdotes. Lise sourit pour faire plaisir à sa mère, il n'y avait plus que sa mère pour s'occuper d'elle, son père étant mort tragiquement dans un accident de chantier. Au bout de dix minutes, Lise craqua et dévoila à sa mère ce qui n'allait pas.

- Charles m'a larguée

- Mais pourquoi ma chérie ?

- Je sais pas, il sortait avec une autre fille en même temps que moi alors je l'ai laissé

- Dans ce cas c'est toi qui l'as largué

- L'autre fille était une pimbêche et quand elle est venue l'embrasser alors qu'on se promenait il l'a pas repoussée et a continué à l'embrasser

- Oh ma pauvre chérie ! Dis-toi que ce n'était pas le bon et que tu mérite mieux

- C'est ce que je me dis depuis que l'ai quitté

- Tu veux un cookie ?

Lise accepta et sa mère lui tendit un cookie tout juste de sortir du four. Le cookie était délicieux comme toujours, craquant à l'extérieur, moelleux à l'intérieur avec quelques pépites de chocolat qui fondaient sous la langue. Lise se régala et monta se laver dans la salle de bain. Quand elle ressortit toute propre sa mère avait l'air soucieuse.

- Qu'est-ce qu'il y a maman ?

- J'ai entendu dire qu'il y allait avoir un tsunami bientôt. Je préfèrerais que tu partes dans un endroit que je connais bien. J'ai déjà pris les billets, tu vas prendre le TGV, puis tu te retrouveras dans une ville quelconque. Isole-toi et répète les paroles : « Narawi, narawo, narawa ». tu te retrouveras dans un endroit un peu étrange... enfin bon, tu arriveras dans un endroit désert ou quelqu'un t'attendras.

- Tu trouves pas que c'est un peu trop pour un tsunami et avec ton truc narawi je comprend rien !

- Tu n'as rien à comprendre !

Le ton de la voix de sa mère surprit tellement Lise qu'elle recula de quelques pas. Sa mère le remarqua mais ne dit rien et partit dans sa chambre, laissant Lise perplexe dans la cuisine. Lorsqu'elle remonta dans sa chambre Lise trouva une valise de cuir posée sur son lit. Elle l'ouvrit et trouva une longue robe noire, un vieux livre imitation grimoire et une baguette de bois. Dans le fond elle trouva un cadre avec une photo d'elle avec ses deux parents. Elle se précipita dans la chambre de sa mère et lui dit sarcastique :

- Tu compte m'envoyer dans une école de sorciers avec un camarade qui s'appelle Harry Potter ?

- La réalité te surprendra mais tu dois être prête...

- Tu m'expliques tout où je pars pas demain !

- Ecoute. Comme tu l'as dit je vais t'envoyer dans une école de sorciers. Tu ne rencontreras pas Harry Potter et l'école ne s'appelle Poudlard, compris ? Tu vivras dans une famille de sorciers que je connais. Il faut que tu promettes d'être sage avec eux, d'accord ?

- D'accord, dit Lise en insistant sur le « a » pour faire comprendre à sa mère qu'elle la prenait pour une folle.

- Tu me prends pour une folle mais c'est la vérité. Tu dois comprendre que le monde peut être autre chose que des humains sans pouvoirs et qui détruisent tout de la nature. J'ai prévenue mon amie de ton arrivée.

- Ton amie ? T'es une sorcière ?

Sa mère se mordit la lèvre avant d'acquiescer.

- Montre-moi un tour et je te croirais !

- Que veux-tu manger ce soir ?

- Des hamburgers et des glaces.

Sa mère esquissa une légère grimace avant de lui répondre :

- Va voir dans la cuisine.

Lise descendit les escaliers quatre à quatre et s'arrêta net. Sur la table de la cuisine trônait deux gros hamburgers et un paquet de glaces (ses préférées) allait dans le tiroir du congélateur.

- Alors c'est vrai, dit-elle d'une voix à peine audible.

- Oui, mais il faut que tu saches que j'ai été bannie du monde de la magie pour avoir aimé un humain normal

- Sérieux ?! Mais c'est de la tyrannie !!

- Non, alors s'il-te-plaît, si tu tombes amoureuse, essaye de tomber amoureuse d'un sorcier et ne te pavanes pas en disant qui était ta mère, tu pourrais te faire bannir.

- J'essaierais, de toute façon je suppose que je ne reviendrais pas ici où n'importe où dans le monde de la non-magie ?

- Non, et sois studieuse si tu veux conserver ta forme humaine.

- Tu me rassures ! T'es sure que t'as envie que j'aille là-bas, parce que là je suis pas trop chaud.

- Ne t'en fait pas je veillerais sur toi.

- Ça me rassure vachement !

- Bon ! Tu parts demain huit heures !

- Euh... OK

Lise alla se coucher en pensant que sa journée allait sans doute être la moins bizarre de celles qui allaient suivre.

N.D.A :

Le début n'est pas top mais la suite est mieux, donc si vous n'aimez pas trop ce chapitre c'est compréhensible.


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