Chapitre 8 : Soigner nos âmes
Dance ne quittait pas Sci, ils restaient ensemble, toujours. Sans lui, sans l'amour de sa vie, il ne pouvait rien faire. Sans le danseur, le docteur était mort... avec lui, il retournait vers la vie...
Un miracle...
Dan ne quittait pas son amour. Jamais. Comme depuis le début du coma mais, cette fois, c'était pour la vie... pour vivre.
Pour faire revivre Sci...
Pour se promener dans le parc de l'hôpital, pour les soins, pour lire, pour la rééducation...
Tout allait comme ça pouvait aller... sauf une chose : manger. Impossible pour le docteur d'avaler quoi que se soit depuis plusieurs semaines maintenant. Même sous perfusion, il avait des nausées... la raison de ce mal était inconnue. L'équipe de médecins toute entière cherchaient les causes... rien... il n'y avait rien qui pouvait provoquer cela...
« Ça ne s'arrêtera jamais... Sci n'ira jamais mieux... tout ça à cause de cette ordure... tout ça à cause de moi... »
Dan ne pensait qu'à cela...
C'était de sa faute...
Il n'avait pas protégé Sci... il ne le méritait pas... il ne méritait pas l'amour que le docteur avait pour lui...
Lui... un simple, faible et minable petit danseur sans talent...
Voir celui qu'il aimait dans cet Etat... ça le tuait. C'était de sa faute, il devait en payer le prix. Cette douleur n'était rien par rapport à celle de son bien aimé... ce n'était que le petit prix à payer pour son absence...
Dance devait être la maintenant, faire tout ce qu'il pouvait pour être utile... c'était de sa faute après tout...
« -Dan... » appela faiblement Sci, blottit contre le danseur.
« -Que ce passe-t-il mon amour ? Tu te sens mal ? Je... tu veux que j'appel Alphys ?
-O... oui... je... je crois savoir ce... ce que j'ai... »
Le plus grand obéit...
« -Alphys... il faut examiner mon âme...
-M-Mais elle e-est n-normal. O-On la s-surveille à c-cause de l'o-opération.
-S'il te plait... » il semblait sûr... mais la seule raison pour laquelle il faudrait regarder son âme, hors fissure...
« -Alphys, fait ce qu'il te demande... » si ça pouvait aider Sci à aller mieux, il fallait le faire.
Il fallait tout faire pour cela.
Alors la doctoresse obéit.
Elle fit apparaitre l'âme de son ami grâce à un médicament pour ne pas fatiguer la magie du squelette. Le dinosaure devait examiner avec précaution le petit coeur inversé, encore extrême fragile. Elle devait aller aussi vite, pour ne pas épuiser Sci, mais aussi ne rien raté...
C'est alors qu'elle vit la source de la « maladie ». Devenant pâle, très pâle, elle recula sans un mot... comment c'était possible ? Après toutes les opérations... personne ne l'avait vue avant...
Comment avait-t-elle fait pour resté accroché ?
Pour survivre aux bugs ?
« -Alphys ? Qu'est-ce que tu as vue ?
-Sci... S-Sci t-tu...
-C'est... ce que je pensais... » le docteur ramena son âme contre lui, se roulant doucement en boule.
« -Qu'est-ce qui se passe ? Une fissure ? Les bugs ? » paniqua Dan.
« -J-Je vais c-chercher de q-quoi f-faire des analyses ! »
A peine était-elle partit que Sci se mit à pleurer en silence... sans un bruit...
« -Sci... qu'est-ce qui...
-Je... je... voulais pas... je... je voulais que...
-Sci... » il le tourna doucement vers lui, plantant son regard remplit d'inquiétudes et de peur mais aussi d'amour dans celui du docteur.
« -Je... » il tendit doucement son âme vers Dan pour qu'il puisse voir...
Voir, la, entre deux bugs, solidement accroché, semblant autant souffrir que Sci...
La...
Une petit âme.
« -Tu... es enceint ? »
Sci... était enceint... de Fatal...
« Cette sale merde... cette merde bugué, cette saloperie.... il... a en plus mis Sci... enceint ! »
Encore plus en colère... mais face à la détresse de son âme soeur, il la garda pour lui... il se contenta de l'enlacer, de la calmer...
« -Ca va aller... je... je suis la, je suis la pour toi... »
Deux jours plus tard, les résultats tombèrent. La petite âme, certe très fragile, ne pouvait pas être enlevé sans détruire celle de la « mère »...
« -J-Je suis d-désolé S-Sci...
-Ce n'est... pas ta faute... » le docteur serrait la main de Dan...
« -Hey... Sci. » il l'embrassa doucement.
« -Tu... tu dois tellement m'en... » les larmes lui piquaient les orbites...
Le danseur ne le laissa pas finit sa phrase.
« -Mon amour, c'est pas son enfant, c'est le notre. » déclara-t-il, déterminé.
« -C'est nous ses parents, c'est nous qui allons l'élever, qui allons l'aimer... si... si tu veux bien de moi... » le plus petit fondit en larme.
« -B... bien... sur que je... je veux de... toi... »
Deux semaines plus tard, Sci put quitter l'hôpital. Devant, tout de même y revenir, une fois par semaine, non pas pour travailler, mais pour sa santé.
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