-私は自分の人生をとても後悔しています-

-私は自分の人生をとても後悔しています-

Chikara entra en silence dans le vieux hangar abandonné. D'un œil fatigué, la jeune fille aux cheveux violets observa  les évènements qui se produisaient actuellement. Elle constata que chacun des membres du Moebius étaient plus grand qu'elle, tous, sans aucune exception. Elle soupira de fatigue. En raison de leurs tailles, elle aurait du mal à se frayer un chemin vers l'action principal. 

A présent, Chikara regrettait réellement d'avoir fait une pause pour pouvoir manger un donut nappé de chocolat. Lorsqu'elle l'avait aperçu, elle c'était dit que de toute façon ce ne serait pas ça qui la retarderai au point de la mettre en difficulté pour la suite de ses plans. Malheureusement, elle avait tord puisqu'elle n'avait pas pu assister au début de l'échange entre Mickey, Takemichi, Draken, Peyan et Pachin. 

De toute façon, ce n'était pas l'heure pour elle  de s'apitoyer sur ses échecs. Il lui restait plusieurs choses à faire d'important. Tout d'abord, débuter sa réputation aux sein du monde des gangs peut importe les coups qu'elle se prendrait. Alors, elle abaissa sa capuche avant de murmurer : 

- Oh, pourquoi vous êtes tous plus grand que moi ? Vous voulez pas vous inclinez ? 

Un lycéen quelconque se retourna pour lui faire face, l'air légèrement énervé. Chikara mentirait si elle disait qu'elle n'avait pas peur mais pour elle il était normal que la peur soit présente à chacun de ses affrontements. Après tout, ses expériences passés avec l'univers de la baston ne disparaitrait jamais totalement. Alors, quitte à vivre dans la peur de mourir à nouveau, elle voulait tirer profit de cette sensation pour se forcer à s'améliorer. 

- T'as dit quoi, bouffon ? question le délinquant

- J'ai dit, incline toi, s'exclama Chi. 

Automatiquement, elle se décala pour esquiver l'attaque de l'inconnu. Chikara n'attendit pas plus longtemps pour lui faire perdre son équilibre grâce à un coup situé derrière on genoux. Ses cheveux volèrent soudainement lorsqu'elle se retourna pour mettre à terre un second opposant, laissant à son sort le premier déjà évanouit suite à l'impact entre le sol et lui. 

Elle s'arrêta pour souffler tout en observant sa main. Était-ce elle ou bien tout lui semblait beaucoup plus facile que le précédent combat qu'elle avait mené contre Kiyomasa ? Sans doute était-ce les effets de l'entrainement au dojo Sano. Un mouvement la tira de ses songes et elle se trouva soudainement face contre terre. 

- Eh les gars, venait voir un autre gamin veut jouer les dures apparemment, s'écria mesquinement son opposant. 

Chikara se dépêcha de se relever. Elle n'avait plus le droit à l'erreur maintenant qu'il avait alerté plusieurs de ses camarades. C'était entre autre, le moment de faire un maximum de dégât. Chikara s'élança sur le lycéen qui venait d'avertir l'ensemble du hangar de sa présence. 

Une voix forte la fit stopper l'affrontement : 

- Chi, qu'es-ce-que tu fous ici, questionna Draken 

- Juste un peu de ménage, t'inquiète pas j'arrête après tout c'est le moment de Pachin, déclara sérieusement Chikara. 

La jeune fille se retourna pour rejoindre les quelques membres du toman. Maintenant qu'elle avait fait du grabuge et éclater plusieurs lycéens, il n'était plus nécessaire qu'elle continue dans sa lancé. Elle devait juste bien ouvrir les yeux pour trouver une petite fouine à lunette et aux cheveux blonds. 

Chikara resta de nombreuses minutes à balayer l'endroit de ses yeux gris. Subitement elle se précipita vers la sortie de cette endroit abandonné. Laissant Pachin à son sort. Elle n'avait nullement prévu de le sauver de la prison, au contraire il fallait que cette évènement ai lieu. C'était selon elle nécessaire, Chikara se doutait que sa rage ne disparaitrait jamais et resterait intact s'il n'avait pas l'occasion de se venger. Et elle ne voulait pas trop modifier la chronologie de Tokyo revenger. 

Elle ne c'était jamais cru capable de courir à une tel vitesse. Mais si cela lui permettait d'attraper la personne en fuite qu'elle recherchait, alors elle ne s'en plaignait pas. Chikara avança sa main droite et celle-ci se referma rapidement sur la veste du fugitif. Elle le fit rapidement basculer en avant pour le plaquer au sol. 

Pendant un long moment ils se fixèrent dans le blanc des yeux. Lui, pour évaluer la dangerosité de son adversaire pour ses plans. Elle, pour prendre le temps de réaliser qu'elle avait bien eu raison. Dès l'instant où elle avait commencé à réfléchir à son avenir dans ce nouveau monde, elle c'était dit que la première chose qu'elle devrait faire c'était devenir alliée avec Kisaki, que se soit par le chantage ou à sa demande : 

- Salut Kisaki, quoi de neuf ? questionna Chikara 

La jeune fille le vit hésiter pendant un long moment. Sans doute était t'il en train d'évaluer son degré de dangerosité. Mais finalement, il se décida à lui répondre : 

- Que veut-tu ? 

- Qu'es-ce-qui te fait croire que je te veux quelque chose ? Je ne peux pas avoir envie de simplement discuter avec toi ? demanda innocemment Chikara. 

Ce dont avait besoin Chikara en premier était de connaitre l'avis que Kisaki avait sur elle. La jeune fille était certaine qu'en lui demandant pourquoi elle voudrait obtenir quelque chose de lui, elle connaitrait son avis sur sa personne. 

- Je sais pas, peut-être car tu es une jeune recrue du Toman,  qui a eu le droit à une cérémonie habituellement destinée aux hauts gradés et qu'en plus tu es connu sous le nom du Chat de Gouttière, alors que tu viens à peine d'entrer dans le monde de la délinquance ? 

Elle avait bien raison. La cérémonie au cours de laquelle elle avait gagné le merveilleux nom du Chat de Gouttière l'avait fait connaitre. Et donc, en toute logique, Kisaki avait pris de son temps personnelle pour se renseigner sur elle afin de pouvoir adapter tout ses plans, si elle le menaçait. 

- En toute honnêteté, le Chat de Gouttière c'est naze. Dommage que le monde ne me reconnaisse pas à ma juste valeur. Je présume que toi aussi tu dois connaitre ça ? Sinon, je te connaitrais. Et il est impossible que tu sois une petite frappe stupide puisque tu as su trouver le lieu de cette affrontement, déclara calmement Chikara. 

- Tu es étrange, dépêche toi de me dire ce que tu veux, demanda Kisaki. 

De tout évidence, il n'avait absolument pas peur d'elle, c'était certain même. D'après Chikara, il devait sans doute penser qu'il était protégé grâce à son intelligence où ses spires. Soudainement, elle se releva et bloqua à l'aide de son pied le blond avant de dire : 

- Si tu as des spires, dit leur de se replier. Je veux simplement passer un marché avec toi. Tout cela devra rester entre nous. 

- Pourquoi je devrai t'écouter ? Tu as quelque seconde pour me convaincre, s'exclama sarcastiquement le délinquant. 

Chikara savait parfaitement qu'il pensait ne pas avoir besoin d'elle, après tout il avait déjà Osanai qui bientôt, lors de l'affrontement du 3 aout lui permettrait d'acquérir une bonne place dans le toman et d'accomplir ses objectifs. Alors, elle se pencha et murmura : 

- Parce que je suis un  membre privilégié du toman qui pourrait t'aider à gravir les échelons et que tu n'es qu'un simple délinquant qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment. Comment penses-tu que Mickey réagira s'il apprend que tu te trouvais bizarrement sur les lieux de l'affrontement et que comme par hasard, tu lui proposes de faire sortir de taule Pachin ? Ne sera-t-il pas suspicieux ? En colère contre toi, tes rêves feront Pouf et Pouf. 

Tout en parlant, Chikara mima l'explosion de quelque chose puis elle éclata d'en un rire sauvage. Elle savait qu'il avait besoin d'elle, et à présent lui aussi il en avait conscience. La jeune fille comprenait également ce qu'elle venait de faire : à présent, Kisaki serait obligé de l'aider puisqu'elle avait compromis ses plans. De plus, Chikara était certaine que si elle devenait une trop grande nuisance, Kisaki chercherait à la tuer. C'était pour cette raison qu'elle c'était lié d'amitié avec Takemichi. 

- Les gars, dégagez on doit discuter seul à seul, ordonna avec une certaine amertume le blond. 

Chikara attendit quelque instants afin d'être sur qu'il ne reste plus aucune personne susceptible de retourner cette situation contre elle. Puis, elle reporta son regard sur la personne qui se tenait toujours sous elle et commença : 

- J'ai une requête, fait moi rencontrer Kokonoi Hajime, demain soir à 23h dans la vieille bibliothèque.  

- Impossible, c'est l'heure à laquelle il se fait le plus d'argent, à moins que quelqu'un sois en mesure de lui faire du chantage il ne viendra pas. 

- Justement Kisaki, ce qui est bien c'est que grâce à toi il viendra.