Veronica, l'enfant qui ne pleurait pas.
Coeur de cendres, les flammes la gardant en vie éteinte par les coups, les trahisons et les cris. Débris d'un amour éphémère, sans même l'être car issue d'un autre père. Elle a grandi refusée à l'aide de la société, éduquée pour ne jamais aimer. Seule, elle a peur.

Elle s'ennuie de son frère, son reflet un peu plus évolué. Seul ami qu'elle ait aimée, seul ami qu'elle ait eue du haut de ses six années.
Mais sa mère l'a emmené sous le regard lourd de Veronica, ses prunelles dorées dénonçant la trahison, l'accusant de désertion. Depuis, l'eau a coulé sous les ponts, mais rien n'a vraiment changé.
Les coups de son père, les plaintes des voisins sur son comportement dangereux.

Veronica est handicapée mentale seulement, mais personne n'a jamais vraiment trouvé ce qui la tourmentait tant. Elle tue sans scrupule et prépare ses vengeances, elle n'a rien pour vivre et ne demande rien en échange.
On l'appelait canaille, et elle avait eu à faire à la police trois fois en six courtes années. Une fille innocente et morbide, élevée dans la haine et la misère.

Fictif •14:40•