Et puis quand je repense à tout mon cheminement pour en arriver ici, je surprends ce sentiment de fierté qui s'immisce en moi.
Toutes ces épreuves auxquelles j'ai farouchement été confronté.
Toutes ces nuits où je n'ai fais que pleurer, toutes ces fois où j'ai supplié ciel et terre de me libérer du fardeau qu'était la vie.

Aujourd'hui, je suis épargné de ce malheureux sentiment de solitude profonde.
Je sais que le bonheur est éphémère, que les épreuves ne cesseront jamais de se dresser sur ma route.
Mais, je sais également que je serai en mesure de les affronter, et de sortir de chaque combat brisé, certes, mais je suis prêt à panser une à une chacune de mes plaies.

C'est à ça que sert la vie.
On ne se lasserait pas d'une vie remplie de joie.
Mais que serait le bonheur sans le malheur?
Chaque émotion, chaque étape d'une vie se doit d'être affronter, se doit d'être ressenti au point d'en trembler, au point d'avoir envie de tout briser, de crier à s'en détruire les cordes vocales.
La tristesse comme la joie ont lieu d'être.
C'est ainsi qu'est la vie.
C'est ainsi que nous devons vivre.

Nous ne finissons jamais de grandir, nous n'arrêtons jamais d'apprendre.
L'expérience n'a pas de limite, la frontière entre le savoir et l'ignorance est minime qu'ils nous arrivent de les confondre.

#17h30.