12 | Un rêve
-私は自分の人生をとても後悔しています-
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Une liasse de billet à la main, la jeune fille aux cheveux violets s'affala dans le canapé de son appartement. Elle avait obtenu sa première paye au près de Kokonoi, cependant cette évènement qui devait la rendre heureuse était perturbé par un autre. Baji avait quitté le Toman il y a déjà une semaine et Chikara était convaincue qu'à l'heure actuel Chifuyu, Baji et Takemichi discutaient ensemble.
Elle devait maintenant réfléchir à la suite des évènements. La prochaine chose mémorable qui arriverait dans le manga Tokyo Revenger était la mort de Baji. Jusqu'à présent, elle avait décidé de laisser celle-ci arriver. Cependant, elle ne pouvait plus s'empêcher de douter depuis son séjour à l'hôpital. Elle avait elle aussi aidée Draken mais personne ne lui avait témoigner une quelconque gratitude. Bien sur, elle savait que Takemichi resterait LE sauveur du numéro 2 du Toman mais elle ne s'attendait pas à être complètement oubliée.
De plus, il y avait Chifuyu Matsuno. Un personnage, ou une personne. Elle n'était plus vraiment sûre vis à vis de lui. Il lui paraissait beaucoup trop différent du manga. Le vice capitaine de la première division qui, elle s'en doutait, la surveillerai de plus près. Si elle souhaitait dissiper tout ses doutes, la meilleure façon ne sera-t-elle pas de sauver son meilleur ami ?
Et enfin, Chikara éprouvée une certaine angoisse à le laisser mourir sans rien faire. Il était en quelque sorte son ami.
Dans un profond soupir, la jeune fille se releva pour se fixer dans le miroir. Cela faisait un certain moment qu'elle ne sortait plus que pour régler certaines affaires de gangs ou bien pour discuter d'argent avec Kokonoi. Si elle voulait avoir l'esprit plus clair et prendre enfin une décision elle devait s'aérer l'esprit.
Alors, pour la première fois depuis un certain moment, ellee se libéra de son masque qui l'emprisonnait depuis bien trop longtemps. Elle voulait vivre en étant Chikara ne serait-ce que le temps d'une après-midi.
Face à son reflet, elle ne pu s'empêcher de sourire. A travers ce visage elle arrivait néanmoins à reconnaitre son ancienne identité. Seulement, elle savait parfaitement que cette fille, celle qu'elle était avant n'avait plus rien avoir avec elle. Chikara ne comprenait elle même plus qui elle était mais la certitude qu'elle avait définitivement effacé son ancienne-elle la rassurait du plus profond de son cœur. Elle ne serait plus jamais aussi faible qu'avant.
Chikara sortit de son appartement sans aucune crainte. Elle ne risquait rien puisque personne ne connaissait le lieu où elle résidait. De plus, personne ne pouvaient de faire le lien entre-elle et Chi, ils étaient bien trop aveugle et bernés par les préjugés de la société pour cela.
Elle se trouva rapidement un banc isolé dans un parc.
Où en était-elle ? Elle se le demandait. La jeune fille avait réussi à intégrer le toman, à se rapprocher de Mickey mais surtout de Kisaki et Kokonoi. Peut-être pourrait-elle essayer de tirer quelque chose d'eux ? Rapidement elle abandonna cette idée. Le futur Trésorier du Tenjiku lui apprenait déjà comment se faire de l'argent, et elle devait avouer que ses méthodes étaient très efficace. Et Kisaki, eh bien il s'agissait tout simplement de Kisaki. Elle ne voulait pas risquer bêtement sa vie en tentant d'obtenir auprès de lui plus que ce qu'elle n'avait déjà.
Alors qu'elle était en pleine réflexion, un tissu atterri sur son visage et avant qu'elle ne puisse réagir elle sentie quelqu'un s'assoir à ses côtés. Prise de panique, la jeune fille se tourna pour mettre en place le fameux masque qu'elle portait quotidiennement. Elle ne désirait prendre aucun risque.
Une fois ce dernier mis en place, elle se retourna en direction de l'inconnu qui s'était incrusté sur son banc. La jeune fille aux cheveux violets constata avec étonnement qu'il s'agissait de Chifuyu. Ne devait-il pas être en pleine discussion avec Baji et Takemichi. Lorsqu'elle se fit cette réflexion, Chikara constata au même moment que le temps était passé beaucoup plus rapidement qu'elle ne l'avait cru.
- Salut Chi
Cette voix plutôt douce appartenant à Chifuyu la fit sursauter. Une multitude l'assailli alors. Avait-il vu sa véritable identité ? Elle ne pouvait qu'espérer que ce ne soit pas le cas. En voyant le visage rempli de doute de l'adolescente, Chifuyu ajouta :
- Ne t'inquiète pas, si je t'ai jeté ce tissu au visage c'était justement pour te le recouvrir. Promis, je n'ai rien vu, déclara-t-il fièrement.
A l'entende de ces quelques mots l'adolescente relâcha la pression qui c'était accumulée en elle en l'espace de quelques secondes.
- Par contre, Chikara tu n'a pas besoin de te cacher face à moi.
Brusquement, le jeune fille arrêta de respirer. Avait-elle bien entendu ? Ainsi, il savait qui elle était réellement. Pour une raison qu'elle ignorait elle-même, la jeune fille n'était pas inquiète. Il ne s'agissait que de Chifuyu. Néanmoins, une curiosité qu'elle n'aurait jamais soupçonné grandissait en elle :
- Depuis quand le sais-tu ?
- Toujours ! Je ne sais honnêtement pas pourquoi tu agis ainsi mais je te fais confiance. Pour Kisaki et même... Peyan
Chikara le fixa pour tenter de décerner si ce qu'il affirmait était réel. Elle ne trouvait dans ses yeux rien d'autre que la vérité et alors la jeune fille se résigna à détourner le regard. Comment une personne aussi gentil que lui pouvait lui accorder sa confiance à elle, une personne qui ne l'a méritait absolument pas.
Peut-être que celle-ci venait du fait qu'il avait entièrement confiance en Baji et qu'il était convaincu que celui-ci cherchait à enquêter sur Kisaki. Mais cela n'avait pas de réel sens puisqu'il l'avait vu justement échanger avec le nouveau capitaine de la 3ème division. Elle voulait savoir d'où venait cette confiance :
- Pourquoi cela ? elle observa le jeune délinquant surpris par sa question avant d'ajouter, pourquoi me fait tu confiance ?
- A cause d'un rêve, déclara t-il avant de partir sans se soucier que ses propos n'avaient aucun sens aux yeux de Chikara.
Chikara l'observa partir. Ce qu'il venait de lui dire était vraiment étrange, tout comme lui. Elle ne comprenait pas pourquoi il agissait ainsi mais... elle le trouvait sympathique.
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