Chapitre 13

Harry passa toute la soirée à bouder dans sa chambre mais Malefoy ne se préoccupa pas de lui outre mesure, sachant qu'il se ferait rembarrer s'il essayait, quand bien même ils avaient couché ensemble.

Vers minuit, cependant, le Gryffondor quitta sa chambre et se rendit dans la salle de classe de Lupin. Elle était vide, bien entendu, mais il se sentait bien ici. Il se pelotonna dans le fauteuil du professeur loup-garou et décida de réfléchir. Il repensa à cette femme, assez jolie, il fallait bien l'avouer, qui débarquait cinq longues années après la mort de Sirius, en disant qu'elle était une amie... Une amie ? Mais d'où et quand, surtout ? Car les seuls amis connus de Sirius Black étaient James Potter, Remus Lupin et Peter Pettigrow. Et à ce que Harry savait, leurs préférences de divertissement n'étaient pas de regarder les filles, mais plutôt de mener la vie dure à Severus Rogue et Argus Rusard... entre autres.

Cependant, dans la Salle des Trophées, Malefoy racontait le rendez-vous au tribunal. Il avait été très court et la femme n'avait pas beaucoup parlé, surtout écouté, feignant la surprise, le chagrin, quand il lui avait été confirmé que Sirius était mort los d'un combat contre des Mangemorts dans les sous-sols du Ministère de la Magie.

— Et que crois-tu qu'elle veuille, cette Miss Grimmer ? demanda Hermione. De l'argent ? L'argent de Sirius, peut-être ?

— Ce serait logique, dit Ron. Quelqu'un qui réapparaît comme ça après cinq longues années, ne désire sûrement pas que des informations... On peut faire quoi, à votre avis ?

— Hélas, rien, j'en ai peur, soupira Malefoy. Harry est plutôt remonté à cause de cette rencontre. Je vais essayer de lui en parler tout à l'heure, je ne garantis pas qu'il va m'écouter, mais il sait peut-être quelque chose... En tous cas, je ne pense pas que Miss Grimmer veuille l'argent de Black... Il ne doit pas en avoir beaucoup...

— Détrompe-toi, Malefoy, répondit Hermione en fronçant les sourcils. N'oublie pas qu'il a passé dix-sept ans en prison... Harry a la procuration sur son coffre et... eh bien, avec l'argent laissés par ses parents, disons qu'il n'aurait même pas besoin de travailler et pourrait quand même vivre très confortablement pour le reste de sa vie...

Harry, cependant, et malgré l'heure tardive, avait décidé d'aller prendre l'air dans le parc. Assis sur les rives du Lac Noir, il réfléchissait, il songeait à tout et à rien mais surtout à son parrain qui lui manquait plus que tout. La rencontre avec cette femme avait fait remonter des souvenirs douloureux qu'il avait mis des années à enfermer dans une boîte... Étrangement, aujourd'hui, ils étaient beaucoup moins douloureux qu'à l'époque, mais le simple souvenir de Sirius lui demandant de venir vivre avec lui, lui tordait le ventre désagréablement.

Un corbeau passa soudain au-dessus de lui et Harry leva la tête vers le ciel noir parsemé de milliers d'étoiles scintillantes. Le corbeau croassa une nouvelle fois puis resta silencieux et Harry soupira intérieurement.

Soudain, un craquement attira son attention et il tourna brusquement la tête en direction de la Forêt Interdite, baguette à la main. Un nouveau craquement résonna puis un buisson remua et Harry serra sa main. Prêt à se lever et à attaquer, il attendit, immobile.

Un Sombral apparut alors entre les énormes arbres, majestueux dans sa robe noire brillante, ses ailes écailleuses repliées sur ses flancs. Malgré le fait qu'il soit plutôt squelettique, c'était un bel animal qui avait cependant une terrible réputation.

Un Sombral, pensa Harry en se détendant. « Ce n'est pas méchant... Mais je me demande bien ce qu'il vient faire ici...

Il fixa l'animal un instant puis détourna les yeux pour se réinstaller, décidé à l'ignorer, mais un chuintement lui fit de nouveau tourner la tête. L'animal avait alors disparu et laissé place à un humain de grande taille, vêtu de noir des pieds à la tête. Surpris, Harry se leva d'un bond et se détourna en carrant les épaules.

— Allez-vous-en ! gronda-t-il. Je n'ai envie de voir personne !

— Moi aussi, répondit Rogue. Mais je vous cherchais, Potter...

— Je ne rentrerais pas, dit Harry en se détournant.

— Je ne suis pas venu pour vous ramener mais pour parler avec vous, dit Rogue.

— Pardon ? dit Harry en tournant la tête vers Rogue qui avait les bras croisés et les yeux fixés sur quelque chose à sa droite. Ai-je bien entendu ?

Rogue resta muet puis Harry soupira et redevenant un humain, il dit :

— De quoi voulez-vous parler ?

— De Black, dit Rogue.

Harry se détourna soudain.

— Hors de question. J'ai mis trop de temps à me remettre de sa mort, je ne veux pas revivre ça !

— Potter, ne faites pas l'enfant, dit soudain Rogue sur un ton sec. Je sais que...

— Que quoi ? s'emporta soudain Harry. Vous ne savez rien de moi ! Vous haïssiez les Potter au-delà du permis et Sirius encore plus, comment pouvez-vous en savoir plus que moi sur eux !

Rogue serra les mâchoires, tentant de garder son calme.

— Vous seriez surpris de savoir ce que je sais sur vos parents et sur Black ! s'exclama-t-il alors. N'oubliez pas que nous étions ici ensemble !

— Vous ne savez rien sur eux ! Rien du tout ! s'écria Harry avec colère.

Rogue leva alors la main avec une vitesse étonnante et l'abattit sur la joue d'Harry qui tourna la tête sous la violence du choc. Il tituba et s'écroula sur l'herbe, sonné.

— Reprenez-vous, Potter ! s'exclama alors l'homme. Vous faites pitié à pleurnicher comme un enfant comme ça !

Mais le brun ne bougea pas. Lentement alors, il se mit à genoux puis se leva et se mit à marmonner.

— Non. Vous ne savez pas... Vous ne savez rien sur mes parents... Moi non plus je ne sais rien, personne ne sait ce que je peux ressentir... Tous mes amis ont deux parents et leur famille est complète...

Il regard alors Rogue, les yeux pleins de larmes.

— Même vous vous avez une famille, dit-il. Vous, le vilain Mangemort qui aboie plus qu'il ne parle... Et moi non... J'ai toujours été tout seul, depuis ma naissance, depuis que Dumbledore m'a déposé devant la maison des Dursley... Et ça fait dix-neuf ans.

Rogue déglutit et regarda autour de lui. Il n'y avait strictement personne, il était tard, très tard, et la majorité du château devait dormir depuis longtemps.

— Je... dit alors Rogue, soudain mal à l'aise. Potter, qu'est-ce que vous dites... Reprenez-vous, vous n'êtes plus un enfant, vous...

Harry releva les épaules et baissa la tête. Soudain, son corps fut secoué de tremblements puis de hoquets et des larmes s'écrasèrent dans l'herbe. Il serra les poings et tomba sur les genoux.

— Ha non, dit soudain Rogue sur un ton supérieur. Ne me faites pas le coup du petit enfant triste ! Ça ne marche pas !

Mais Harry l'ignora et les larmes continuèrent de rouler sur ses joues et d'aller s'écraser dans l'herbe et sur ses mains. Soudain, un gros sanglot se fit entendre et Rogue se sentit brusquement troublé. Il fit alors une chose qu'il n'aurait cru faire, du moins de son vivant : il se baissa au niveau d'Harry, lui prit l'épaule et pressa sa main.

Harry se crispa, les mâchoires serrées, puis il se détendit et Rogue le prit alors dans ses bras et l'étreignit doucement.

— Aller Potter, ressaisissez-vous, dit-il en frottant doucement le bras d'Harry. Un grand garçon comme vous ne doit pas pleurer...

— Je n'y peux rien, sanglota Harry, le nez dans les robes noires de Rogue. C'est plus fort que moi. Durant des années j'ai tout encaissé sans rien dire mais là c'est trop, j'en peux plus, je sature... Et ce n'est pas que le fait d'être orphelin, c'est aussi ce qui s'est passé avec Voldemort, puis avec Stefan et...

Rogue soupira puis s'assit dans l'herbe et Harry soupira puis se redressa. Les deux hommes se regardèrent puis Rogue lui demanda ce qui avait bien pu le mettre dans un tel état, à inquiéter Malefoy autant que Dumbledore.

Le lendemain, alors que Harry marchait lentement en direction du terrain de Quidditch d'où lui parvenaient les voix de Ron, Hermione et Malefoy, il les découvrit en train de discuter, une grosse boîte brune près d'eux et deux balais de l'école.

S'arrêtant à l'entrée du stade, le Gryffondor observa ses amis. Il avait passé la soirée de la veille à ruminer dans sa chambre puis à réfléchir dans le bureau de Lupin, et enfin à s'épancher dans les bras de Rogue, sur les rives du Lac Noir.

Il n'était rentré que bien après minuit, un peu avant l'aube, pour tout dire, et s'était couché sans même chercher à savoir si son compagnon était à la maison. Ce matin, lundi, il voulait lui faire des excuses... mais il ne pensait pas le trouver avec Ron et Hermione.

Au bout de quelques secondes, il se décida finalement et entra dans le stade.

— Salut, dit-il en se laissant tomber à côté de Malefoy.

— Hey... dit le blond. Tu... Ça va depuis hier ?

— Ouais, je... Je suis désolé, j'ai assez mal réagi et après ça, les souvenirs n'ont pas cessé de refluer et... Je suis désolé...

Malefoy hocha lentement la tête et jeta un regard à Ron et Hermione.

— Qu'est-ce qui se passe ? demanda alors Harry, étonné.

— En fait... On discutait de cette femme, justement, dit Hermione. Miss Grimmer...

Harry fronça les sourcils.

— Et ?

— Eh bien... commença Ron en grimaçant. Dumbledore l'a invitée à dîner...

Harry passa alors par toutes les couleurs se leva brusquement.

— Il en est hors de question ! s'exclama-t-il.

— C'est trop tard, dit Malefoy. Il a déjà envoyé l'invitation... Écoute, chéri, il veut juste en savoir plus sur ses intentions... Elle n'a pas l'air méchante ou mauvaise, mais tu avoueras que c'est bizarre qu'elle débarque comme ça alors que ça fait cinq ans que ton parrain est mort !

Harry serra les poings.

— Ce soir je dîne à Pré-au-Lard, annonça-t-il. Il est hors de question que de parle de Sirius à une femme que je ne connais pas.

Et il s'en alla. Hermione regarda Malefoy puis elle lui fit un signe de tête et le Serpentard se leva et suivit Harry.

— Attend, Harry... Une seconde, s'il te plaît...

— T'es sourd ou quoi ? répliqua Harry en se retournant brusquement. Je ne veux pas lui parler, ni la voir !

— Mais... Potter, s'il te plaît, laisse-moi au moins...

— Tais-toi !

Harry tourna les talons et disparu dans le château. Malefoy baissa les bras en soupirant puis regarda par-dessus son épaule en quête d'un quelconque soutient venant de Ron ou Hermione mais les deux Gryffondors s'éloignaient en portant la caisse de Quidditch entre eux, indifférents aux appels à l'aide du Serpentard.

Le blond fit alors volte-face et déguerpi en direction du château.

— Harry !

Au détour d'un couloir, Harry pivota et s'arrêta. Il croisa les bras et Malefoy le rejoignit.

— Je t'en prie... dit-il en posant ses mains sur ses bras. Fais-le pour Sirius... Cette femme sait peut-être des choses sur lui que tu ignores...

— Drago, j'ai mis des mois à mettre Sirius de côté et voilà qu'elle débarque, toute fleur bleue et qu'elle veut des nouvelles ? dit Harry en décroisant les bras. Est-ce que c'est ça une amie, pour toi ? Ça fait plus de cinq ans qu'il est mort ! Si elle voulait des nouvelles, il fallait qu'elle vienne avant ! Et pourquoi aussi elle n'est pas venue le voir en prison, hein ? Tu peux me le dire ça ?

Malefoy baissa le nez.

— Oui...

Cette réponse eut pour effet de clouer le bec à Harry.

— Je te demande pardon ? Comment ça, oui ?

Malefoy soupira et prit le Gryffondor par la main pour l'entraîner dans un coin moins passant.

— Je peux te dire pourquoi Miss Grimmer n'est jamais venue rendre visite à Black même quand il était en prison... dit-il.

— Vas-y, je t'écoute, dit Harry en croisant les bras.

— Très bien... Asseyons-nous avant...

Ils s'assirent à même le sol, au beau milieu du couloir, puis Malefoy dit :

— Miss Grimmer n'est jamais venu voir Black à Azkaban car, d'une, elle vit en Amérique et de deux, elle voulait conserver le souvenir qu'elle avait de lui... avant.

— Avant ? Miss Grimmer connaissait Sirius avant qu'il aille en prison ?

— Oui, dit Malefoy. À ce que j'ai compris, elle était même sa fiancée...

— Fiancée ? Alors ça c'est la meilleure !

— Tu ne me crois pas ?

— Pas le moins du monde, dit Harry en croisant les bras. Je n'ai pas eu le temps de bien connaître Sirius mais je suis certain que cette femme n'était pas de son genre...

Malefoy hocha légèrement la tête.

— Si j'ai tout compris ce qu'elle nous a raconté quand on était au Tribunal, Miss Grimmer a rencontré Sirius quelques mois après sa sortie de Poudlard, en décembre 1977, si je me souviens bien, expliqua-t-il. Elle avait fait ses études à Salem où elle vit toujours et elle était en vacances à Londres à ce moment-là. Ils se sont rencontrés alors que tes parents, Black et Lupin étaient sortis dans le Londres Moldu un soir et Miss Grimmer nous a dit qu'elle était tout de suite tombée amoureuse de lui et que c'était réciproque.

Harry plissa le nez et Malefoy reprit :

— Quelques semaines plus tard ils étaient fiancés et tout allait pour le mieux. Ils avaient même projeté de se marier. En 1979, tes parents se marient et tu nais en 1980. En 1981, ils se font tuer et peu après, Black est arrêté à la place de Pettigrow... Miss Grimmer s'en va alors avec son fils et elle retourne dans sa famille à Salem après avoir vécu deux ans avec Black à Godric's Hollow.

— Son fils ?

— Ce n'est pas le fils de Black, répondit Malefoy. C'est un enfant d'un autre mariage. Black ne savait pas que cette femme avait déjà un enfant, j'imagine qu'elle attendait le mariage pour le lui annoncer.

— C'est petit ça...

— Très. Et c'est le meilleur moyen pour le faire fuir...

Harry pinça la bouche puis soupira et se leva.

— Je vais à Pré-au-Lard, tu viens avec moi ?

— Non, tu as besoin d'être un peu seul.

Harry sourit.

— Merci...

Malefoy se releva et les deux garçons s'étreignirent puis Harry s'éloigna et Malefoy le regarda partir en grimaçant.

Assis au bar des Trois-Balais, un cornet de frites sous les nez accompagné d'une grosse Bierraubeurre bien mousseuse, Harry était silencieux. Il avait l'intention de rester le plus longtemps possible aux Trois Balais de façon à éviter Miss Grimmer aussi il grignotait ses frites plus qu'il ne les mangeait et il sirotait sa bière plus qu'il ne la buvait.

— Monsieur Potter, dit Madame Rosmerta en soulevant la chope d'Harry pour la ranger. Il est tard, vous devriez rentrer au collège...

— Vous avez raison, dit Harry.

Il regarda sa montre et il vit qu'il était minuit passé.

— Je vais rentrer, mes amis doivent se faire du souci, ils ne m'ont pas vu depuis cet après-midi...

— Aller, Monsieur Potter, rentrez bien, dit alors Madame Rosmerta.

Harry lui sourit puis il lui donna les deux Gallions que coûtait son repas et il partit en s'enroulant dans sa cape.

Croyant avoir évité Miss Grimmer, il fut amèrement surpris en voyant que la femme était toujours là, assise à la table des Serdaigles en compagnie de Lupin, Ron et Hermione.

Harry pensa passer inaperçu mais malheureusement, Lupin tourna la tête au moment où le Gryffondor passait devant la porte de la Grande Salle et Harry ne put faire autrement que de rejoindre le groupe en évitant toutefois de regarder Miss Grimmer qui semblait peinée de le voir aussi remonté contre elle.

— Monsieur Potter, je, dit-elle, brisant le silence.

— Je n'ai rien à vous dire, répliqua sèchement Harry en s'asseyant près d'Hermione mais uniquement parce que celle-ci avait insisté. Je ne veux pas parler de Sirius. J'ai mis des mois à le mettre de côté alors maintenant que c'est fait, ne remuez pas le passé.

— Harry, dit Lupin. Miss Grimmer était...

— Je sais, coupa Harry. Miss Grimmer était la fiancée de Sirius et même qu'ils ont failli se marier mais Sirius a été arrêté à la place de Pettigrow et elle est partie avec son fils, raconta-t-il d'une voix monocorde en balançant la tête à droite et à gauche. Je sais déjà tout ça, Drago me l'a raconté mais cela ne va pas pour autant me faire parler.

— Monsieur Potter...

— Bonsoir, dit Harry en se levant.

Et il quitta la Grande Salle sous le regard triste de Miss Grimmer qui dit en se tournant vers Lupin :

— Remus, j'aurais tellement aimé qu'il ne me déteste pas...

— Il ne te déteste pas, la rassure Lupin. Enfin je crois...

— Mais si, je le vois bien...

— Non, dit Hermione en posant sa main sur celle de la jeune femme. Parler de Sirius est simplement trop dur pour lui... Il l'a vu mourir et il s'en veut parce qu'il croit que c'est sa faute... Durant notre cinquième année ici, Voldemort a envoyé des flashes mentaux à Harry sous forme de rêves, lui montrant Sirius aux prises avec des Mangemorts dans la Salle de la Mort au Département des Mystères du Ministère... Il y est allé et nous n'avons trouvé personne hélas...

Miss Grimmer ferma les yeux un instant puis elle dit :

— J'aurais tellement aimé recevoir de meilleures nouvelles... Mon fils n'a de cesses de me demander de lui raconter l'histoire de son père mais je ne la connais pas...

— Nous ne pouvons pas t'aider plus que nous ne l'avons déjà fait Bridget, dit Lupin. Je suis désolé que Harry n'ait pas voulu discuter avec toi...

— Ce n'est pas grave, assura maladroitement Miss Grimmer. Bien, ajouta-elle en regardant sa montre. Je vous laisser, il est tard...

Elle se leva et les trois autres en firent autant puis Lupin la raccompagna jusqu'aux grilles d'où elle transplana. Le professeur de DCFM retourna ensuite au château non sans lever les yeux sur la Tour Sud dont les fenêtres du rez-de-chaussée étaient éclairées.

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