Lundi 26 ~ 10a.m.

Louis soupire en rangeant son téléphone dans sa poche. La journée a mal commencé et ça ne fait qu'empirer. Jusqu'ici il n'était pas comme tout le monde. Il n'a jamais détesté le lundi. Même si c'est le premier jour de la semaine, c'était aussi un jour avec entraînement. Et Louis adore l'entraînement. Sauf que là Alice vient clairement de lui dire qu'ils ne se verront pas de la journée. Et ça, ça lui fout un vrai coup au moral. Il essaye de se concentrer sur le cour mais c'est foutu il n'y arrive pas. En plus, l'enseignante passe un film qui ne l'aide pas du tout. C'est plutôt du genre à assommer un troupeau. Louis est même surpris de n'entendre personne ronfler. C'est bientôt les partielles et la salle est pleine à craquer. Tellement qu'il est assis par terre avec Alby et Stan qui suivent tous les deux le même cursus que lui.

-Il te matte encore. Lui chuchote Alby à l'oreille en montrant un élève plus loin d'un mouvement de tête.

Louis suit le mouvement et son regard tombe sur Harry, un de ses amis, enfin ça en était un avant qu'il n'essaye de coucher avec lui. Louis n'a rien contre les gays ou autres orientations sexuelles, là c'est plutôt la façon de faire qu'il n'a pas apprécié. Harry a profité d'une soirée où Louis était complètement déchiré pour lui faire des avances. Il ne s'est pas contenté de lui déclarer ses sentiments ou de tenter une avance discrète comme une tentative de baiser. Non Harry a carrément foncé en lui mettant directement les mains dans le boxer et ça, ça a refroidi énormément Louis. Il veut bien être ami avec Harry, mais pas quand il a bu et jamais sans une limite d'au moins deux mètres entre ses mains et lui. Il répond par un sourire au signe de main que lui fait le bouclé.

-Il te veut grave. Se moque Stan en faisant des mouvements obscènes avec les hanches.
-Va te faire foutre! Lui répond Louis en lui frappant l'épaule pour qu'il arrête.
-Je suis sûr que toi ça te ferait du bien. ça fait combien de temps que t'as pas couché? Demande Alby.

Louis lève les yeux au ciel. Des fois, il a vraiment l'impression de vivre dans une maison qui recueille tous les garçons en rut de l'université. C'est juste impossible, il ne se passe pas un jour sans que ne résonne des bruits d'accouplement dans la fraternité, ou même juste des grognements de plaisir solitaire. Et Louis n'échappe pas à la règle. Il doit bien avouer que ça fait longtemps qu'il n'a eu personne dans son lit. En fait depuis qu'il a apprit qu'Alice aussi était célibataire. Et il est peut-être un peu en manque. mais il refuse d'avoir quelqu'un d'autre que la brune entre ses draps. Rien que cette pensée fait réagir une partie de son anatomie. Il bouge légèrement pour cacher son malaise.

-Bien trop longtemps à ce que je vois. Rigole à nouveau Stan en remarquant son mouvement.
-Oh ça va hein! Ce n'est pas parce que je ne baise pas tous les deux jours que je suis en manque. Râle Louis plus pour la forme.
-Je dois me sentir visé? Demande Alby en faisant semblant d'être choqué. Ne sois pas jaloux de ma vie sexuelle!
-Je suis surtout jaloux du silence qui me permettrait de dormir ! Lui répond Louis du tac au tac.
-Tu parles, t'aimerais surtout qu'elles gémissent autant quand elles sont avec toi.
-Vous avez bientôt fini votre concours de bite? S'énerve une fille assise pas loin d'eux. Il y en a qui aimeraient suivre le cours!
-C'est toi qui aurais bien besoin d'un coup de bite ! Rétorque Stan.

Ils rigolent tous les trois mais ne poursuivent pas leur conversation. Louis est persuadé d'être sorti d'affaires jusqu'à ce qu'ils arrivent dans le vestiaire juste avant l'entraînement. Il se change comme d'habitude sans faire attention à ses coéquipiers. Enfin ça c'est avant de se prendre un coup de serviette sur les fesses. Il se redresse d'un coup et regarde Foster qui vient de le fouetter.

-Il t'arrive quoi? T'es malade ou quoi? Râle-t-il.
-Désolé mais avec ton petit cul c'était trop tentant.
-Va te faire foutre!
-C'est une proposition? Il lui fait un grand sourire qui se veut sûrement charmeur. Parce que si ça en est une je signe tout de suite.
-T'es lourd mec. Soupire Louis. Et je te répète que je suis hétéro, trouve toi quelqu'un d'autre.
-Avec un cul comme le tien c'est clairement du gâchis. Soupire Foster. Fais moi signe si tu changes d'avis.
-Laisse tomber mec, t'as aucune chance. Intervient Alby.
-Merci de me soutenir! Déclare Louis. J'en ai marre que tout le monde me prenne pour un gay.
-Oh je dis pas ça pour ça, moi je voulais juste dire que t'es en grève de sexe en ce moment. Même si on est tous d'accord pour dire que ça te ferait surement du bien de jouir un coup.
-Mais aller tous vous faire foutre! s'exclame Louis.

Il enfile rapidement son short et sort des vestiaires. Décidément cette journée est vraiment pourrie. Après il doit avouer qu'il ne dirait pas non à une petite partie de jambe en l'air. Surtout si c'est Alice qui est sa partenaire. Il l'imagine déjà assise sur son bureau dans sa chambre, vêtue de chaussettes de foot blanche montantes jusqu'à ses genoux et son T-shirt de foot à lui. Oh non! Mauvaise idée! Son anatomie qu'il avait réussi à calmer jusqu'ici se réveille à nouveau. Il râle pour lui-même et commence à courir. Le coach l'appelle pour qu'il le rejoigne mais il décide de l'ignorer.

-Ne faites pas attention coach. Il est en manque, il a besoin d'évacuer un peu. Dit Alby assez fort pour que Louis l'entende.

Louis y répond en faisant des doigts d'honneur à son capitaine d'équipe tout en continuant à courir. Il n'a pas tout à fait tort mais Louis ne l'admet jamais. Ce serait bien trop de honte. A la place il préfère courir en se récitant ses cours pour faire passer n'importe quelle pensée concernant Alice. Il rejoint ses coéquipiers lorsque le coach siffle. Il réussit plus ou moins à penser à autre chose le temps de l'entraînement. Il pense être tiré d'affaires en sortant du vestiaire plus tard dans la soirée. Les autres ont dû comprendre qu'il ne fallait pas continuer à le titiller avec sa sexualité car il n'a le droit à aucun autre commentaire quand il se change.
Il reste tout de même dans sa bulle. Une fois rentré dans la maison de sa fraternité, il attrape une salade toute faite dans le frigo et monte dans sa chambre. Il s'installe à son bureau juste le temps de faire le minimum syndical en devoirs avant de s'allonger dans son lit, sa salade sur les genoux. Il mange distraitement tout en regardant les messages qu'il a échangés avec Alice. Il lui suffit d'une seule photo d'elle pour que son envie insatiable revienne à nouveau. Pourtant elle n'a pas de pose subjective ni de tenue légère dessus. Il soupire en se mordant la lèvre tout en baissant légèrement son pantalon de survêtement. C'est fou ce que cette fille lui fait comme effet. Il caresse doucement l'écran. Sans que Louis ne sache vraiment comment ni pourquoi ni pourquoi ce mouvement déclenche un appel. De panique il fait tomber son téléphone et lorsqu'il le rattrape avec l'espoir de raccrocher la voix d'Alice se fait entendre.

-Louis? ça va?
-Heu... Salut. Tente-t-il un peu gêné.
-Salut! Son sourire s'entend dans sa voix. Pourquoi tu m'appelle?
-Et bien, je dois t'avouer que je n'ai pas fait exprès. Louis soupire.
-Oh! Tu veux que je raccroche du coup?
-Non! Répond-t-il un peu vite. Enfin...sauf si je te dérange.
-Non, non ne t'inquiètes pas. J'étais juste en train de relire mes fiches. Et toi tu faisais quoi?

Et bien je m'apprêtais à me branler sur une de tes photos, pense-t-il très fort.

-Hum... Il toussote. Je relisais nos échanges.
-Je comprends mieux du coup comment t'as fait pour m'appeler sans faire exprès. Elle rigole.
-Ouais désolé. Ça a été ta journée?
-C'était long!
-Ouais pour moi aussi.

Louis se passe la main dans les cheveux. Il regarde la bosse qui déforme son pantalon qui est loin de vouloir disparaître. Surtout que son excitation est décuplée depuis qu'il a la voix d'Alice dans son oreille. Bien malgré lui, un énorme soupir passe ses lèvres.

-Qu'est-ce qu'il t'arrive? Demande Alice.
-Rien, rien.
-Ne me mens pas. La brune rigole. C'est fou même au téléphone ça s'entends quand tu raconte des bobards.
-Tu vas me prendre pour un pervers. Déclare Louis.
-Mais non!
-Tu le dis à personne hein?
-Louis.

Même s'il ne la voit pas, Louis l'imagine totalement lever les yeux au ciel.

-Désolé! C'est juste que...bon ok... Je suis en manque.
-Ne me dis pas que t'allais te toucher sur une photo de moi !

Louis maudit l'esprit de déduction d'Alice qui est bien trop affûté. Elle rigole au téléphone devant son absence de réponse.

-Je sais pas si ça me gêne ou si ça me flatte. Déclare-t-elle. T'as dû paniquer quand ton téléphone m'a appelé alors !
-Ouais un peu.
-Rassure moi et dis moi que tu as rangé ta bite depuis que t'as décroché.

Il grogne en entendant ses paroles crues. D'habitude ça le rebute quand une fille est vulgaire mais là ça l'excite sans qu'il ne comprenne vraiment pourquoi.

-Je ne l'avais pas encore sortie en fait.
-Oh! Elle rigole doucement avant de se taire brutalement. Tu... il ressent sa gêne dans la pause qu'elle met... tu veux de l'aide? Ajoute-t-elle plus bas.

Les yeux de Louis s'écarquillent. Est-ce qu'il est en plein rêve? Elle a vraiment dit ça? Il n'y croit pas et se pince pour vérifier que c'est bien la réalité.

-Oublie c'était idiot.
-Oui. répond Louis en même temps.

Il se sent rougir, mais il aurait vraiment été idiot de dire non. Cette fille est vraiment parfaite pour lui. Il n'en connaît pas une seule prête à faire ce genre de proposition là alors qu'ils ne sortent même pas ensemble.

-Ok...euh...m'en veut pas si c'est mauvais j'ai jamais fait ça. Elle soupire.
-T'es pas obligée tu sais? Il tente de la rassurer.
-Non, j'ai envie. Bizarrement ça m'a un peu excitée. Elle avoue.

Louis réagit en se mordant la lèvre. D'un coup d'œil il s'aperçoit qu'une partie de son anatomie a plus que réagit aux paroles de la brune. ça commence bien s'il est déjà aussi dur alors qu'elle n'a même pas commencé.

-Bien. Il entend le bruit des draps, se doutant qu'Alice vient de s'allonger sur son lit. T'es dans ta chambre là? Elle demande.
-Ouais et toi?
-Aussi.
-Toute seule?
-Ouais. Orva a disparu je ne sais pas trop où. Et toi?
-J'ai une chambre pour moi tout seul! Il parade.
-ça me donne envie de te rejoindre. Elle soupire. T'imagine? Si j'ouvrais la porte juste là. Je te trouverais allongé sur ton lit avec tes cheveux fous que tu n'as certainement pas pris le temps de les coiffer après ta douche dans les vestiaires.

Louis touche ses mèches encore légèrement humides. Il doit avouer qu'elle a raison. Il ne sait pas comment elle le sait mais il ne lui poserait pas la question. Il est hors de question qu'il l'arrête dans sa lancée.

-J'adore quand tes cheveux agissent comme ça. Elle souffle doucement. Je m'approcherais de ton lit pour les toucher, car je suis persuadée qu'ils sont super doux. En plus tu ne t'en plaindrais pas car aujourd'hui je porte un débardeur. Et comme je serais penchée sur toi tes yeux seraient juste au niveau de mon décolleté. Je ne manquerais pas d'apercevoir ton regard désireux. Et je dois bien avouer que l'idée de ton regard sur moi m'excite terriblement. Tes mains viendraient se poser sur ma taille, glissant sous mon haut. Je descendrais légèrement, juste ce qu'il faudrait pour pouvoir capturer tes lèvres.

La respiration de Louis se coupe. Elle le fait. Bordel elle le fait vraiment. Il se mord la lèvre, l'envie bout sous sa peau et il se retient de justesse de prendre sa masculinité en main. Il attend les indications d'Alice. Pour le moment il s'imagine très bien Alice allongée sur lui, caressant ses cheveux alors qu'ils se dévorent les lèvres. Il peut presque sentir la peau de la brune sous ses doigts.

-Je ne retiendrais pas longtemps mon envie et soulèverais ton T-shirt, me mordant les lèvres en observant ton torse. Je t'embrasserais doucement dans le cou puis descendrais petit à petit sur tes pectoraux puis tes abdos et enfin ton nombril.

Louis grogne, d'une main il suit la trace de baiser qu'Alice vient de lui décrire.

-Je mordillerais gentiment tout en suivant cette fine ligne de poil qui descend jusqu'à l'élastique de ton boxer. Je glisserais deux doigts dessous, prête à te le descendre en même temps que ton survêtement, parce que comme d'habitude tu n'as pas accroché le lacet à la ceinture. Mais avant de le faire je relèverais les yeux vers toi.

Louis gémit à l'image qu'il a en tête. Il imagine très bien le genre de regard lubrique que peut faire Alice. Il entend sa respiration s'accélérer dans le combiné. Alors ça lui plait vraiment, ce n'est pas que pour lui faire plaisir qu'elle fait ça.

-Je vois que ça te plait. Louis peut entendre le sourire dans sa voix. Je continue alors.

Louis hoche la tête avant de se rappeler qu'elle ne le voit pas.

-Ou...Oui. Il affirme.
-Je descendrai enfin ce qui protège ta nudité.

Il fait ce qu'Alice vient de décrire et grogne de satisfaction en se sentant enfin libéré de la pression du tissu sur son intimité.

-Et c'est là que le jeu commencerais vraiment pour moi. Malgré qu'elle serait là juste dressée devant mon visage, je ne ferais pas attention à elle. A la place je continuerais de t'embrasser, en en faisant le tour, léchant doucement ton aine droite, puis la gauche.
-Hmph! Grogne Louis continuant de suivre le chemin qu'elle décrit avec sa main alors qu'il à de plus en plus envie de s'empoigner.
-T'es frustré peut-être? image, un petit baiser juste à l'intérieur de tes cuisses.
-Alice! Dit-il d'une voix rauque chargé de désir.
-Là! C'est à ce moment là, alors que tu bougerais tes hanches d'impatience. Et comme pour répondre à ta demande silencieuse je passerais un coup de langue d'un bout à l'autre de ton sexe.
-Oh putain!
-Ensuite je te prendrai enfin en bouche. Je m'appliquerais tu sais, je ferais bien attention à sucer doucement en descendant petit à petit jusqu'à prendre toute ta longueur en bouche. Je ferais de long va et vient.

Louis se met à imiter avec la main ce qu'Alice lui dit qu'elle ferait avec sa bouche. Il ferme les yeux en s'imaginant sans problème la brune, à genoux entre ses jambes. Il grogne et se mord la lèvre inférieure pour ne pas faire trop de bruit. Si jamais Alby le surprend, il n'a pas fini d'en entendre parler. Mais les pensées d'Alby s'enfuient bien vite, Alice qui continue son récit le remplace.

-Je...je.... tente d'interrompre Louis. Pour lui aussi c'est une première et il a peur de ne pas être à la hauteur. Mais il tente le tout pour le tout. Je te demanderais d'arrêter pour pouvoir moi aussi te donner un peu de plaisir. En plaçant une main sous ton menton je t'obligerais à te redresser jusqu'à que je puisse goûter à tes lèvres.
-Je répondrais à ton baiser, glissant ma langue sur les tiennes. Et je profiterais de ta distraction pour prendre ton sexe en main afin de te torturer doucement avec de lents vas et viens.
-Tu me rends fou. Chuchote Louis. Moi je baisserais une de mes mains jusqu'à atteindre le bord de ton... de ta...
-De mon short de sport. Mais je l'enverrai très vite pour ne pas qu'il te gêne. Et je ne porte rien en dessous. Précise-t-elle, au bruit de froissement Louis comprend qu'elle vient de faire ce qu'elle a dit.
-Dans ce cas je descendrais ma main jusqu'à toucher tes lèvres au sud. Comme tu as joué avec moi alors je jouerais avec toi, je passerais juste ma main doucement sans vraiment appuyer, juste ce qu'il faut pour sentir que tu es mouillé.
-Louis. Geins Alice. J'attraperais ta main et appuierais dessus pour te forcer à me toucher plus intimement.
-Je rigolerais de te sentir bouger seule sous mes doigts cherchant ton plaisir.
-Je me vexerais et arrêterais de bouger ma main.
-Je l'attraperais pour t'obliger à continuer. Et tu me regarderais avec ton air un peu mutin que j'aime tant du coup je descendrais mon poignet pour glisser deux doigts en toi, en prenant soin de garder mon pouce sur ton clitoris pour faire de petits cercles.
-Oh Fuck!

Elle gémit et il sait qu'elle fait comme lui, imitant les gestes qu'il lui décrit. Louis n'arrive plus à en dire plus, les vas et viens qu'il fait, les soupirs et gémissement d'Alice ajoutés aux images qui roulent sous ses paupières lui font perdre la tête. Il ne tarde pas à venir, surtout quand il entend Alice gémir son prénom. Heureusement pour lui, il a une boîte de mouchoirs sur sa table de nuit. Il se nettoie rapidement en reprenant sa respiration.

-Oh putain! soupire Alice.
-J'aurais pas mieux dit. Louis se passe la main dans les cheveux, un sourire heureux sur le visage.
-Par contre Louis... on est bien d'accord? C'était juste une fois hein? ça ne veut rien dire.

Louis laisse sa main retomber. Il écarquille les yeux. Et n'est pas vraiment sûr de savoir quoi répondre. Il aimerait lui que ce qu'ils ont fait signifie quelque chose. S'il avait su que pour Alice ça représente rien il n'aurait peut-être pas accepté. Putain, bien sur que si il aurait accepté. Il a l'impression qu'il est prêt à tout accepter pour Alice.

-Ouais. Il soupire. Ouais bien sûr...
-Cool. Bon je vais te laisser, j'ai mes fiches qui m'attendent.
-Ok. Bonne soirée.
-Merci à toi aussi.

Louis raccroche et se mord l'intérieur des joues. Il ne sait pas s' il regrette ce qu'il vient de se passer. Il espère juste que ça ne va pas devenir bizarre avec Alice. Il attrape une cigarette, c'est très cliché mais il a toujours besoin d'une cigarette après un moment comme ça. Il l'a à peine allumé qu'il se décide à descendre rejoindre ses amis au rez-de-chaussée. De toute façon, avec toutes ses pensées contradictoires il ne risque pas de réussir à dormir. Donc autant regarder la télé avec les autres.

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