Hello !

Alors tout d'abord, bonne année ! Je ne vous souhaites que du bonheur ! Ensuite voici le chapitre 16 enfin ! desolée pour le retard, j'ai du le réecrire --' Enfin bref ! Bonne lecture :)

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Andras s'affala sur le lit et roula jusqu'à mes genoux en riant bêtement. On aurait dit un gros chat.

- Andras... dis-je en caressant son front, tu as trop bu.

- Mais ça vaaaa, répondit-il, nous avions quelque chose à célébrer n'est-ce pas ?

- C'est vrai... Veux-tu que je te raccompagne à ta chambre ?

Il secoua la tête vigoureusement.

- Non, je dors ici ce soir... Au près de ma femme !

Je ria doucement face à cette attitude.

- Je crois qu'il serait plus sage si tu rentrais..

- Je suis le roi ! Et personne ne peut protester mes dires !

Il commençait à enlever ses bottes et son chemisier. Il n'y avait visiblement rien que je pouvais faire pour l'en empêcher. Il s'allongea à côté de moi et me prit dans ces bras, ce qui me fit sourire. Son regard-bien qu'un peu vide à cause du vin- semblait refléter de la tendresse. Il n'avait rien avoir avec le Andras que j'avais rencontré pour la première fois, il semblait moins frustré et beaucoup plus heureux. Il avait tous ce dont il voulait, et bizarrement, j'en étais contente. Il posa sa tête sur mon torse et par réflèxe, je commençai à lui masser le crane. C'était un petit geste de tendresse qu'effectuait ma petite soeur apres mes longues journées de travail, cela me relaxait toujours.

- Dis-moi, Leila, commença-t-il, es-tu heureuse ici ?

Cette question me prit au dépourvu.

- Oui. Pourquoi ne le serais-je pas ?

Je mentis à moitié.

- Tu as toutes les raisons de ne pas l'être, continua-t-il, tu n'as pas eu ton mot à dire sur ce mariage, on t'as caché ta vraie nature pendant longtemps, sans parler du coup que t'ont fait Lilith et Cara...

Je ne le savais pas aussi soucieux de moi.

- C'est vrai, mais je me suis habituée à ce nouveau mode de vie. Et je suis sure qu'avec le temps, mes sentiments que j'ai à ton égard grandiront.. Et toi non plus tu n'as eu ton mot à dire.

- Oui, mais j'ai été élevé pour épouser un membre de ta famille. J'étais prévenu des le depart. Ca a été la surprise pour toi... Tu devais sûrement avoir une autre vie...

- Oui, une vie de servante. Pas très palpitant à côté de celle que j'ai maintenant !

Je ne pris pas la peine de lui mentionner l'existence de Not. Cela ne servait à rien de ressasser le passé. De plus, je ne voulais pas le faire culpabiliser se quoi que ce soit. C'était inutile.

- Pourquoi te préoccupes-tu tant de mes émotions ? Demandais-je, curieuse de sa réponse.

Il se tut un moment et fini par me répondre..

- Parce que tu me plais beaucoup.

Je ris doucement.

- Certes, mais tu n'estimes pas important que j'en sache un peu plus sur toi.

Je l'avais touché. Il resta silencieux pendant un moment avant de reprendre...

- Mes journées sont toujours bien remplies... mais je prends toujours deux heures pour moi dans le salon vert. Je le trouve paisible et peut être propice à une discussion... Peut-être pourrait tu me rejoindre demain ? Nous parlerons de tous ce que tu désires.

J'étais touchée par ces intentions. Il avait l'air froid et peu aimable au premier abord, mais j'étais certaine qu'Andras était un homme bon et qu'il incarnait tout le contraire de son père.

- Merci Andras, dis-je doucement, cela signifie beaucoup pour moi.

- Je veux faire de toi la reine la plus heureuse qu'il soit.

Ces mots m'allaient droit au coeur. Il redressa la tête et nos regards se croisèrent et une étincelle s'éveilla en moi. Il me saisit le menton avec délicatesse et posa ses lèvres sur les miennes. Il s'agissait d'un baiser tendre, mais très vite nous excitâmes et nos langues se mélèrent l'une à l'autre. Prise par le feu de l'action, je montai sur lui. Il posa ses mains sur mes hanches et les faisait doucement vers le haut de mon torse, ce qui me fit gémir. Le feu se reveilla en moi, je me sentais vivante et cette sensation me rendait puissante. Andras arracha ma chemise de nuit, et je me retrouvais nue, sans être pour autant vulnérable. Cette fois, je prenais les commandes. Je déchirais à son tour sa chemise avec une puissance étonnante , le laissant torse nu. Je pris ses mains qui se baladaient sur mon corps et les plaquaient contre la tête de lit ce qui le surpris de plus belle. Je lâchai un rire, ce qui le fit sourire.

- Je savais bien qu'au fond de toi se cachait des désirs charnels, me dit-il d'une voix des plus suaves.

Cette nuit la, ce fut le bruit de nos ébats qui résonnèrent à travers les couloirs du château...

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- Madame, reveillez-vous !

La voix d'Ursula me fit sursauter de plus belle. La servante ouvrit les rideaux et les rayons de soleil m'aveuglèrent.

- Laissez-moi encore un peu...

Je constatai qu'Andras avait disparu. Cela devait être normal, étant donné des nouvelles responsabilités qu'il venait de recevoir. Les souvenirs des événements d'hier me revirent à l'esprit, ce qui me mit le sourire aux lèvres.

- Vous avez l'air bien heureuse Madame, commença Ursula, avez-vous reçu la visite de monsieur cette nuit ?

Je rougis et répondis par un hochement de tête timide.

- Vous avez l'air heureuse, Madame. Le sourire sur votre visage vous va à ravir... Par contre les marques sur votre cou, beaucoup moins si je puis me permettre.

J'accourrai au miroir pour voir de quoi Ursula parlait et découvrit avec stupeur trois gros bleus au niveau de mon cou... Des souvenirs de nos follies d'hier soir.

- Ne vous en faites pas, continua la servante, nous allons arranger cela.

Etant donné que les marques étaient bien tôt visible, nous décidames qu'il serait plus sage d'opter pour une robe au col long. Par chance, j'en possédais une et elle couvrait les bleus de justesse.

Une fois apprêtée, je sortis de ma chambre, sans trop savoir ou aller. Satan et sa cour devait surement avoir quitter Hell'sWay étant donné que le chateau semblait bien calme. Bien trop calme.

- Ursula, ou est tous le monde ? Demandai-je à ma servante.

- Et bien, étant donné qu'il est onze heures passé, tout le monde doit être à la salle de trône votre majestée.

Surement qu'Andras avait des affaires à régler... Mais en tant que son épouse, mon devoir était de l'épauler dans n'importe quelles situations. De plus, il fallait que je m'interesse à la vie du royaume donc j'étais devenue la reine. Je me dirigeai donc vers la salle de trône. En marchant vers celle-ci, je me disais que ce chateau méritait vraiment un changement de décoration. Les teintes rouges sombres et noires que je trouvais auparavant belles et intimidantes me laissaient désormais indifférentes...

Je me tenais désormais devant la porte de la salle de trône. Elle était fermée et bloqué par de gardes. Je pris une grande inspiration.

- Gardes, ouvrez la porte ! Avais-je dis avec plus d'assurance que prévu.

Ceux-ci releverent leurs lances. C'était à moi d'entrer dans mon rôle de reine... Alors que je m'apprêtais à entrer dans la salle, j'entendis des bruits de pas. Je tournai la tête pour découvrir avec stupeur qu'il s'agissait de Cara, qui faisaient claquer ses talons contre le carrelage.

- Mais qu'est-ce que tu fais là, questionnais-je cette fille de joie avec dégout.

- Ma sentence a été levé par Andras lui-même, je suis invitée à intégré la nouvelle Cour Noire, répondit-elle avec un air hautain.

Mon sang ne fit qu'un tour, et une flamme s'alluma en moi. Il fallait que je me calme si je ne voulais pas tout incendier autour de moi...