18 | Septième division
-私は自分の人生をとても後悔しています-
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Face à Chifuyu, la jeune fille aux cheveux violets se pencha pour le détacher. Une dizaine de seconde plus tard, Mitsuya apparut et Chikara esquissa un sourire, il était pile à l'heure. Entre eux, il y eu un silence que le capitaine de la deuxième division du toman brisa :
- Par rapport à l'accord du toman avec le Black dragon
- T'occupes pas de ça, pour le moment il y a plus important. Par contre, Kokonoi, c'est moi qui le défoncerai
Sans un mot de plus, Chikara partit en direction de leur prochain combat.
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En face de Kokonoi, la jeune fille le fixait d'un œil noir. Il l'avait piégé et elle voulait ou plutôt devait ce venger. C'était une question de fierté. Chikara n'arrivait pas à tolérer qu'il ait pu se jouer d'elle mais aussi retourner aussi facilement la situation.
Le futur trésorier du Tenjiku esquissa un sourire narquois. Il n'avait jamais combattu le délinquant aux cheveux violets, mais il savait que Taiju était invincible et que jamais ils ne gagneraient :
- Bah alors, tu trahis le Black Dragon ? Pas très cool tout ça, il me semblait pourtant que le Tokyo Manjikai et nous avions passé un accord.
Chikara, plus connu sous le nom de Chi ne put s'empêcher de rigoler à gorge déployé ce qui attira brièvement l'attention des délinquants aux alentours. Elle écarta ses bras et désigna l'ensemble du combat :
- Pour toi, notre accord tient toujours ? Je ne pense pas, alors s'il te plait, essaye d'être un minimum intéressant.
Stupéfait face à la réaction du délinquant Kokonoi recula légèrement avant de se ressaisir. Il ne pouvait pas avoir peur ou reculer devant une personne aussi banal que lui. C'était lui, kokonoi qui avait l'avantage de la situation et non Chi. Pourtant, lorsqu'il reçu un coup de pied puissant, il ne put s'empêcher de douter.
Était-il de taille ? Combattre n'était pas vraiment sa spécialité. Lui ce qu'il aimait, c'était l'argent et la gloire, tout comme Chi. C'était d'ailleurs un peu pour cette raison qu'il c'était autant impliqué dans sa formation. L'esprit assailli par le doute, il entreprit néanmoins de répondre à la précédente attaque.
Folle de rage, Chikara s'investissait dans son combat. Multipliant les techniques, elle n'avait pas le moindre doute pour la suite des évènements car elle savait ce qui arriverait. Taiju serait battu et alors le Black Dragon serait dissout. Malgré cela, elle voulait sa revanche.
En réalité, ce n'était pas le fait de battre Kokonoi qui l'attirait tant mais plutôt celui de voir la mine stupéfaite de Kisaki lorsqu'il aura compris ce qui se produisait. Non seulement il se ferait éjecté du Tokyo Manjikai et Taiju serait en vie, mais elle aura également réintégrer le Toman, cela ne faisait aucun doute.
D'un geste sec, elle termina d'achever son adversaire avant de l'attraper par le col de son uniforme :
- J'espère que plus tard, tu te souviendras que nous sommes sur un pied d'égalité. D'ailleurs, sache que j'ai hâte de refaire des affaires avec toi.
Une fois certaine qu'il ne serait plus en état d'attaquer, Chikara reconcentra son attention sur le combat qui était, à son grand étonnement presque terminé. Avait-elle était autant absorbé par son propre combat qu'elle avait raté la suite des évènements ? Elle trouvait cela étrange mais pas impossible.
- Elle m'a dit "désolé que tu doives subir ça", récita Mitsuya en fixant le plafond.
Honnêtement, elle comprenait ce qu'il voulait dire. Elle aussi, elle fuyait la réalité. Elle fuyait sa nature lâche et son ancienne vie. Et pour cela, elle mentait et faisait semblant d'être courageuse. Mais en réalité, pour elle, tout ce qu'elle avait accomplit n'était qu'une excuse, un moyen d'oublier son incompétence. Elle avait beau progresser, Chikara n'était pas sûre que cela suffise à oublier qui elle était.
En réalité, elle aussi elle voulait fuir, elle voulait se fuir. La jeune fille aux cheveux violets voulait à tout prix oublier. Alors, lorsqu'elle entendit cela, elle décida de partir. Voir tout le monde évoluer alors qu'elle ne faisait que régresser lui parut insupportable. Car elle avait beau faire semblant, une petite voix au fond de son cœur lui crier sans cesse qu'elle était toujours la même minable qu'avant.
A présent assise dans un couloir de l'église, Chikara observa le mur en face d'elle tout en guettant l'heure que sa montre indiquait. Vingt trois heures, Draken et Mickey devait surement être arrivés. Vingt trois heures trente, le combat entre Takemichi, Chifuyu, Mitsuya, Hakkai et enfin Taiju venait de prendre fin. Et enfin, minuit, le jour de noël, cette affrontement et évènement venait de prendre fin sans elle.
Avait-elle vraiment beaucoup contribuée ou été utile ? Honnêtement, elle en doutait mais aux moins elle était sûre d'une chose : elle avait pu se venger. Perdu dans la mélancolie de ses pensées, Chikara mit du temps à apercevoir la paire de botte officiel de l'uniforme du Toman. Lorsque ce fut le cas, elle remarqua que Mickey se tenait devant elle.
Alors, elle soupira brutalement. Qu'allait-il penser ? Que devait-elle faire ? Lui en vouloir ou passer simplement au dessus de toute cette affaire. Elle avait besoin de lui à l'avenir alors que lui, en revanche ce n'était pas le cas. Comment pouvait-elle tracer son propre destin et devenir influente si à tout moment on pouvait se débarrasser d'elle ? Chikara n'avait pas encore la réponse à ses questions.
- Salut Chi, alors comment se déroule ton noël ?
- Jai défoncé Kokonoi et la je suis assis de manière minable dans un couloir car je sais pas ce que je vais faire. C'est pas trop mal, ajouta sarcastiquement Chikara, et toi ?
- Je viens voir mon futur capitaine de la septième division du Tokyo Manjikai, s'écria gaiment le chef du toman.
Perplexe, Chikara le dévisagea avant de se décider à partir sans prendre la peine de lui répondre. Elle n'apprécié pas que l'on se paie sa tête. Cependant, une main sur son épaule l'arrêta dans son élan :
- Ce que veux dire Mickey, c'est qu'il a été bête d'accepter l'accord et que pour se faire pardonner il va te créer une division dans le toman.
Immédiatement, Chikara se retourna pour observer le capitaine et le second du Tokyo Manjikai. Elle voulait être certaine de ce qu'elle avait compris. Elle ne vit dans leurs yeux que de la sincérité, mais alors s'il voulait qu'elle réintègre le Toman, pourquoi l'avait-il abandonné auparavant ? Comme s'il lisait dans ses pensées, Draken ajouta :
- Il n'aurait jamais du écouter Kisaki, Draken fusilla Mickey. En plus, après ce que tu as fait pour nous tu mérites bien ce poste.
Elle en était sûre à présent, Kisaki était son principal ennemi et elle devait se dépêcher de l'éliminer avant qu'il ne l'élimine elle.
Lorsque le vice capitaine de la première division arriva, Draken se pencha et lui chuchota :
- Tu devrais remercier Chifuyu de nous avoir donné cette idée.
Puis, il partit en la laissant seule avec lui.
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