Chapitre 46
Bonjour à tous, pardonnez ma longue absence due à des problèmes personnels qui commencent à se régler petit à petit. J'espère que ce chapitre vous plaira et je vais faire mon possible pour publier la suite assez rapidement. Bonne lecture :)
Pdv Ginny
Après une nuit agitée où je n'avais pas fermé l'œil, je quittai la pièce où je me trouvais afin de rejoindre le salon de thé du cinquième étage. Les couloirs me paraissaient interminables surtout qu'aucun bruit ou source d'agitation ne se faisaient entendre aux alentours.
Désormais plus apaisée que la veille, je choisis de m'installer à une table reculée dans un coin de la pièce. Même si toute trace d'angoisse avec quitté mon corps pour le moment, je n'étais pas encore d'humeur à me montrer sociable et j'avais besoin de calme.
Assise la tête entre mes mains, je me remémorai l'intégralité des événements passés depuis la veille. Des membres du ministère qui m'avaient prévenu qu'une importante attaque s'était produite dans une ville au nord de Londres dont je n'avais pas retenue le nom, Harry qui avait été blessé sans que je n'en sache plus, mon arrivée précipitée à St Mangouste et enfin mon soulagement quand j'avais fini par retrouver Harry qui était bien en vie même s'il était grièvement blessé.
Toutes ces choses m'avaient bien évidemment empêché de trouver le sommeil cette nuit et à ce moment précis où il était huit heures cinquante, je commençais sérieusement à ressentir la fatigue me peser.
N'ayant rien de mieux à faire, je me mis à parcourir le salon de thé des yeux. A cette heure-ci, il y avait très peu de monde ce qui était tout à fait compréhensible et moi-même j'aurai tout donné pour me trouver ailleurs qu'à cet endroit où je ne me sentais pas à ma place. Dans la précipitation, je n'avais prévenu personne de ce qu'il venait de se produire et je n'avais pas la force de le faire. Même si j'avais conscience qu'Hermione et Ron seraient morts d'inquiétude et m'en voudraient de ne pas les avoir mis au courant plus tôt, je pris la décision de leur envoyer une lettre plus tard.
J'aurai tant aimé avoir un ami à mes côtés durant ces longues heures à patienter plutôt que de me m'inquiéter en faisant la liste de toutes les possibilités possibles concernant Harry. Seulement, ils ignoraient tous ce qu'il était arrivé à mon fiancé et ils continueraient de l'ignorer puisque je ne voulais pas les prévenir pour le moment. Autre qu'Hermione et Ron qui sont à l'origine les meilleurs amis d'Harry et non les miens, j'aurai souhaité que Luna et Neville me tiennent compagnie tout comme Fred et George, au moins ils auraient réussi à me faire sourire ou encore Blaise et Drago même si l'état d'Harry était sans doute la dernière de leur préoccupation.
Soudain, mon attention fut reportée sur les deux personnes qui venaient d'entrer dans la pièce. Personnes que je connaissais bien puisqu'il s'agissait de mes parents. Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien faire ici ? Ils ne pouvaient pas savoir pour Harry, c'était impossible !
Intriguée, je reculai ma chaise afin d'être en partie cachée par une poutre qui semblait dater de plusieurs siècles et qui semblait sur le point de s'effondrer à tout moment. C'était même à se demander comment elle tenait encore debout.
Mes parents s'assirent à une table et aucune joie ne se lisait sur leur visage ce qui me surprenait. Je ne les avais pratiquement jamais vu dans cet état et j'en déduisis qu'il se passait obligatoirement quelque chose de grave. Chose que j'avais peur de connaitre.
Pdv Drago
Venant tout juste de transplaner au pied de l'immeuble où résidait Ginny, je m'apprêtai à entrer lorsque je percutai quelqu'un de plein fouet. Comme si c'était le moment...
- Granger, tu ne pourrais pas regarder où tu marches ? C'est si compliqué pour toi ? m'énervai-je, n'étant pas d'humeur à me montrer agréable.
L'ancienne Gryffondor me lança un regard noir avant de poser sur le sol, des boîtes de je ne savais quoi qu'elle tenait dans les bras. Sans doute des affaires moldues sans intérêt.
- Qu'est ce que tu fais ici Malefoy ? répondit-elle.
- Toujours en train de te mêler de ce qui ne te regarde pas ?
Nouveau regard noir de sa part. Sur toutes les personnes susceptibles de se trouver ici, pourquoi étais-je tombé sur elle ? Elle et son air insupportable. Toujours la même qu'à Poudlard...
- Tu n'as aucune raison de venir ici étant donné que tu détestes Ha...
Elle se coupa dans sa phrase, se rappelant soudainement de quelque chose après un court instant de réflexion.
- ... Et Ginny n'a sans doute pas envie de te voir, reprit-elle agacée.
- Je ne me souviens pas qu'elle t'ait engagé pour lui servir de messager ou de concierge. Donc Granger, que ça soit clair entre nous, je me déplace ici si telle est mon envie. Quant à Ginny, elle est assez grande pour penser toute seule.
- Je donnais simplement mon avis.
- Sauf que je me fiche de ton avis Granger. Lui et toi êtes aussi inutiles l'un que l'autre.
Elle ouvrit la bouche quelques instants sans rien dire, puis finit par la refermer. A croire qu'elle ne pouvait pas me lâcher, reprendre ses fichues boites, et partir d'ici. Non, c'était trop à demander.
- Je sais très bien quelles sont tes intentions Malefoy.
Je relevai la tête ne m'attendant pas à ce qu'elle parle puisqu'elle ne disait plus rien depuis un certain temps et qu'un silence s'était installé entre nous.
- Quelles intentions ?
Pour une fois, je ne niais rien puisque je ne voyais pas à quoi elle faisait allusion.
- Ce que tu cherches à faire, c'est détruire tout ce qu'Harry et Ginny ont fondé depuis des années afin de les faire tous les deux souffrir. Sauf que tu te trompes, leur mariage aura bien lieu et s'il le faut, je t'empêcherai de le gâcher.
Je ne pus m'empêcher d'avoir un rictus. Apparemment elle était vraiment sérieuse, moi qui avait au moins l'espoir qu'elle plaisante.
- C'est toi qui fais erreur Granger. Je n'ai nullement l'intention de détruire leur merveilleux mariage.
La façon ironique dont j'avais employé le mot merveilleux aurait pu se sentir à des centaines de kilomètres.
- Certes, je ne te cache pas que selon moi, il s'agit d'une erreur de leur part dont j'espère qu'ils s'apercevront très prochainement. Cependant, s'ils sont trop stupides pour s'en rendre compte, ce n'est pas mon problème. Maintenant, je n'ai aucun compte à te rendre donc si tu veux bien, je vais entrer dans cet immeuble afin d'aller rendre visite à mon amie.
- Elle n'est pas là.
- Et comment je pourrais être sûr que tu ne me racontes pas des mensonges pour m'empêcher de la voir puisque c'est apparemment ton seul but dans la vie ?
Elle laissa échapper un long soupire. Tant mieux si je pouvais l'énerver.
- Et si toi ça t'amuse de perdre ton temps à aller vérifier qu'il n'y a personne dans cet appartement et bien vas-y.
Sur ces mots, elle se pencha afin de ramasser ses boites et commença à partir d'un pas pressé.
- Tu sais quoi Granger ? ajoutai-je. Tu devrais sérieusement songer à te trouver quelqu'un. Tu serais peut-être plus détendue et moins insupportable.
Je n'attendis pas sa réponse mais eus tout juste le temps de la voir se retourner avant que je n'entre dans l'immeuble, ignorant donc ce qu'elle pouvait bien me dire. Quant à Ginny, si elle n'était pas là, je n'aurai qu'à l'attendre. Tant pis. Il était temps qu'on parle. Nous ne pouvions plus attendre.
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