-私は自分の人生をとても後悔しています-

-私は自分の人生をとても後悔しています-

- Votre ami est sorti d'affaire, déclara un médecin. 

Aussitôt, une explosion de joie raisonna entre les murs blancs de l'hôpital. Chikara pouvait observer le visage ravie des proches de Draken. Cette vision l'apaisa, certes sans son intervention il s'en serait tout de même sortit mais elle avait l'impression d'avoir été plus qu'utile. 

Pourtant, quelque chose l'empêcher d'être sereine. Pourquoi avait-elle l'impression que son implication dans le sauvetage de Draken avait complètement été effacée ? Était-ce parce que tout les amis de Draken s'agglutinaient autour de Takemichi pour le remercier ou bien car depuis le début personne ne lui avait prêté la moindre attention. 

Était-elle toujours aussi invisible aux yeux du monde qu'auparavant ? Elle avait cependant eu l'impression d'avoir été importante dans ce monde. Elle avait fait des efforts, avait rencontré Kokonoi pour apprendre à se faire de l'argent, elle était même connue sous le surnom de Chat de gouttière. Alors, pourquoi encore une fois elle avait la sensation de faire partit du décor et de ne pas être maitre de sa propre vie ? 

Elle s'éloigna du groupe en silence pour finir par s'adosser à un des nombreux murs blancs du bâtiment.  Ici, il y avait peu de chance pour qu'elle soit dérangée, à moins que quelqu'un ne se soit aperçu de sa disparition. 

Une personne s'installa près d'elle et Chikara n'eut pas besoin de tourner sa tête pour savoir de qui il s'agissait. Il ne pouvait s'agir que de Chifuyu Matsuno, c'était la seule personne qui se méfiait d'elle au point de faire attention à sa présence :

- Alors ta jambe ? 

- Elle va bien, je dois juste garder une atèle pendant quelque jour, répondit sèchement la délinquante. 

Elle l'observa du coin de l'œil. Pourquoi lui adressait-il la parole ? Elle savait qu'il l'a suspectait mais selon elle il serait plus logique qu'il soit avec les autres membres du toman et Draken plutôt qu'ici. Après tout, il pourrait toujours la surveiller plus tard. 

Adossé au mur, il ne savait plus quoi dire. Devait-il la remercier d'avoir aidé Draken ou bien la questionner sur le couteau qu'elle avait fournit à Peyan ? Il n'en avait aucune idée et son esprit était tout aussi perdu que lui. Bien sur, il avait entièrement confiance en elle mais certaine de ces actions le laissait perplexe. Seulement, il ne put s'empêcher de demander : 

- Le couteau de Peyan, c'est bien toi qui lui a donné ? 

Chikara se figea instantanément. Que pouvait-elle répondre face à ça ? Elle était entièrement en tord et il le savait pertinemment, sinon il n'aurait pas pris le risque de la questionner. Tout son monde pouvait s'écrouler et cela ne dépendait que de sa réaction. 

- Oui, murmura-t-elle. 

Soudainement, Chifuyu se releva. Il ne savait pas ce qu'il devait en penser. D'un côté, elle venait d'avouer qu'elle avait fourni une arme de l'autre il lui faisait confiance.

Tout le monde pensait qu'elle était loyal lui y comprit seulement, elle les avait en quelque sorte trahis. Il commença à partir mais il se stoppa dans son élan pour déclarer : 

- Merci d'avoir sauver Draken. 

Puis il disparu. 

A présent à nouveau seule, Chikara se sentit misérable. Elle trouvait cette situation particulière. Comment se faisait-il que la personne qu'elle considérée la plus insignifiante dans ce manga soit celle qui sache pour sa trahison mais aussi qui la remercie d'avoir aidé Draken ? 

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La jeune fille poussa la porte d'un hangar abandonné pour rejoindre l'individu familier qui se trouvait quelque mètres plus loin. Hier, alors qu'elle était toujours assise misérablement dans l'hôpital il l'avait contacté, alors elle attendait à présent d'en savoir plus : 

- Bon, il est temps d'aller arnaquer des personnes et de se faire de l'argent, s'exclama Kokonoi. 

Aussitôt, Chikara se redressa. Après sa mésaventure d'hier avec Chifuyu son humeur avait été très basse. Cependant, le fait qu'elle puisse bientôt gagner de l'argent par elle-même remontait son morale. Tout simplement car Chikara aimait l'argent. 

- La méthode c'est simple, tu vas dans un endroit avec plein de délinquant stupide ensuite tu les motives pour qu'ils fassent le boulot à ta place puis tu récupères 70% des bénéfices. La seule chose que tu dois faire c'est trouver quelque chose de rentable. 

Pendant plusieurs secondes la jeune fille observa le futur Trésorier du Tenjiku d'un œil sceptique. Elle savait qu'il ne dévoiler pas entièrement les méthodes qu'il utilisait pour gagner de l'argent. Elle en avait conscience tout d'abord car dans l'animé celles qu'il utilisaient été différente mais aussi car elle le connaissait. 

Le délinquant soupira avant de reprendre : 

- Ne me regarde pas comme ça,  je ne vais pas te filer tout mes tuyaux en détail mais sache juste que je me débrouille toujours pour ne rien faire, il attrapa une carte pour la déposer entre lui et Chikara. 

La jeune fille ne répondit rien. Bien sur, elle aurait aimé en savoir plus néanmoins elle ne comptait pas lui voler ses méthodes. Chikara savait qu'elle devait se contenter d'observer et d'apprendre pour ensuite créer son propre réseau et devenir indépendante. Elle ne pouvait pas éternellement compter sur quelqu'un. 

- Bien, on va partir à Roppongi, il y a beaucoup de délinquant. Il y a beaucoup de moyen de se faire de l'argent, comme le vol, les combats organisés, la vente d'information mais aujourd'hui on va investir. Une idée ? questionna-t-il. 

- Paye des personnes pour qu'ils volent et vendent le Pot Catalyser des voitures, commença la jeune fille, en voyant l'invitation silencieuse de Kokonoi elle continua, c'est un objet qui se situe sous les voitures. Je sais qu'il coûtent entre 43339 et 144463 yens mais c'est tout simplement car personne ne sait ce qu'il contient. Dedans il y a plusieurs métaux précieux qui peuvent être revendu très très chère.

Il y eu un instant de silence durant lequel elle vit le délinquant réfléchir : 

- Pourquoi le prix officiel est si bas alors qu'une fois revendu il monte beaucoup ? 

- Avec les autorités acheter des métaux en grandes quantités devient quelque chose de plus en plus compliqué. Sauf que beaucoup de personne en on besoin pour leurs propres commerces illégaux.

Soudainement, Kokonoi se releva un sourire carnassier collé au visage : 

- Tu m'as convaincu, il est l'heure de devenir riche. 

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Assise dans un canapé, Chikara observait depuis de nombreuses minutes le débat animé qui avait lieu entre un petit groupe de délinquant et Kokonoi. Les inconnues qu'ils avaient dénichés depuis plusieurs minutes tentaient de récupérer soixante pourcent  des parts de leurs marchés. La jeune fille ne comprenait pas pourquoi es-ce-qu'ils s'attardaient autant ? Ils n'avaient qu'à trouver d'autres délinquants, après tout les rues de Roppongi en étaient remplis. Furieuse, elle s'exclama : 

- écoutez, soit nous récupérons quatre-vingt-dix pourcent soit nous trouvons quelqu'un d'autre. 

- Il parle enfin l'autre, il ne manquerait plus que tu enlèves ta capuches et ton masque et peut-être que l'on pourrait te prendre au sérieux, déclara sarcastiquement le délinquant. On marchande avec lui pas avec toi. 

Aussitôt, la jeune fille se releva et s'approcha de la sortie. Elle s'arrêta sur le pallier et sortie son téléphone pour démarrer une vidéo  : 

- Je vois, dommage. 

- Attend, s'écria avec précipitation le chef du groupe, que vas tu faire de ça ? 

- quatre-vingt dix pourcent des parts et je le supprime. 

Immédiatement, le groupe de gangster se tourna vers Kokonoi. Seulement, ils ne pouvaient rien faire contre eux, tout d'abord car elle était méconnaissable cachées derrière son masque et sa capuche mais également car personne ne pouvait se permettre de menacer le futur Trésorier du Tenjiku. Voyant qu'ils ne pourraient rien tirer de celui-ci mais aussi du deuxième inconnu, le chef du groupe déclara : 

- On vous laisse soixante-quinze pourcent. 

La jeune fille échangea un regard avec son coéquipiers temporaire. Ils avaient obtenus plus que se qui était prévu, simplement grâce à cette enregistrement.