Partie II - Chapitre 20
Chapitre vingt
Ce soir-là, bien après que les parents de James furent allés se coucher, Lily, Sirius et James sortirent dans la nuit froide. James portait la boîte de feu d'artifices sous le bras.
- Vous savez qu'on risque de réveiller tout le village ? chuchota Lily.
- Tu nous prends pour des crétins ? rétorqua Sirius. On va transplaner plus loin. Crois-moi, ça regorge d'endroit désert dans le coin.
James les mena dans une rue déserte et lança à l'attention de son ami :
- On se retrouve là-bas ?
Sirius hocha la tête, pivota et disparut dans un craquement.
- Où est-ce qu'on va ? demanda Lily.
Pour toute réponse, James lui tendit la main. Elle la prit sans hésiter, ses doigts couverts par les moufles qu'il lui avait offertes.
L'instant d'après ils se retrouvèrent en pleine campagne, dans le noir total. Une lueur s'alluma près d'eux et ils aperçurent le sourire de Sirius.
- Ça peut faire autant de bruit que tu veux, lança James, aucun risque qu'on dérange quelqu'un ici.
Lily dut admettre qu'il avait raison. Elle n'apercevait la lumière d'aucun village.
Une heure plus tard, ils se tenaient toujours dans la campagne anglaise. James pointa sa baguette dans le noir et les explosions commencèrent.
Lily s'amusa des expressions ravies de James et Sirius, qui voyaient pour la première fois un tel spectacle. Les fusées s'enchaînèrent pendant cinq minutes. Lorsque la dernière illumina le ciel dans une explosion, Lily se haussa sur la pointe des pieds pour embrasser James sur la joue. Il se tourna vers elle, surpris, mais l'obscurité qui venait de retomber sur eux déroba à la jeune fille son sourire.
Ils rentrèrent en tentant d'étouffer leurs rires et échouèrent dans la chambre des garçons. Il était minuit passé.
La chambre s'ouvrait sur la rue grâce à une grande fenêtre, devant laquelle étaient disposés deux fauteuils incroyablement larges. Ils étaient collés à la vitre, étant donné que le matelas installé pour Sirius prenait presque toute la place.
James céda gracieusement l'un des fauteuils à Lily et s'installa par terre, alors que Sirius prenait le deuxième siège. Ils discutèrent longuement de Bathilda, de ce qu'ils feraient le lendemain, ce qui se passerait après Poudlard. Sirius finit par s'endormir alors que Lily et James se chamaillaient à propos de la quantité de Chocogrenouilles qu'on pouvait manger sans être malade. Lorsque James demanda son avis à Sirius, ils s'aperçurent qu'il avait sombré.
Lily, enveloppée dans une couverture que James lui avait donnée un peu plus tôt, n'avait aucune envie de bouger. Prise de pitié en voyant James appuyer sa tête contre le pied de son fauteuil, elle se cala dans un coin et murmura :
- Viens là James. Il y a suffisamment de place pour deux.
Il s'exécuta sans protester mais il s'avéra que Lily avait un peu surestimé la capacité du fauteuil. Pour qu'ils soient tous les deux confortablement installés, elle dut passer les jambes par-dessus les siennes et s'appuyer contre son épaule. Ce qui, en soit, ne la dérangeait pas. En plus James lui servait de radiateur. Elle parvint à étendre la couverture sur eux deux et ferma les yeux. Elle était épuisée.
- James ?
- Mmmh ?
- Est-ce que je t'ai déjà remercié de m'avoir invitée ?
Il rit doucement.
- Au moins un million de fois.
- Eh bien ça fera une fois de plus.
- C'est un plaisir, Miss Evans. On remet ça quand tu veux.
Alors que Lily glissait doucement vers le sommeil, elle se demanda de quoi il parlait exactement : des vacances ensemble ou du fait de dormir collés l'un à l'autre dans un fauteuil trop étroit ?
***
James se réveilla au milieu de la nuit, sans trop savoir pourquoi. La lune éclairait à flot sa chambre. Il avait encore de nombreuses heures de sommeil devant lui.
Il remonta la couverture sur son épaule, couvrant au passage la main de Lily, accrochée à son pull. Il sourit et ferma les yeux. Il sentait son souffle léger et régulier contre son cou. Toute cette situation était invraisemblable. S'il avait raconté cela à McGonagall, elle lui aurait ri au nez et l'aurait collé pour lui avoir raconté des bêtises. Comme à peu près toutes les personnes qui les avaient vu se disputer, d'ailleurs. Et pourtant, Lily était bien en train de dormir sur lui.
Elle s'agita légèrement et se serra un peu plus contre James. Elle devait avoir froid. Il parvint à l'entourer de ses bras et posa la joue sur ses cheveux. Elle semblait vulnérable en cet instant mais James savait bien que ce n'était pas le cas. Et c'était une des raisons pour lesquelles il l'aimait.
Ils passèrent les jours suivants à profiter de la neige, à dormir et à se goinfrer de chocolats. Le trente-et-un décembre arriva bien trop vite au goût de James, qui aurait aimé que ces vacances durent toujours. Or, quatre jours après le nouvel an, c'était la rentrée.
Heureusement le bal de la maison de retraite vint le distraire. Ils transplanèrent après le déjeuner pour aider les pensionnaires à tout préparer. Sa mère les accompagna, malgré sa fatigue. Elle avait dû arrêter de travailler à cause de sa maladie aussi était-elle plus que ravie de retrouver ses retraités.
La maison de retraite des Sorciers Joyeux – James était sûr que Dumbledore avait choisi le nom – se trouvait en rase campagne, afin que les pensionnaires puissent se comporter en sorcier sans déranger personne. Ils étaient une quinzaine à habiter dans un manoir couvert de vigne vierge. Lorsqu'on poussait la grille qui refermait l'immense jardin, la première chose qu'on voyait était la baie vitrée du salon. A l'intérieur, on apercevait une grande cheminée et des fauteuils disséminés un peu partout, autour de petites tables rondes où les habitants prenaient le thé à cinq heures précises.
La maison s'élevait sur trois étages, le dernier étant réservé au personnel. Toutes les chambres avaient de hautes fenêtres, devant lesquels on disposait des jardinières en été.
James ouvrit la lourde porte en acajou qui donnait accès au vestibule, suivi par Sirius, Lily et sa mère. Ils eurent à peine mis un pied à l'intérieur qu'une sorcière minuscule, dont les cheveux blancs ressemblaient à de la mousse, se rua sur eux. Ses yeux perçants se réduisaient presque à deux fentes, mangés par son sourire.
- Bonjour Minnie ! s'exclama-t-il.
- Ah, bonjour James. Va vite dans la salle à manger, il y a des tables à déménager et Gareth oublie toutes les deux minutes qu'il est en train de jeter un sort.
Le jeune homme s'exécuta, sachant très bien qu'il ne fallait pas discuter avec Minnie.
- Sirius ! Va donc dans la Véranda, il y a des plateaux à transporter. Et... James, tu pourrais me présenter ton amie au moins !
Il leva les yeux au ciel en retenant un sourire et pivota sur ses talons, interrompant son trajet jusqu'à Gareth pour revenir à grands pas dans l'entrée.
- Minnie, voici Lily. On est dans la même maison.
La vieille dame observa la jeune fille quelques instants, alors que Lily jetait des petits coups d'œil à James pour savoir quoi faire. Mais finalement Minnie lui tendit la main et commenta :
- C'est toujours un plaisir d'avoir un peu de jeunesse dans cette maison.
- Euh... merci, balbutia Lily en lui serrant la main.
- Bien, vous pouvez déplacer tous les fauteuils du salon pour les mettre dans la buanderie, James va vous montrer où c'est. Et toi, ma petite Euphemia, vient donc prendre un thé !
La mère de James ne se fit pas prier et adressa un regard espiègle aux jeunes gens, qui ne profiteraient sans doute pas de la même faveur.
- Allez viens, lança James en repartant vers la salle à manger, où se faisaient entendre des bruits inquiétants. On a du boulot.
Ils travaillèrent tout l'après-midi et repartirent à Godric's Hollow sur le coup de dix-huit heures. Ils devaient être de retour une heure plus tard pour le dîner. James et Sirius se préparèrent en un rien de temps, tout en faisant attention à ne rien oublier. L'année passée, Sirius n'avait pas mis de boutons de manchette. Cela avait fait tout un drame.
Ils attendirent Lily et sa mère dans l'entrée, se moquant de Gareth qui se passionnait pour une nouvelle chose toutes les trente secondes et oubliait donc ce qu'il était en train de faire.
Lily arriva enfin, vêtue de la même robe qu'au bal d'Halloween. Mais cette fois elle n'avait ni coiffure compliquée, ni maquillage.
- Tu as renoncé aux chaussures à talon ? lança James alors qu'elle descendait les escaliers.
- Ouais, je ne suis pas sûre que tes multiples admiratrices apprécient que j'essaie de t'éborgner avec mes chaussures.
- T'es jalouse, Evans ?
- Même pas en rêve, Potter.
Elle se planta devant lui avec un grand sourire alors que Sirius suivait leur échange, moqueur.
- Je vais danser toute la soirée avec des types presque bicentenaires. Crois-moi, c'est bien plus palpitant que mon dernier cavalier.
- Elle a raison, lança Mr. Potter, en descendant à son tour les escaliers.
- Super papa, tu pourrais me soutenir quand même, râla James.
- Je dis juste qu'après avoir vécu cent cinquante ans on a plus de choses à raconter que toi. Même avec le nombre de bêtises que tu as faites à Poudlard.
Lily pouffa et James la gratifia d'un regard peu amène.
- Mais toi papa, il paraît que t'en as fait des pas mal, riposta-t-il.
Mr. Potter se mit à rire et attrapa le manteau de sa femme.
- Ça se pourrait bien. Je te raconterai ça demain, quand tu seras trop fatigué pour t'en rappeler.
- Le bal se termine à une heure, pas cinq.
- N'essaie pas de me faire croire que vous allez vous coucher en rentrant.
Sur ces bonnes paroles, il partit chercher sa femme.
Ils arrivèrent juste à l'heure pour le dîner. Chaque retraité admira beaucoup Euphemia Potter, qui portait une robe longue jaune pour le moins éblouissante, même si elle ne l'était pas autant que son sourire.
Enfin, à presque vingt-deux heures, la véritable fête put commencer. Personne n'ouvrait le bal, chez les Sorciers Joyeux, parce que Mrs. Potter avait vite compris que cela déclencherait une guerre. Déjà que toutes les sorcières se battaient pour danser avec James et Sirius...
Ils se retrouvèrent tous dans ce qui servait habituellement de salle à manger, et que James et Gareth avait débarrassé de ses tables un peu plus tôt. Comme à Poudlard, d'innombrables bougies flottaient près du plafond, éclairant la pièce de cette lueur si chaleureuse que James appréciait particulièrement. Il restait quelques tables contre les murs, couvertes de petits fours, de verres et de bouteilles de vin, car les retraités étaient de véritables estomacs sur pattes.
Un énorme phonographe trônait sous une fenêtre, décoré de lierres et de petites fleurs roses. C'était certainement Filda, une sorcière au romantisme un peu trop prononcé, qui l'avait décoré.
James, qui se rappelait très bien avoir dansé la première valse avec Minnie la dernière fois, se dirigea vers Locirce, sourde comme un pot mais qui sautillait comme un cabri dès que la musique démarrait. Sirius invita Filda et James aperçut du coin de l'oeil un sorcier qui s'inclinait devant Lily.
***
Lily n'eut pas un instant de répit durant toute la soirée. Seuls six hommes logeaient à la maison de retraite, et elle passa des bras de l'un à l'autre sans prendre le temps de souffler.
Il y avait Norbert, plus grand que James et Sirius, très mince et complètement impassible. Il ne lui adressa pas un seul mot, se contentant de s'incliner et de lui faire un baise-main quand il partait avec une autre cavalière. Minnie lui expliqua qu'il avait juré de ne plus parler tant que sa femme n'aurait pas retrouvé sa pipe en ivoire. Le problème, c'était que sa femme était morte depuis bien longtemps et que la pipe n'avait jamais refait son apparition.
Félix s'avéra bien plus prolixe. En fait, il ne faisait que parler. Légèrement bedonnant et le cheveu gris, il dansait effroyablement mal. Apparemment même les coups de cannes de Mafalda, la sorcière qui avait appris à Sirius à danser, ne purent lui faire comprendre quand et comment bouger les pieds.
Dorcas, lui, était incroyablement leste. Il sautillait dans tous les sens et danser avec lui s'avéra encore plus épuisant que les deux heures de rock qu'elle avait enchaînées avec James, en octobre.
Alfred fut sans doute le cavalier le plus normal de Lily. Il était doux, prévenant, et dansait plutôt bien. Ses grands yeux bruns le faisaient ressembler à un chien particulièrement gentil.
Elle dansa également avec Gareth, qu'elle avait rencontré dans l'après-midi. Il était tellement dans la lune qu'il oubliait tous les deux pas ce qu'ils étaient en train de danser et entamait une valse au beau milieu d'un fox-trott. Il s'amusait de ses maladresses d'un rire d'enfant, si bien que Lily ne pouvait pas lui en vouloir une seule seconde. Il commença à lui raconter tout un tas d'histoires, dont elle n'eut jamais la fin car la vue d'un verre de vin ou de la chevelure mousseuse de Minnie, que Gareth idolâtrait littéralement, détourna son attention.
Et enfin il y avait Owen. Personne ne savait d'où il venait, ni exactement quel âge il avait. S'il souriait peu, il avait une conversation très intéressante et Lily et lui discutèrent longuement des avancées qu'on faisait sur les potions. Sa haute stature et la façon dont il dansait convainquirent Lily qu'il devait venir d'une grande famille de sorciers, ou de nobles anglais, mais elle ne parvint pas en apprendre plus.
Peu avant minuit, elle alla aider Minnie à la cuisine pour apporter les verres et les bouteilles de champagne. C'est à cette occasion que la vieille sorcière, qui semblait diriger cette maison de retraite, lui raconta tout ce qu'elle savait sur les hommes qui y logeaient. Lily se demandait ce que la sorcière faisait là alors qu'elle semblait en pleine possession de ses moyens. Peut-être qu'elle avait seulement besoin d'avoir un royaume sur lequel régner.
La valse qui devait s'achever sur le coup de minuit allait commencer lorsque James se matérialisa devant Lily.
- Je sais que tu dois être épuisée après ce merveilleux twist en compagnie de Dorcas mais est-ce que tu as encore un peu d'énergie pour une valse avec ton vieil ennemi ?
- Ça doit pouvoir se faire, accepta-elle en attrapant sa main, secrètement ravie.
Sirius invita Mafalda, « son amour de toujours », d'après James, et Fleamont et Euphemia Potter se placèrent au milieu de la salle.
La musique commença et Lily sourit. C'était la même valse que pour l'ouverture du bal d'Halloween.
- Tu sais que je n'ai toujours pas travaillé ? lança Lily alors qu'ils tournoyaient doucement au milieu des autres danseurs.
Il eut un sourire triomphant :
- On a vaincu les livres ! Quels génies.
- Attends que j'en vienne à te détester en rentrant parce que j'aurai plein de boulot, on verra bien si ça te fait toujours autant plaisir.
- Ah non, ne parle pas de rentrer !
- T'as raison, c'est beaucoup trop déprimant. D'ailleurs, on n'a toujours pas joué au Quidditch avec Bathilda.
- Depuis quand tu as envie de jouer au Quidditch, Evans ?
- Depuis qu'un crétin à cheveux bruns m'a forcée à monter sur un balai. Et je n'en meurs pas d'envie, mais ce serait rigolo.
- T'inquiète pas, on fera ça demain.
Elle lui jeta un regard appuyé et il concéda :
- Bon d'accord, papa à raison. Après-demain.
Lily soupira. Après-demain, et puis encore un jour, et ensuite il faudrait rentrer. Elle se rapprocha de James et posa sa tête sur son épaule.
L'énorme horloge de l'entrée brisa cet instant en sonnant enfin minuit. Lily se redressa, légèrement rougissante, et se haussa sur la pointe des pieds pour l'embrasser sur la joue. Puis elle s'éloigna de lui, comme si de rien n'était, pour aller faire la tournée des félicitations.
***
Les retraités s'en allèrent les uns après les autres une fois que minuit eut sonné. Seule Minnie resta pour aider les Potter à ranger la salle. Euphemia s'était endormie sur un canapé, dans les bras de son mari.
Comme l'avait prévu Mr. Potter, les trois jeunes gens prolongèrent la fête dans le salon de Godric's Hollow. Ils parvinrent à insonoriser le salon et mirent de la musique. Ils dansèrent jusqu'à quatre heures du matin, les deux garçons s'envoyant Lily qui riait en tournoyant.
Le lendemain, comme convenu, Mr. Potter leur raconta une histoire. Il était assis dans le canapé, sa femme près de lui. Il s'agissait de la première bêtise qu'il avait faite avec Euphemia. Enfin, d'après sa femme, elle s'était retrouvée embarquée dedans sans le vouloir et c'était comme cela qu'ils étaient devenus amis. Le jeune Fleamont Potter, alors âgé de treize ans, espérait se venger d'un élève qui s'était moqué de lui parce qu'il avait renversé son chaudron en cours de potion. Il avait son stock de bombabouses et l'attendait, embusqué. Il hésita et dit qu'il avait trouvé une cachette mais tout le monde comprit très bien qu'il était sous la cape d'invisibilité. Il entendit quelqu'un arriver, mais ce n'était pas l'élève visé. C'était seulement Euphemia, une fille de sa maison avec qui il n'avait jamais vraiment beaucoup parlé. Il l'aurait laissée passer tranquillement si sa victime n'était pas arrivée juste derrière elle. Sacrifiant Euphemia sans remord, Fleamont ouvrit le feu. La jeune fille écopa d'une part de la punition de l'ennemi de Fleamont et resta plantée au milieu du couloir, stupéfaite, couverte de bombabouse, alors que l'autre élève s'enfuyait en courant. Au début, Fleamont ne comprit pas pourquoi il était parti aussi facilement. Puis, en tendant l'oreille, il reconnut le pas si caractéristique du concierge de l'époque, qui avait une jambe de bois. Il avisa Euphemia, qui n'avait toujours pas fait un mouvement, hésita et décida finalement que ce n'était qu'une victime innocente et qu'il pouvait bien l'aider. Euphemia se retrouva donc embarquée sous la cape d'invisibilité sans comprendre ce qui lui arrivait et Fleamont l'entraîna loin de là. Après cela, ils se disputèrent comme ils ne le firent plus jamais dans leur vie et devinrent enfin les meilleurs amis du monde.
- Pas très original, comme blague, commenta James, vautré dans un fauteuil, secrètement ravi de savoir comment ses parents s'étaient rencontrés.
- C'était tout nouveau les Bombabouses à l'époque ! protesta sa mère. Et la prochaine fois on vous racontera celle qui inclut un perroquet, tu verras si on n'était pas originaux.
- Et tu peux parler, James, renchérit Lily, assise en tailleur près du feu, la bombabouse est ton arme préférée.
- C'est incroyablement pratique en même temps, se défendit-il.
- Et bon marché, reprit Sirius, installé dans le deuxième fauteuil.
- Je ne veux même pas savoir combien vous en utilisez par an ! assura Mr. Potter en se levant. Allez, debout tout le monde, c'est l'heure du goûter.
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