Chapitre 41
Quatre mois passèrent sans que ni Harry ni personne ne parvienne à mettre la main sur Steller. Ce briguant se cachait très bien, se sachant sûrement traqué par des parents déterminés, et il effaçait toute trace de son passage, partout où il passait, à l'aide de la magie.
Dans trois semaines, les grandes vacances seraient là et Harry, qui jonglait entre ses cours et ses escapades à la recherche de son fils disparut, voyait d'un bon œil ces deux mois de vacances arriver...
En y songeant, ce soir-là, assis à son bureau en train de préparer les ASPICs de Défense, le Gryffondor réalisa que dans six mois environs, cela ferait deux ans qu'il était avec Drago.
— Deux ans... soupira-t-il avec un sourire. Déjà...
— De quoi, chéri ? demanda Drago en entrant dans la pièce.
— Tu es déjà rentré ? répondit Harry en regardant son compagnon.
— Depuis la naissance de Gabriel, je ne peux plus rester aussi longtemps qu'avant sur un balai, dit Drago en contournant le bureau de son compagnon. C'est juste pour prendre l'air, maintenant...
Ils s'embrassèrent furtivement puis le blond jeta un coup d'œil sur le travail du brun.
— Rogue et moi, nous avons déjà fait les ASPICs de Potion, dit-il. Hier, nous avons passé deux heures à faire les BUSEs...
— C'est Lupin qui se charge des BUSEs, répondit Harry. On a tiré au sort, ajouta-t-il en souriant légèrement.
Malefoy alla se servir un verre de scotch et s'assit dans le sofa qui ornait la pièce.
— Au fait, dit-il. Comment va-t-il ? La louve s'habitue à Poudlard ?
— Oui, dit Harry avec un hochement de tête. Elle a quand même refusé de voir quelqu'un pendant deux mois entiers et c'est finalement notre Hermione nationale qui l'a décidée à rencontrer Lupin...
Malefoy hocha la tête. Il se souvenait de cette femme loup-garou qu'ils avaient trouvée dans la Forêt Interdite, bien des mois en arrière. Au début, elle n'avait rien voulu savoir de ces sorciers, et encore moins de Lupin. Finalement, après des heures et des heures de lentes discussions, d'apprivoisement, elle avait fini par céder et Hermione avait réussi à lui faire comprendre que personne ne lui voulait de mal, ici à Poudlard, et que leur loup-garou apprivoisé aimerait bien la rencontrer et la connaitre un peu mieux.
— Ah... Hermione, dit alors Malefoy en souriant. Que ferait-on sans elle ?
— Pas grand-chose, répondit la concernée en apparaissant dans l'encadrement de la porte du bureau, restée ouverte. Bonjour, les garçons !
— Mione ! dit le blond en bondissant littéralement sur ses pieds. Mais qu'est-ce que tu fais ici ?
La brunette sourit et le Serpentard l'enlaça solidement. Quatre mois après la naissance de son fils, Andrew Greenwald, elle avait retrouvé une taille fine, mais pas la taille de guêpe qu'elle avait avant. Son bébé sur le côté, dans une belle écharpe bleue à étoiles dorées, elle prit place dans le sofa en souriant à Drago qui lui rendit son sourire. Harry eut droit au même sourire en prenant place près de son compagnon.
— Que viens-tu faire ici ? demanda-t-il. Je te croyais chez toi, à Londres...
— J'en arrive, dit la brunette en redressant la tête de son fils endormi. Alexandre est parti ce matin à Paris, pour une semaine, et c'est lui qui m'a dit de venir ici. Il ne veut pas que je reste toute seule à la maison avec Andrew. Il est un bon père, mais il s'inquiète vraiment pour rien.
Les deux garçons se sourirent puis Hermione soupira et regarda autour d'elle.
— Finalement, il a fini par avoir confiance en nous, dit alors Drago.
— Confiance envers ceux de Poudlard, uniquement, précisa Hermione avec un sourire. Il se méfie encore des autres sorciers, même si, quand je l'emmène sur le Chemin de Traverse, il discute bien avec eux. Enfin, c'est un Moldu, il ne comprend pas que la magie c'est vital pour nous autres sorciers... Avec le temps, il en prendra conscience, mais d'ici-là, je fais avec.
Harry et Drago sourirent puis le brun fit apparaître le service à thé sur la table basse et Hermione hocha la tête.
— Pas mal, dit-elle. Tu t'améliores.
— Je m'entraine, répondit le Gryffondor. La magie sans baguette, c'est vraiment génial.
— Tu prêches un convaincue, dit Hermione. Et à part ça, tout va bien pour vous deux ? demanda-t-elle ensuite.
— Oui, tout va bien pour des parents qui cherchent désespérément leur fils kidnappé, dit Malefoy en rangeant son sourire.
— Ne vous en faites pas, dit Hermione. Nous allons le retrouver ce Steller et tu pourras lui faire payer l'enlèvement de ton fils. Cet été, vous aurez deux mois entiers pour parcourir le monde, et si je n'avais pas Andrew en si bas âge, je viendrais volontiers avec vous. Hélas, je l'allaite, je ne peux donc pas m'absenter plus d'un jour... et encore moins l'emmener avec moi.
— Ne t'en fait pas, Mione, dit Drago en hochant la tête. On s'en tirera bien sans ton aide. Tu nous es précieuse, tu sais. Au pire, tu pourras nous servir de Tour de Contrôle.
La jeune femme sourit puis ils prirent le thé tranquillement en discutant de tout et de rien avant qu'elle ne les quitte pour d'aller faire savoir à Dumbledore qu'elle resterait au château durant la semaine à venir.
Prenant son courage à deux mains, Alexandre vint lui-même chercher Hermione à Poudlard, lorsqu'il rentra de Paris, une semaine plus tard, en se rendant sur le Chemin de Traverse puis en empruntant une cheminée avec Dobby qu'il avait rencontré dans une des boutiques.
La jeune mère fut contente de voir son futur époux et elle le fut encore plus quand celui-ci, mis au courant du rapt de l'enfant d'Harry et Drago, leur annonça qu'il avait cru voir, à Paris, un homme ressemblant à Steller.
— Tu es certain ? demanda Harry.
— La photo que j'ai date un peu, et l'homme avait les cheveux coupés courts, mais je suis certain que c'était lui. Il n'avait pas la tête d'un humain normal et il avait constamment sa main droite dans sa manche, dit Alexandre au dîner du dimanche soir qu'il prit avec Hermione en compagnie de Ron et Drago dans les appartements de la brunette. Son attitude était bizarre, il regardait partout, comme s'il avait peur que quelqu'un le suive...
— Demain, je pose un congé et je vais à paris, dit alors Harry. Il faut en avoir le cœur net.
— Non, dit Drago.
— Pourquoi ? demanda Hermione, surprise.
— Parce qu'on n'est pas certains que ce soit lui, répondit Malefoy. Et si ça l'est, il va te reconnaître, Harry...
— Et il s'enfuira, acheva Ron dans un soupir.
— Moi, il ne me connaît pas, dit Alexandre. Je pourrais essayer de me rapprocher de lui, de le suivre...
— Non, c'est trop dangereux, tu n'es pas un sorcier, s'il s'en prend à toi, tu ne pourras pas te défendre, dit Hermione. Et puis, tu as ton travail ici, tu ne peux pas t'absenter comme ça...
— Justement, répondit le jeune Moldu. Je dois retourner à Paris jeudi, jusqu'à dimanche, je pourrais essayer d'en savoir plus et savoir s'il a ou non un enfant en bas âge avec lui... vous auriez une photo plus récente ?
Un hoquet se fit soudain entendre et Harry se tourna vers son compagnon qui avait ses mains pressées sur sa bouche, les yeux pleins de larmes.
— Je... Je peux peut-être faire quelque chose avec la magie, dit alors Harry.
Alexandre lui tendit la photo qu'il avait de Steller, une photo du Ministère de la Magie où l'homme était de loin pas à son avantage.
— Les cheveux courts, tu dis ?
— Oui...
Harry tira sa baguette magique et l'agita sur la photo posée sur la table. Les cheveux longs de Steller passèrent aussitôt au court, et Malefoy proposa de lui ajouter une barbe de quelques jours, et de l'amaigrir un peu car un homme en cavale, ce n'est pas toujours bien soigné.
Hermione rentra chez elle le lendemain matin via le réseau des cheminées et Ron, Harry et Drago reprirent leurs cours.
Les élèves étaient extrêmement dissipés en cette fin d'année scolaire. Ils ne pensaient qu'à une chose, les vacances et leurs professeurs avaient le plus grand mal à maintenir leur attention sur les cours. Même Rogue peinait à garder l'attention de ses élèves.
Finalement, ils finirent par abandonner et leur donnèrent des travaux pratiques à faire pour le reste de la semaine... Tant pis, ces garnements auraient des devoirs à faire pendant les vacances, puis qu'il en était ainsi.
Alexandre quitta Londres en avion le jeudi matin très tôt et rallia Paris dans la matinée. Aussitôt, il se rendit à son hôtel, se changea et partit en quête de Steller dont il était à présent certain que c'était lui. Il n'avait pas de réunion de travail avant la fin de l'après-midi, donc il décida de profiter de ce laps de temps pour chercher ce voleur d'enfants et l'identifier formellement.
Afin qu'il puisse les contacter facilement, Hermione avait enchanté un miroir de poche qui allait permettre à son compagnon de lui parler comme s'ils étaient en visioconférence avec les outils modernes du moment.
La dernière fois qu'il avait vu Steller, c'était Rue St-Honoré, Alexandre décida d'y retourner, et refit le chemin qu'il avait fait la dernière fois et se retrouva à l'endroit où il avait aperçu Steller, sortant d'un haut bâtiment. C'était un immeuble de grand standing, avec un groom en livrée rouge devant la porte. Celui-ci le laissa entrer quand Alexandre lui eut menti en disant qu'il allait voir un vieil oncle, mais il n'alla pas plus loin que les boîtes aux lettres.
À quoi je m'attendais ? se demanda le jeune homme en remarquant que le nom de Steller n'était pas inscrit sur aucune des boîtes grises. Quand on est en fuite, on ne marque pas son nom sur une boîte aux lettres, même dans un autre monde... Et puis, les sorciers reçoivent rarement du courrier comme nous autres...
Il décida alors d'interroger le portier. Si Steller vivait ici, le groom l'avait sûrement vu entrer ou sortir au moins une fois.
— Pardon, monsieur, dit-il à l'homme dans un très bon français malgré l'accent anglais bien marqué.
— Oui, je peux vous aider ?
— Oui, je l'espère, voyez-vous, j'étais venu voir mon vieil oncle, mais il ne semble pas ici... son interphone ne répond pas. L'auriez-vous vu sortir par hasard ?
— À quoi ressemble-t-il ?
— J'ai une photo, mais elle date, il a peut-être changé depuis, dit Alexandre en ouvrant son attaché-case. Elle n'est pas très flatteuse en plus, il n'est pas du tout photogénique...
Il en sortit la photo de Steller et la montra au groom qui plissa le nez.
— Ce visage m'est familier, en effet, dit-il. Cependant, je ne l'ai pas vu depuis bien des jours... Il n'est pas ressorti depuis environ une semaine... C'est étrange que son interphone ne fonctionne pas.
— Est-ce par hasard, vous sauriez s'il y a un appartement à louer ici ? demanda alors Alexandre. Je suis à l'hôtel actuellement et...
— Oui, deux même, vous voulez visiter ? dit le groom.
— Si c'est possible... répondit Alexandre. Voyez-vous, mon oncle n'a plus toute sa tête, il a eu un grave accident de voiture à Londres, notre ville originaire, et il est ensuite venu s'établir ici, mais je serais plus tranquille si je pouvais garder un œil sur lui pendant quelques temps...
— Ah l'amour familial, dit le groom avec un sourire sans se douter une seconde que le jeune homme devant lui ne faisait que lui mentir depuis le début. Je vais de ce pas faire venir l'entreprise qui s'occupe de ces appartements. Où puis-je vous joindre ?
— Je ne loge pas dans le coin, dit Alexandre. Cependant, je serais dans le quartier ce soir, je passerais par ici avant de rentrer...
— Je termine mon service à une heure du matin, dit le groom.
— Je serais donc là avant, dit Alexandre. Merci, monsieur.
— Mais de rien, monsieur, répondit le groom avec un sourire.
Alexandre s'éloigna alors tranquillement puis, dès qu'il fut hors de vue du groom, il siffla un taxi et se fit conduire à son hôtel d'où il contacta Hermione, via le miroir magique. L'objet resta cependant silencieux et Alexandre pensa que la jeune femme devait sans doute être sortie. Il n'insista pas et alla vaquer à ses occupations... Il se rendit ensuite à sa réunion de travail et quand il revint, le miroir brillait, signe qu'il avait un message en attente. C'était Hermione qui lui indiquait que Ron était prêt à le rejoindre dès qu'il aura formellement identifié Steller et fourni plus de détails.
Le jeudi soir, Alexandre retourna à l'immeuble où il était allé le matin et il se trouva nez à nez avec Steller. Il ne le reconnut pas sur le coup et manqua le heurter dans le hall de l'immeuble. L'homme sortait et lui entrait. Ils s'excusèrent à mi-voix et Alexandre se figea un instant plus tard, intrigué.
Mais c'est... ?
Il fit aussitôt volte-face et sortit après Steller. L'homme était enveloppé dans un long manteau de jean noir, la capuche d'un sweatshirt gris dépassait dans son cou et ses cheveux bruns coupés courts agrémentés d'un fin bouc le rendaient méconnaissable, cependant, grâce à Harry, la photo magiquement modifiée était très proche de l'original et Alexandre n'eut aucun mal à l'identifier.
Après avoir vérifié qu'il ne portait rien ni dans les bras si sous son manteau, le jeune Moldu annonça au groom que les appartements ne l'intéressaient plus, qu'il avait trouvé ailleurs, et il entreprit de suivre ce ravisseur d'enfants qui se croyait suffisamment en sécurité pour sortir en plein jour dans une ville sans aucun doute pleine de sorciers...
Alexandre perdit Steller quand il entra dans un supermarché. Comme il n'avait aucune envie de se faire remarquer en train de suivre quelqu'un et non de faire ses courses, il préféra retourner à l'immeuble et alla sonner à l'appartement de Steller. Il devait à tous prix savoir si le bébé de Malefoy était ici ou non.
La porte ne tarda pas à se déverrouiller et quand elle s'ouvrit, ce fut une femme qui le reçu.
— Bonjour, Madame, je me permets de vous déranger quelques minutes, dit Alexandre.
— Vous vendez quoi ? demanda la femme un peu replète devant lui. Vous avez un nom ?
Quelle délicatesse... songea Alexandre.
— Jambert, je m'appelle Benoît Jambert, mentit Alexandre. Je vends des services à la personne, sur internet, garde d'enfants, ménage, etc...
La femme hocha la tête, mais ne parut pas convaincue. Elle fit ensuite entrer Alexandre dans un vaste salon où trônait une chaise haute et un parc, tous deux vides.
— Vous avez un enfant ? demanda le jeune homme par pure curiosité.
— Je suis sa nourrice, répondit la femme en se dirigeant vers ce qui avait tout l'air d'être une porte de placard mural. Son père est absent, vous avez une carte pour que je puisse lui demande si ça l'intéresse ?
Un pleurnichement se fit alors entendre et la femme se dirigea vers un réduit dont la porte était entaillée. Elle la fit coulisser et Alexandre vit que c'était en fait une toute petite pièce, de style dressing, et qu'un lit de bébé y avait été installé. La femme prit le nourrisson dans ses bras et Alexandre fronça légèrement les sourcils.
Le bébé avait de courts cheveux très blonds et très fins retenus par un bandeau en laine avec une petite fleur rose sur le dessus. Il était affublé d'une robe bleue et de collants blancs et une gourmette fixée au poignet nu de l'enfant attira l'œil du jeune Moldu.
Il doit se servir de ce bijou pour changer l'apparence du fils de Malefoy... songea Alexandre en plissant le nez.
— C'est la fille d'Andy, dit alors la femme. Sa mère est morte en la mettant au monde et je suis chargée de la nourrir, mais elle va bientôt être sevrée à ce qu'il m'a dit...
Alexandre hocha la tête. Sevrer un bébé de quatre mois, ce n'était pas vraiment habituel – oui il avait potassé – mais cela signifiait peut-être que Steller avait décidé de partir prochainement...
La jeune femme reposa alors le bébé dans son berceau et demanda à son visiteur s'il voulait boire quelque chose. Elle lui signifia qu'Andy ne rentrerait pas avant minuit et Alexandre, peu enclin à attendre, accepta une tasse de café, après quoi il s'excusa et quitta l'appartement, non sans avoir mentalement noté tous les détails possibles et inimaginables.
Lorsqu'il rentra à son hôtel, il laissa un message à Hermione sur son miroir magique, puis alla dîner en ville, pensif et un peu inquiet.
Cependant, à Poudlard, c'était l'effervescence. Et pas à cause du résultat de l'enquête d'Alexandre. Non, c'étaient les élèves les responsables du désordre monstrueux qui régnait dans le château.
En effet, deux petits malins de Serpentard s'étaient amusés à lancer des Bombabouses un peu partout dans le collège et l'air y était à présent irrespirable. De plus, d'autres élèves, de Serdaigles ceux-là, avaient changé tout un étage en galerie des glaces, les murs devenant vitres, si bien qu'il était impossible d'aller à un endroit de cet étage sans risquer de se prendre une vitre dans le nez. Ron en fit les frais et c'est le nez ensanglanté qu'il entra chez Hermione après avoir choisi la solution de facilité : la cheminée.
— Ron ! s'exclama la jeune femme en se levant vivement de son fauteuil où elle lisait tranquillement, indifférente au désordre dans le château. Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
— Figure-toi que des petits farceurs de Serdaigle ont changé le cinquième étage en galerie des glaces, gémit le jeune homme avec un mouchoir pressé sur son nez. Tous les murs sont devenus des vitres et il est impossible de se diriger là-dedans. En plus, le huitième étage est bouclé à double tour pour cause de « puanteur abominable » et le cachot de Rogue a failli prendre feu ce matin. Mais qu'est-ce qu'ils ont ces gosses aujourd'hui ?
— Dans deux semaines c'est les vacances, Ron, dit Hermione en lui soignant son nez d'un geste de la main. Ils terminent la semaine en beauté avant de s'attaquer à la semaine des examens. Après, ils se tiendront tranquille je pense.
Ron tâta prudemment son nez puis remercia Hermione d'un sourire avant de retourner jouer les policiers au milieu d'élèves surexcités.
À quelques étages de là, cependant, Harry et Lupin s'efforçaient, quant à eux, de canaliser un brouillard urticant dans les limites d'un couloir du troisième étage. Rogue et Malefoy, à l'étage au-dessous, dispersaient des élèves qui avaient eu dans l'idée de faire un duel dans un couloir.
Une fois que tous ces incidents furent circonscrits et que tous les élèves eurent été renvoyés dans leurs maisons et bouclés à double tour pour le reste de la journée, tout le monde se retrouva dans la Salle des Professeurs avec un soulagement évident.
— Par Merlin... soupira Malefoy en se laissant tomber dans un fauteuil. Je suis épuisé...
— Comme vous dites, dit Rogue en s'accoudant à la cheminée éteinte.
Flitwick entra alors en trombe en couinant et Sinistra le poursuivait en éteignant les flammes qui dévoraient le bas de sa robe.
— Merci, professeur Sinistra, dit-il en constatant les dégâts. Oh, quels sales gosses ! Une robe toute neuve !
Il répara sa robe d'un geste de sa baguette puis soupira profondément.
— Avec le professeur Chourave, nous avons eu toutes les peines du monde à boucler les Serdaigles chez eux, dit-il en grimpant dans un fauteuil.
— Et nous, les Serpentards, dit Rogue en fronçant les sourcils. Ces petits cafards ont même essayé de me jeter un sort... Si je m'étais écouté, j'aurais retiré cents points à chaque maison !
— J'ai déjà donné, dit Drago en posant une main sur son estomac. Juste après midi, j'ai pris un sortilège de Désarmement de type première année en plein dans l'estomac. Heureusement que Gabriel est déjà né parce que sinon, je ne sais pas ce que ça aurait donné.
Sinistra sourit légèrement. Le fait que Malefoy parle ainsi de son fils était rassurant. Cela voulait dire qu'il se faisait à son absence et qu'il ne comptait pas trop sur son retour, malgré les informations encourageantes d'Alexandre. Cela faisait maintenant plusieurs semaines que l'enfant prétendu mort-né avait été localisé, et Malefoy avait plutôt bien prit la chose, car il savait pertinemment qu'il n'avait aucun intérêt à se jeter sur Steller comme ça sans préparation. Après tout, c'était un vieux Mangemorts qui avait sans doute bardé son appartement de sortilèges divers et variés...
Quand Harry et Lupin eurent enfin bouclé les Gryffondors survoltés dans leurs dortoirs avec l'aide de McGonagall, tout le monde se retrouva dans la Salle des Professeurs et Dumbledore proposa de leur trouver une occupation bien fatigante pour le lendemain et le week-end. Malheureusement, les idées étaient plutôt pauvres et c'est Drago qui remporta le débat avec un jeu tout simple, une chasse au trésor autour du domaine avec plusieurs parcours, plusieurs énigmes et solutions, le tout par groupe de quatre élèves, un de chaque maison.
Les professeurs passèrent donc toute la nuit à rédiger des énigmes et à faire les groupes, et, pour Rogue, Sinistra, Hagrid et Lupin, à quadriller le parc en le jalonnant de points relais marqués magiquement. Ils s'évertuèrent également à semer des embûches un peu partout, disséminant des pièges tels que sortilèges mineurs à auto-déclenchement, animaux magiques à affronter, etc....
Le lendemain, quand les élèves descendirent prendre leur petit-déjeuner, ils étaient déjà un peu plus calmes, mais certains étaient quand même dissipés et quelques blagues fusèrent, juste pour le plaisir de faire piailler les filles. Cependant, une fois le petit-déjeuner avalé, Dumbledore demanda à ce que personne ne quitte la table et, intrigués, les élèves obéirent en chuchotant entre eux, se demandant ce qu'il se passait pour que, à huit heures et demi, ils ne soient pas encore en classe.
— Aujourd'hui, chers élèves, je vous annonce que, exceptionnellement, vous n'aurez pas cours ! annonça soudain Dumbledore.
Aussitôt, les élèves se mirent à bruisser de joie, mais Dumbledore les fit taire d'un geste de la main.
— Mais ce n'est pas pour autant que vous allez vous tournez les pouces ! Non, aujourd'hui, et afin de vous tester sur le domaine pratique, les professeurs et moi-même avons passé la nuit à mettre en place une sorte de chasse au trésor semée d'embûches de toutes sortes que vous allez devoir résoudre voire affronter.
Des chuchotements montèrent et Dumbledore sourit.
— Hier, vous nous avez montré que vous aviez envie de faire de la magie, aujourd'hui, nous allons vous en donnez la possibilité, reprit-il. Vous aurez jusqu'au coucher du soleil pour trouver le trésor, et tout le parcours se déroule sur le domaine de Poudlard ainsi qu'au rez-de-chaussée du château, dans la Grande Salle, les cuisines et les cours. Les professeurs, ainsi que moi-même, seront disséminés sur le parcours, postés à des points relais que vous devrez impérativement passer pour recevoir les instructions qui vous aideront à avancer dans votre quête. Certains relais vous aideront, d'autres non, à vous de ne pas vous faire avoir.
Il sourit ensuite puis donna ensuite des instructions spécifiques sur le déroulement de la journée, et notamment le fait qu'ils allaient former des équipes de quatre avec un membre de chaque maison dedans, et qu'ils devaient impérativement d'entraider pour arriver au bout. Il donna ensuite le coup d'envoi de la journée « chasse au trésor » à l'aide d'une gerbe d'étincelles, en demandant à tout le monde de se rendre dans le calme, devant l château, et de se ranger par maison. Les Préfets des quatre maisons firent ensuite les groupes, donnant à chaque élève de leurs maisons respectives un numéro qui les associait à un élève de chacune des trois autres maisons.
Quand les groupes furent prêts, non sans quelques grommellements, notamment de la part de Gryffondor et Serpentard, les professeurs donnèrent un rouleau de parchemin à chaque groupe avant de les envoyer dans le parc. Les adultes se dispersèrent ensuite dans le parc et le château, chacun à un poste bien précis et attendirent les élèves en finissant de préparer les indications qu'ils écrivaient sur des parchemins qu'ils roulaient ensuite et jetaient dans un grand panier ou une grande caisse près d'eux.
Cependant, à Paris, Steller, alias Dr Dramon, écoutait la nourrice de l'enfant relater la venue d'Alexandre.
— Je ne connais pas de Jambert à Londres, dit-il quand elle eut fini de raconter, l'enfant au sein. Et à partir de maintenant, n'ouvrez la porte à personne que vous ne connaissez pas.
— Oui, Docteur, dit la jeune femme. Vous ne voulez pas que les amis de votre femme viennent voir l'enfant ?
— C'est ma fille, je refuse de la laisser à des inconnus alors que je peux m'en occuper, répliqua Steller un peu vivement.
La jeune femme ne dit rien et baissa les yeux l'enfant qui était en réalité un garçon, un garçon nommé Gabriel et dont le véritable père se faisait un sang d'encre à son sujet et n'avait qu'une envie, faire passer à Steller l'envie de voler les bébés des autres !
De retour à Poudlard, la chasse au trésor destinée à calmer les élèves n'avait pas commencé depuis une heure que déjà, il y avait eu des catastrophes.
Un Pouffsouffle avait délibérément dévié sa baguette magique sur son coéquipier Serpentard alors qu'il voulait défaire un sortilège de brume posé en travers du chemin. Le Serpentard n'avait pas apprécié et avait riposté avec un sortilège de Tarentallegra. Heureusement, Flitwick se trouvant au point relais le plus proche avait pu réparer l'incident et, pour la peine, avait enlevé un point relais sur la carte de ce groupe-là qui était reparti en maugréant, et avec un sermon.
Plus loin, vers la Forêt Interdite, Hagrid faisait face à un sortilège de marécage lancé « sans faire exprès » par un cinquième année qui s'était excusé auprès du professeur demi-géant, mais sans pour autant l'aider à réduire la flaque de boue verdâtre et puante qui s'étalait devant le point relais de Hagrid...
Depuis son bureau, Dumbledore, une longue vue vissée à l'œil, surveillait ses élèves avec un petit sourire. Voyant un groupe approcher du château, il descendit rapidement de son bureau et arriva dans le hall d'entrée juste au moment où le groupe arrivait.
— Alors cette petite chasse, ça se passe bien ? demanda-t-il avec le sourire bienveillant d'un grand-père demandant à ses petits-enfants s'ils ont reçu beaucoup de cadeaux à Noël.
— Mouais, grogna le Serpentard. Mais vos énigmes sont trop dures, on n'arrive pas à les déchiffrer, Monsieur !
— C'est pour cela que ça s'appelle énigme, mon cher Antony, dit Dumbledore avec un sourire mystérieux. Allez, tenez, peut-être que ceci pourra vous aider. Filez maintenant.
Il leur remit un rouleau de parchemin puis le groupe s'éloigna en lisant par-dessus l'épaule du Serpentard.
— Finalement, dit le vieil homme en regardant les quatre élèves s'éloigner. Ce n'était peut-être pas si mal d'en mettre un de chaque maison par groupe. Ils vont peut-être réussir à s'entendre... Peut-être.
À midi, les élèves déjeunèrent là où ils se trouvèrent dans la cloche du château sonna la hure du déjeuner, que ce soit au milieu d'un couloir du rez-de-chaussée, à la lisière de la Forêt Interdite, ou encore au bord du lac. Des sandwichs apparurent dans des paniers près d'eux, et plusieurs trouvèrent des indices supplémentaires dans les paniers...
La chasse au trésor reprit à quatorze heures, comme un cours normal et les élèves, rassasiés, se trouvèrent être moins dissipés que le matin. Peut-être avaient-ils compris que les points récoltés quand ils passaient les relais allaient directement dans leurs sabliers respectifs...
Quoi qu'il en soit, l'après-midi se passa mieux que le matin. Il n'y eut aucun nouvel incident à déplorer et parfois, même si un juron retentissait quelque part dans le château ou le parc, c'était souvent des rires que l'on entendait fuser çà et là.
Assis à un point relais relativement peu visité, sûrement dû à sa trop grande proximité avec la Forêt Interdite, Harry était en train de lire la Gazette du Sorcier quand un groupe s'annonça.
— Alors, les gosses, ça se passe bien ? demanda-t-il en pliant son journal.
— Mouais, répondit le Gryffondor. On galère quand même pas mal...
Il regarda ensuite au-dessus de lui et fronça le nez0
— Professeur, vous auriez pu éviter de choisir un relais si près de la Forêt Interdite...
— Et pourquoi donc ? demanda Harry. Monsieur Thybur aurait peur de simples arbres ?
— Pas du tout, bougonna le Gryffondor en croisant les bras sous les sourires de ses trois camarades.
— Tant mieux, parce que ce parchemin va vous y emmener.
Et il colla un parchemin roulé dans les mains de Thybur qui le regarda avec de grands yeux abasourdis.
— Quoi ? bégaya la Serpentarde, une grande fille rousse aux petits yeux verts. Vous voulez dire qu'on va aller dans la Forêt Interdite ? Mais on n'a pas le droit... !
— Oh ! Mais vous n'allez pas aller bien loin, dit Harry avec un petit sourire. Si vous suivez la carte, il n'y a aucune raison pour que vous vous perdiez. De toute façon, nous avons pris soin de baliser le chemin avec des cordes lumineuses. Restez entre elles et il ne vous arrivera rien. Vous n'êtes pas les premiers à passer ici. Un autre groupe est venu avant vous.
— Ça ne nous aide pas, dit le Serdaigle. Là-dedans, il y a des créatures affreuses.
— C'est moi que vous traitez de créature affreuse ? demanda Lupin en sortant de l'ombre des bois.
— Professeur Lupin ! s'exclamèrent les quatre élèves.
— Pardon, dit le Serdaigle. Mais reconnaissez qu'il y a des bestioles dans ces bois qui ne sont pas fréquentables.
Lupin hocha la tête puis il dit quelque chose à l'oreille d'Harry qui opina et se leva avant de s'enfoncer dans les bois sans rien dire. Lupin prit sa place puis chassa les quatre élèves qui s'approchèrent des gros arbres noirs en déglutissant difficilement.
— Bon, dit le Serdaigle. On va où, Thybur ?
Le Gryffondor déroula le parchemin puis indiqua une petite entrée entre deux arbres entourés de corde jaune brillant. Ils s'y engagèrent et rapidement, la corde et les baguettes magiques des quatre élèves furent les seules sources de lumière.
Avançant à petits pas sur les feuilles et branchettes sèches qui crissaient sous leurs pas, sursautant au moindre bruit, les quatre élèves ne furent pas fâchés de voir le soleil filtrer au travers des arbres encerclant une petite clairière.
— Regardez, dit la Serpentarde. C'est quoi au milieu ?
La Pouffsouffle, une fille brune au sale caractère, plissa ses petits yeux noirs derrière ses lunettes carrées de première de classe, tendant le menton.
— C'est un cerf à première vue. Un cerf qui n'est pas sauvage en plus, dit-elle en croisant les bras.
— Moi je sais qui c'est, dit Thybur sur le ton de « celui qui sait ».
— Ah ouais ? Et c'est « qui » ?
— Le professeur Potter, dit Thybur. C'est un Animagi et son animal est un cerf, tous les Gryffondors le savent.
— Nanananana, dit la Serpentarde en tirant la langue. Tu joues encore le petit malin, Thybur, et je te jure que je passe au moulin à légumes.
— Je n'ai pas peur, dit le Gryffondor.
La Serpentarde le regarda en faisant jouer ses poings puis ils reprirent leur chemin et s'approchèrent du cerf qui n'était autre qu'Harry sous sa forme Animagi, en effet.
— Par Merlin ! s'exclama soudain la Pouffsouffle. C'est quoi cette bestiole !
— Quelle bestiole ? demanda Thybur en regardant autour de lui. Je ne vois que le cerf.
— Non, à sa droite, il y a une grande bête noire avec des ailes...
— Non mais tu as des hallucinations ma pauvre, dit la Serpentarde. Il n'y a que le cerf ici.
— Mais non, dit alors Harry en reprenant sa forme humaine. Professeur Rogue, montrez-vous.
Et le professeur Rogue déplia sa longue silhouette en redevant humain, semblant sortir de nulle-part.
— Par Merlin ! s'exclama Thybur.
— Merci pour le si charmant "bestiole", miss Mages, dit alors Rogue avec un petit sourire.
— Tenez, dit Harry en faisant apparaître un parchemin au creux de sa main droite. Grâce à miss Mages, vous allez pouvoir sortir d'ici. Vous pouvez lui dire merci.
— Et pourquoi donc ? demanda la Serpentarde.
— Parce qu'elle a pu voir le professeur Rogue sous sa forme de Sombral, dit Harry. Même si ce n'est pas forcément une bonne chose à son âge.
— Et pourquoi elle et pas nous ? demanda Thybur.
— Qui avez-vous mourir, miss Mages ? demanda Rogue.
Harry fronça les sourcils. Le professeur était peut-être un peu direct, mais il ne dit rien. Cependant, cela ne sembla pas gêner miss Mages.
— Ma sœur, professeur, pourquoi ? répondit-elle.
— On ne peut voir les Sombrals que si l'on a vu au moins une fois quelqu'un de proche mourir, expliqua alors Harry. Moi je peux les voir parce que j'ai vu mourir mes parents, même si je ne m'en souviens pas, et Sirius Black, mon parrain. Grâce à cette demoiselle, vous avez donc un indice que ceux qui n'ont pas vu le Professeur Rogue, n'ont pas eu. Conne continuation.
La Pouffsouffle hocha la tête puis Thybur prit le rouleau de parchemin et ils repartirent dans un couloir de corde lumineuse.
— Pas mal votre idée, dit Rogue quand ils se furent tous quatre éloignés d'eux. Un autre parchemin est prévu pour ceux qui ne me voient pas, j'imagine ?
— Parfaitement, dit Harry avec un hochement de tête. Mais l'indice est moins... précis.
Rogue hocha la tête à son tour puis ils retournèrent à leur point relais, chacun à un bout du chemin balisé de corde dorée.
Quand la nuit tomba, plusieurs groupes d'élèves avaient été contraints d'abandonner la partie, étant tombés sur des parchemins pièges qui les obligeait à retourner à la case départ, soit la Grande Salle.
Thybur et son groupe, eux, étaient en vue du dernier point relais quand, au précédent, le parchemin remis par le professeur Vector leur demanda de retourner au point de départ.
— Oh non... soupira le Gryffondor. Perdu...
Vector les regarda avec un petit sourire puis prit un sac en cuir de sous son comptoir et le leur donna. Il était rempli de bonbons et devait peser un bon kilo.
— Tenez, les enfants, dit-il. Vous n'aurez pas tout perdu dans l'histoire.
Thybur prit le sac en souriant et Vector dit :
— Attention, partagez-le convenablement entre vous, ok ?
— Oui, professeur, dit le Gryffondor avec un sourire.
Les quatre s'éloignèrent ensuite et, à vingt heures tapantes, tout le monde était réuni dans la Grande Salle pour remettre son prix au groupe gagnant : des tickets gratuits pour la prochaine Coupe du Monde de Quidditch qui aura lieu dans un endroit encore secret, quelque part en Bulgarie, ainsi qu'un kilo et demi de bonbons de chez Honeydukes pour chacun des quatre gagnants.
— Eh bien, dit Harry en regardant les derniers élèves quitter la Grande Salle après le dîner. Je crois que cela leur a plu.
— On dirait, dit Dumbledore. À voir leurs sourires.
— J'espère qu'ils vont se tenir à carreau pour le reste de l'année, grogna Rogue.
— Allons, Severus, dit Lupin. Tu n'as pas bientôt fini de grogner dans ton coin ?
Pour toute réponse, Rogue grogna et Lupin lui sourit. Tout à coup, le Lycanthrope se leva et s'excusa en prétextant qu'il devait aller voir la louve.
Elle s'appelait Marine Whipple et vivait au Pays de Galles. Une nuit de pleine lune, elle avait quitté Dublin pour Dundee et s'était transformée là-bas, oubliant qu'elle était un loup-garou. Elle s'était alors cachée dans la forêt la plus proche et était tombée sur Lupin sous sa forme de loup-garou.
Harry et Drago étaient déjà allés la voir mais, butée, la jeune femme restait dans sa chambre, n'acceptant de voir que Lupin, et encore, quand elle était bien lunée...
— Qu'est-ce que tu penses de Marine, Harry ? demanda Ron à son meilleur ami alors qu'il faisait sa ronde habituelle avec lui, Drago ayant « hérité » de Dumbledore.
— Elle est mignonne, répondit le brun. Mais si elle ne se décide pas à sortir de sa chambre, Lupin risque de se lasser. Ça fait combien de temps qu'elle est là ?
— Hé bien... je ne sais pas exactement, mais de toute façon, elle a bien dit qu'elle était orpheline et que personne ne l'attendrait à Dublin, non ?
Harry hocha la tête puis ils continuèrent leur ronde en silence, inspectant les salles, les balcons et tous les endroits où pourraient se cacher des élèves insomniaques ou en manque d'aventures nocturnes. Cependant, ils ne trouvèrent aucun élève hors de son dortoir. Tous semblaient trop épuisés par la chasse au trésor pour aller faire quelque mauvaise farce à un professeur...
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