Partie I - Chapitre 15

Chapitre 15



Une semaine après le match de Quidditch, un soleil radieux se leva sur Poudlard. Le blizzard avait cessé huit jours plus tôt mais jusque-là un couvercle de plomb semblait couvrir la lande.
Lily descendit prendre son petit-déjeuner d'excellente humeur, même si l'histoire d'amour d'Alice n'avançait guère. Il était environ neuf heures lorsqu'elle pénétra dans le hall désert. Ou presque ... Rusard se tenait devant une étagère pleine de patins à glace. Lily s'approcha, stupéfaite, et lut le parchemin accroché sur le mur près du concierge grincheux :

« En raison des températures exceptionnelles de cet hiver, le Lac Noir est suffisamment gelé pour que vous puissiez y patiner en toute sécurité. Poudlard prête des patins à glace, à condition qu'ils soient rendus en excellent état. Inscrivez votre nom sur le registre. La Direction ».


La bonne humeur de Lily s'accentua un peu plus. Elle n'avait pas patiné depuis ses dix ans ! Oubliant totalement son petit déjeuner, elle remonta en courant vers la tour de Gryffondor et entreprit de réveiller ses amies à coups d'oreiller.

Ce jour-là, presque tout Poudlard passa la journée sur le Lac Noir, certains eurent même la chance d'apercevoir McGonagall virevoltant sur la glace sous sa cape écossaise. Le Professeur Dumbledore fit une apparition, mais resta les deux pieds sur la terre ferme. Il évita de justesse une boule de neige vraisemblablement envoyée par Sirius Black et, du bout de sa baguette, se vengea discrètement. Le coupable dut retourner au château pour ôter toute la neige qu'il y avait dans son t-shirt.

Lily, Val et Margaret durent traîner Jenny sur la glace. Elle n'était jamais montée sur des patins à glace et avait, selon l'avis de ses amies, très peur de se ridiculiser devant tout Poudlard. Ce n'est qu'après qu'elles lui eurent montré un beau blond de septième année qui tombait toutes les deux minutes qu'elle accepta d'essayer.

Les quatre filles aperçurent Alice en train de patiner avec une de ses amies nommées Ethel, une blonde de leur année également chez Serdaigle. En revanche, Frank ne se montra pas, bien que Lucy soit là avec ses amies. Cela ralluma une étincelle d'espoir dans le cœur de Lily et de ses trois complices.
James et toute sa bande partagèrent la journée entre patinage et batailles de boules de neige. Peter préférait ses dernières car il avait moins de chance de se faire mal. James et Sirius s'arrangeaient pour faire tomber les plus jeunes, avec la complicité plus ou moins volontaire de Remus.
Severus ne parut pas non plus sur la glace, au grand dam de Lily. Elle se demandait avec angoisse ce qu'il pouvait bien être en train de faire à l'intérieur du château alors que tout le monde était dehors.

Lorsque Lily s'assit dans la neige sur le bord du lac, sous les rayons du soleil déclinant, ce fut avec l'impression d'avoir passé l'une des meilleures journées de sa vie. A part sa brève inquiétude pour Severus, elle avait oublié les soucis qui pesaient sur le monde de la Magie, elle avait mis de côté les exigences de ses professeurs et le fait que les Buses l'attendaient à la fin de l'année. Elle était revenue à l'époque de ses dix ans, et cela lui avait fait un bien fou. Elle se laissa tomber sur le dos et entreprit de faire un ange en agitant bras et jambes, les yeux fermés. Val en profita pour lui lancer une boule de neige dans le visage. Alors que sa victime se redressait avec un glapissement, une clameur s'éleva soudain. Toutes les têtes étaient tournées vers l'entrée du château. Un mouvement de masse s'enclencha et bientôt tous les élèves se bousculèrent dans le Hall, patins à la main.

Lily et ses amies arrivèrent bonnes dernières. Comme elles ne comprenaient pas ce qu'il se passait, Jenny joua des coudes jusqu'à ce qu'elle atteigne un grand garçon qu'elle connaissait vaguement. Avec un sourire angélique, elle interrogea :

- Tu sais quel est le problème ?

Le pauvre garçon eut l'air ébloui et balbutia :

- Euh ... Apparemment il y a ... Il y a quelque chose écrit sur le mur.

Le sourire de Jenny se fit un peu plus enjôleur.

- Tu sais ce que c'est?

- Une sorte de poème ... En rapport avec la Magie Noire.

La bonde ouvrit de grands yeux candides en émettant un « Oooh » de consternation, puis elle se haussa sur la pointe des pieds pour embrasser la joue de son interlocuteur et enfin rejoignit ses amies, sa mission accomplie.

- Alors ? Demanda Val d'un ton surexcité.

Jenny haussa les épaules et expliqua le peu d'informations qu'elle avait obtenu. Mais alors la voix de Dumbledore s'éleva, demandant aux élèves de regagner leur Salle Commune. Après quelques instants de flottement, le Hall commença à se désengorger. Lily se fraya un chemin à travers la foule jusqu'au mur concerné et lut :


« Sang-de-Bourbe qui vivez en ces lieux


Prenez garde au Maître !


Et vous qui les aidez, traîtres !


Vous subirez le même sort qu'eux. »


Une main se glissa dans celle de la jeune fille. Elle tourna la tête et rencontra les yeux inquiets de Margaret. Lily lui sourit.

- Ne t'en fais pas. Ce ne sont que des menaces en l'air. Tant qu'on est à Poudlard elles ne peuvent pas être mises en application.

- Mais on ne sera pas toujours à Poudlard, répondit Maggy en secouant la tête. Il n'y aura pas toujours Dumbledore pour nous protéger.

Lily reporta son attention sur le mur, soucieuse.

- Tu crois que toute cette histoire durera encore quand on quittera l'école ?

- Ça a commencé avant qu'on y entre, alors pourquoi pas ?

Soudain deux bras s'abattirent sur leurs épaule et la voix de Frank lança joyeusement à leurs oreilles:
- Ne vous en faîtes pas, comme je sors un an avant vous j'aurai le temps de régler ce petit problème !

Les deux jeunes filles rirent et il les poussa vers l'escalier. Ils étaient presque les derniers et la préfète en chef s'égosillait pour qu'ils se dépêchent. Apparemment elle les appelait depuis un moment déjà, raison pour laquelle Frank était allé les chercher.

- Tu n'es pas sorti aujourd'hui ? Demanda Lily alors qu'ils gravissaient les marches.

Il se gratta la nuque, gêné.

- Je n'avais pas très envie.

- Pourtant Lucy était là, je crois, remarqua-t-elle d'un ton dégagé.

Il lui jeta un regard torve auquel elle répondit par un air innocent.

- Justement, se contenta-t-il de répondre.

- Comment ça se fait que tu sois descendu ? Enchaîna-t-elle, jugeant préférable de s'en tenir là.

- J'ai entendu quelque crier, alors je suis allé voir.

- Quelqu'un a crié ? S'étonna Margaret, jusqu'alors perdue dans ses pensées.

Frank leur expliqua que c'était une deuxième année qui avait vu en première le message. Terrifiée, elle avait hurlé, ce qui avait ameuté les quelques personnes se trouvant dans le château et celles qui commençaient à rentrer. Voyant des élèves entrer au pas de course dans le Hall, d'autres avaient suivi. Puis Frank s'était attardé pour discuter avec le préfet en chef, l'un de ses amis, et il avait finalement remarqué les deux filles.

Ils pénétrèrent dans une Salle Commune pleine à craquer mais, pour une fois, tout à fait calme. Seul le bourdonnement des conversations tenues à mi-voix emplissait la pièce. La plupart des élèves avaient encore leurs patins à la main, personne n'ayant songé à les rendre.

Frank se dirigea vers ses amis après avoir fait un signe de la main aux deux filles. Elles allèrent s'affaler par terre dans un coin de la salle, près de Jenny et Val. Après avoir discuté un moment des événements, Lily fronça les sourcils.

- C'est bizarre que ce soit aussi calme, alors qu'on est tous là ...

- Oui, renchérit Val, j'ai l'impression bizarre qu'il manque quelque chose.

La rousse laissa son regard errer autour d'elle, puis elle comprit soudain : il manquait bien quelque chose ... Potter et sa bande.



***


James et Remus se tassèrent sous la cape, attendant désespérément que quelqu'un entre. Une main posée sur l'épaule de Remus, Sirius se trouvait derrière eux, sous un sortilège de Désillusion. Ils avaient laissé Peter dans leur chambre, occupé à dessiner le troisième étage du château. Enfin le tableau pivota et Evans suivie de sa copine brune - Margaret ? - et de Londubat entra. Les trois jeunes hommes se plaquèrent contre le mur et se faufilèrent jusque dans le couloir.
Ils descendirent les escaliers le plus discrètement possible et s'immobilisèrent lorsqu'ils arrivèrent en vue du Hall. Un groupe de professeurs se tenait devant l'inscription. S'ils se faisaient prendre maintenant, ils seraient, au mieux, collés jusqu'à la fin de l'année.

Sous la cape, James désigna un couloir latéral au rez-de-chaussé à Remus. Il haussa les sourcils, l'air de dire qu'il était fou mais le brun prit un air implorant. Son ami haussa les épaules, l'air atterré, et ils commencèrent à descendre vers leurs professeurs.

Ils parvinrent à couvert sans encombre et purent enfin épier la conversation qui se tenait entre les adultes.
- Aucun style, commentait d'une voix légèrement tremblante Slughorn.

- Incapable de faire des rimes, renchérit Etrog, toujours attaché à la rigueur.

- C'est surtout du dernier mauvais goût, rétorqua McGonagall d'un ton sec. Aucun véritable Mangemort n'aurait fait une chose pareille.

- Effectivement, ils préfèrent l'attaque pure et simple, lança Laverlane d'un ton légèrement moqueur. C'est à la fois trop grossier et pas assez direct.

- Il est de toute façon impossible qu'un Mangemort ait pénétré l'enceinte de Poudlard, intervint Dumbledore d'un ton calme.

Il se tenait légèrement à l'écart des autres professeurs et frottait son nez, l'air pensif.

- Ce qui est encore pire, car il s'agit donc d'un élève ! fit remarque McGonagall.

Le directeur tourna la tête vers elle en souriant.

- Pire, je ne sais pas ! Il est inoffensif, Minerva, comme en attestent les messages disséminés sur mon chemin depuis le début de l'année, et pour le moment non suivis d'actes.

Toutes les personnes présentes se tournèrent vers lui, l'air stupéfait.

- Des messages ?

- De quelle sorte ?

- Des menaces ?

Le vieil homme eut un petit rire joyeux.

- Des menaces, effectivement ! Mais, sans vouloir me vanter, je ne pense pas avoir à m'inquiéter.

James entendit Remus réprimer un rire derrière son dos.

- Je propose, reprit Dumbledore, que les directeurs de maisons rejoignent leurs élèves et que vous regagniez chacun vos appartements.

Tous s'éloignèrent en murmurant, à part McGonagall. Lorsqu'ils furent seuls, elle interrogea :

- Vous avez une idée de leur identité ?

Les yeux fixés sur l'inscription, le directeur répondit distraitement :

- Bien sûr.

McGonagall n'eut pas l'air étonné.

- Et que comptez-vous faire ?

- Rien. Si je les renvoie, ce sera pire car ils seront enrôles aussitôt par de véritables Mangemorts et il sera alors impossible d'agir. Nous avons encore quelques années pour essayer de les faire revenir dans notre camp.

Le professeur hocha la tête. Après quelques minutes, Dumbledore rompit le silence, son air d'insouciance de nouveau sur le visage :

- Vos élèves vous attendent, Minerva ! Quant à moi, des affaires urgentes m'appellent un peu plus au sud... Espérons qu'il fera plus chaud qu'ici.

- En Cornouailles ? Rien ne vaut l'Ecosse, Albus !

Il rit, et invita McGonagall à passer devant lui pour monter les escaliers.


***

Des sandwichs avaient été apportés aux élèves puis, tombant tous de fatigue à cause de leur journée au grand air, ils étaient tous montés se coucher. Lily n'avait pas vu revenir Potter et Cie aussi s'assit-elle dans un des grands fauteuils de la Salle Commune et commença à attendre, déjà à moitié endormie.

Enfin, des voix la tirèrent de son demi-sommeil.

- A ton avis, qu'est-ce qu'ils peuvent faire d'autre ?

- Rien, évidemment, même Tu-Sais-Qui a peur de lui et ...

Deux silhouettes émergèrent de l'ombre. James et Remus étaient si plongés dans leur conversation qu'ils ne firent pas attention à Lily. Celle-ci se leva en tentant de garder un visage neutre. Les deux garçons tournèrent aussitôt la tête vers elle, stupéfaits.

Pendant quelques secondes le silence régna, rendant la tension encore plus palpable. Enfin, Lily lâcha :

- Que tu ne parviennes pas à empêcher tes amis de faire n'importe quoi, soit, mais que toi, un préfet, erres dans les couloirs pour Dieu sait quoi alors que nos directeurs nous ont demandé de rentrer dans nos Salles Communes..! C'est totalement irresponsable Remus !

L'intéressé se tortilla sur place, gêné, tandis que James dévisageait Lily, l'air abasourdi.

- Comment veux-tu qu'on respecte notre autorité si tu ne suis pas les règles ? C'est ... Hmmmph!

Une main invisible venait de se plaquer que la bouche de Lily, et une voix moqueuse commenta :

- Personne n'a jamais « respecté votre autorité » Evans, alors ferme-la.

Stupéfaite, la jeune fille reconnut la voix de Sirius. Comment pouvait-il être invisible ? Elle tenta de passer en revue les sorts d'invisibilité dans son esprit mais l'expression satisfaite de Potter l'empêchait de réfléchir.

- Sirius, t'es vraiment obligé de faire ça ? Demanda Remus d'une voix incertaine.

- Évidemment ! James, qu'est-ce qu'on en fait ?

Le brun réfléchit un instant puis lança :

- Stupéfix la, on en parlera quand elle ne pourra pas nous entendre.


Lily ouvrit les yeux dans le noir. Elle était assise par terre, son dos appuyé contre un mur, les jambes repliées contre la poitrine. Mais le pire dans toute cette situation était qu'elle ne sentait pas sa baguette dans sa poche.

Elle tendit la main sur sa droite et marmonna un « Aïe » quand ses doigts percutèrent une paroi. Elle les promena contre le bois et finit par trouver une porte. Pleine d'espoir, elle appuya dessus tout en cherchant une poignée. Mais la porte ne bougea pas et elle ne trouva rien.

- Qu'est-ce que tu crois, on n'est pas des crétins.

Si Lily avait pu, elle aurait sans doute fait un bond de trois mètres. Étant donné l'espace quelque peu restreint dans lequel elle se trouvait, elle se contenta de sursauter violemment en portant la main à son cœur.

- Potter, espèce d'abruti ! Mais qu'est-ce que tu fous là ?

- On a d'abord pensé t'enfermer toute seule dans le placard, puis on s'est dit que n'importe qui pourrait le faire, or je ne suis pas n'importe qui. Je suis la personne que tu détestes le plus dans toute cette école. Donc, on en a conclu que le pire pour toi serait d'être enfermée dans un placard à balais avec moi.

Un peu remise de sa frayeur, la jeune fille rétorqua d'un ton glacial :

- Et toi, alors ? Ce n'est pas le pire pour toi ?

Un petit rire lui répondit.

- Bien sûr que non. Au contraire.

Lily préféra ne pas savoir ce qu'il entendait par ces derniers mots et changea de sujet :

- Qu'est-ce que tu as fait de ma baguette ?

- C'est Remus qui l'a. Même si il est « irresponsable », il est le plus soigneux d'entre nous.

- Je vois. Et combien de temps va-t-on rester ici?

- Jusqu'à ce que je décide qu'on puisse sortir.

- Très bien.

Le silence s'installa et la cerveau de la jeune fille se mit à turbiner, à la recherche d'un moyen de se sortir de ce mauvais pas. Enfin, un plan germa dans son esprit. Il lui déplaisait au plus au point mais c'était le meilleur qu'elle avait.

Alors qu'elle cherchait comment le mettre en œuvre, James lui fournit l'ouverture idéale :

- Je suis déçu, je pensais que tu résisterais plus.

- Je ne vois pas comment je pourrais faire. Et puis, ce n'est pas si terrible.

- Ne dis pas ça, tu ruines toutes mes espérances !

Lily tendit les mains devant elle et les posa sur ce qui semblait être les genoux de James. Elle le sentit se raidir et répondit :

- Tu as toi-même dit que ça te plaisait d'être là non ?

- Evans, tout ça n'a aucun sens.

Elle se pencha en avant et posa ses doigts sur les épaules du jeune homme avant de les faire monter jusqu'à son visage. Ils étaient tout proches.

- Qui a dit que nous pouvions agir rationnellement dans un placard sombre au delà de vingt-deux heures ?

- Vingt-deux heures ce n'est pas tard, objecta James d'une voix un peu trop aiguë.
Lily posa son front contre le sien avec un petit rire et fit courir ses doigts sur son torse. D'après le pouls de James, la situation lui échappait totalement. Tant mieux. Elle glissa ses mains dans son dos tandis que le jeune homme s'asseyait en tailleur. Il posa une main sur sa taille et l'embrassa à la commissure des lèvres. Puis, alors qu'elle pensait qu'il allait aller plus loin, il appuya sa tête contre sa clavicule.

Lily frémit et s'immobilisa, les doigts sur la baguette de James qui dépassait de la poche arrière de son jean. Il avait raison, tout cela n'avait aucun sens. Pourquoi s'en était-il tenu là ? Ce n'était pas le genre de choses que faisait James Potter. Non, en général il profitait de la situation.

La jeune fille ferma les yeux quelques instants et tira la baguette du jean de James. Il ne broncha pas, la respiration aussi lente et lourde que s'il allait s'endormir. A son grand étonnement, Lily hésitait entre jubiler du retournement de situation qui allait suivre et se détester parce qu'elle allait rompre cet instant. Mais il le fallait. Elle le détestait après tout, non ?

Elle raffermit sa prise sur la mince tige de bois et se leva brusquement. Elle sentit la tête de James percuter ses jambes et murmura « Lumos ».

Ils étaient effectivement dans un placard minuscule, encombré seulement d'une balayette poussiéreuse suspendue à hauteur du visage de Lily. Elle baissa le regard vers James et rencontra ses yeux, pleins de stupeur et ... d'une lueur blessée ?

- Alors, on fait moins le malin ? Interrogea-t-elle en espérant avoir l'air sûre d'elle.

- J'aurais dû savoir que ça ne te ressemblait pas du tout de faire ça, marmonna-t-il. Tu es trop une brute pour faire preuve d'un minimum de tendresse.

- Mais pourquoi aurais-je un geste tendre pour quelqu'un que je déteste ? Il suffisait de réfléchir deux minutes pour comprendre que quelque chose clochait.

Il ne répondit pas et continua à la fixer, l'œil sombre.

- La question, à présent, est de savoir ce que je vais faire de toi ... Te planter là, certes, mais avec ou sans baguette ? Et si je te laisse avec, quel sort est-ce que je ...

Lily s'interrompit avec un hoquet lorsqu'un grincement se fit entendre. Elle tourna vivement la tête vers la porte et blêmit lorsqu'elle vit le visage de McGonagall apparaître dans la lumière pâle de sa baguette. Ils allaient mourir.

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