Chapitre 6.

Rappel:

Elle me regardais avec incompréhension et fixa le coin ou mon sac à frappe était exposé puis reviens à mon visage, redescend vers mes mains, le sac à frappe, mon visage, mes mains...

-TU M'EXPLIQUES TONY WILLIAMS.
TOUT DE SUITE C'EST UN ORDRE!

Je me résignais donc à lui expliquer tout depuis que je suis monter dans ma chambre mais de nouveaux des larmes solitaires viennent s'échouer sur ses joues.

Nous redescendons pour aller dire au revoir à l'homme complètement détestable, mon père et ma mère s'asseyent sur le canapé et nous commençons une longue discussion qui pris tout le reste de la journée. Le soir mon appétit étant coupé je demandais à aller me coucher. Je m'allongeais tranquillement dans mon lit, fermais les yeux quand je vis une petite phrase passant et repassant dans ma tête devant mes yeux.

Je suis prêt.

PDV Isy:

J'avance jusqu'à l'infirmière qui vient d'appeler mon nom et les scrute toutes une à une pour déchiffrer une quelconque émotion mais on dirait qu'un masque recouvre leur visage m'empêchant de savoir si les épreuves sont plus ou moins dures. Je me résigne donc à regarder mes camarades, il y a une petite brune aux yeux marrons pas toute maigre mais c'est ce qui je trouve la rend magnifique, une grande blonde aux yeux vairons marrons et vert, un grand roux aux yeux bleus et...

-Mademoiselle Williams veuillez me suivre!

Je n'ai pas le temps de regarder le dernier de mes camarades que l'infirmière, de sa voix trop aiguë m'interpelle. Je la suis dans les grands et longs couloirs blancs, la lumière éblouissante me donne mal à la tête et l'infirmière nous fait prendre des couloirs pleins de virages très serrés si bien que si quelqu'un lance une course-poursuite je n'aimerais pas être là.

Nous arrivons finalement dans une grande salle toujours blanche à croire qu'ils ne connaissent pas d'autres couleurs même si techniquement le blanc n'est pas une couleur mais bon on ne va pas faire de chichi! Une chaise trône au milieu de la grande salle, l'infirmière me demande de m'assoir et d'écouter.

-Bonjour chers enfants aujourd'hui à lieu votre jugement tout d'abord nous testerons vos émotions, puis vos capacités physiques et enfin vous ferez quelques analyses. Que le spectacle commence!

Un sourire sadique étire ses lèvres lors de sa dernière phrase. Je ne sais pas à quoi m'attendre mais je sais que ça ne va pas être de tout repos. Un homme en noir se rapproche de moi avec des lanières dans les mains mon cœur a l'air de le connaître car mon rythme cardiaque s'affole mais j'ai beau encore et toujours fouiller au fin fond de mon esprit rien n'apparaît mais décidant de suivre mon cœur je me lève d'un coup brusque mais deux hommes qui se trouvaient derrière moi me retienne j'ai beau me débattre ils réussissent à me maîtriser et à me rassoir de force sur la petite chaise en bois.

J'entends un gloussement derrière moi et tourne la tête pour lancer un regard noir à l'infirmière qui s'amuse de ma situation mais l'un des hommes passe ses deux mains sur les côtés de mon visage et me tourne la tête brusquement vers l'écran et l'attache à l'appui-tête de façon à ce que je ne puisse plus la tourner l'écran diffuse l'inscription « Joie » et on voit moi et Milya en train de sauter dans l'eau de la cascade.

Un sourire étire mes lèvres et un sentiment de bien-être me parcourt l'écran diffusé un autre mot «Tristesse » à l'écran s'affiche une image de Poppy mon chien mort la semaine dernière les larmes dévalent mon visage, avant j'avais toujours trouvé absurde de pleurer pour un animal mais je m'étais rendu compte que c'était absurde de penser ça. Un homme en noir sort de mon champ de vision et alla chuchoter quelque chose à l'infirmière, je discernai les mots « pluie », « soleil », « d'un coup » mais qu'est-ce-qu'ils avaient avec la météo nous vivons une ère où les températures sont changeantes ce n'est pas non plus bizarre!

Le mot « Dégoût » s'afficha à son tour sur l'écran et... je vous évite les détails c'était très dérangeant et dégoûtant ils m'ont passé un extrait d'une vieille comédie où un homme obèse va au restaurant et... non.

Le mot « Peur » apparut à l'écran quant à celui-ci il resta noir, je me demande bien ce qui va se passer. Je fixais l'écran mais toujours rien, d'un coup les lumières s'éteignirent je restais tant bien que mal calme car étant une grande froussarde les contextes films d'horreur ne me plaisaient pas trop trop. D'un coup l'écran afficha une tête digne de mes pires cauchemars. Je sursautais en hurlant à la mort ce qui eut pour effet de faire tomber la chaise en arrière. Je ne sais comment les lanières s'étaient rompues donc je m'aidais de celle-ci pour me cacher le visage. Je me retrouvais donc toute tremblante, les larmes aux yeux, en manque d'air et sans doute en extinction de voix.

Les hommes s'approchèrent de moi et me remirent debout avant de me rassoir sur la chaise de de me rattacher, l'infirmière derrière moi griffonnait quelques trucs tandis que je stressais pour la prochaine et dernière émotion. Que me réservent-ils encore?

L'écran afficha un mot, un seul « Colère » personnellement je ne l'ai jamais été donc je ne vois pas comment ils vont réussir à me faire éprouver ce sentiment. Sur l'écran je vois apparaître mes parents adoptifs en train de lire leur journal comme à leur habitude sur le canapé. Puis derrière eux je vois un homme encagoulé arriver de la cuisine un couteau à la main. Je hurle, je leur crie de faire attention mais l'homme continue d'avancer. Les larmes reprennent de plus belle je me débat il faut que je les prévienne. L'homme s'approche lentement de ma mère et lève son couteau au-dessus de sa tête sans que ma mère ne le remarque, je continue de hurler à m'en déchirer les cordes vocales.

Il abaisse d'un coup le couteau dans la tête de ma mère dans un bruit de succion dégoûtant, je hurle de plus belle et mes pleurs redoublent. Je sens que ma tête va exploser je ne peux plus regarder ce massacre, je ne peux pas voir mon père se faire tuer. C'est de LEUR faute si mes parents sont mort, ce sont eux qui avaient tout prémédité! Je vais les tuer ils doivent souffrir. L'orage gronde dehors. Je sens ma chaise se réduire en tas de cendre. Mon sang ne fait qu'un tour lorsque je vois l'homme s'approcher de mon père.

Les lumières s'éteignent brusquement, je continue d'avancer vers l'infirmière. C'est elle qui m'a emmené ici, c'est elle qui doit payer je m'avance dangereusement vers elle lorsque je sens une main me plaquer un mouchoir rempli de chloroforme.

***

Je me réveille dans une salle d'entraînement et je remarque qu'on m'a changé. Je vois apparaître au bout du couloir un homme plutôt bien bâti d'une quarantaine d'années, il se dirige vers moi en fronçant les sourcils.

-Bonjour. Tu dois être Williams. Fais-moi cinquante tours de terrains, cent pompes et viens me voir quand tu auras fini.

S'il croit qu'il va m'impressionner comme ça, je suis très endurante et ne me plaint pas de la douleur mais je le laisse le découvrir.

Je commence mes tours tranquillement puis accélère de plus en plus, de plus en plus vite sans pour autant me fatiguer.
Les 50 tours fini, il regarde son chrono et ses yeux s'agrandissent de surprise. Je commence les pompes doucement car je suis beaucoup moins à l'aise avec ça. Je termine mes pompes assez fatiguées, des gouttes de sueur perlent de mon front mais j'en fais abstraction.

-Tu es très douée Williams j'ose espérer que les prochains le seront tout autant. Maintenant tu vas me faire ce parcours. Et que ça saute!

J'analyse tout d'abord le parcours, on commence par un mur d'escalade, suivi d'une poutre où des sacs viennent se balancer, ensuite viennent des petites prises dans le mur où des obstacles apparaissent et enfin un ring se trouve là.

Je me mets sur la ligne de départ en attendant le top et je m'élance. Je grimpe le mur à une vitesse folle, il ne faut pas que je perde de temps. J'arrive sur la poutre et utilise ma technique, à la place d'être sur le chemin des sacs pourquoi ne pas être au-dessus. Je grimpe tel un singe sur la barre de fer qui retient les sacs et cours dessus sans aucune grande difficulté. J'atteins les prises et commence en utilisant seulement mes bras, je continue même si cela peut paraître difficile mais lorsqu'on a un frère qui s'appelle Tony tout devient facile je termine cette partie du parcours sans grandes difficultés mais vient l'épreuve du ring. Je vois un soldat arrivé et je comprends qu'il faut que je me batte avec, ça ne sera pas une partie de plaisir.

-NE LUI FAIT PAS TROP MAL!

Lance l'homme au soldat

-NE VOUS INQUIÉTEZ PAS CHEF ELLE N'AURA MÊME PAS LE TEMPS DE DIRE OUF!

-C'EST PAS À TOI QUE JE PARLAIS IDIOT!

J'esquisse un sourire en coin et me place en position de combat. Il tente de me donner le premier coup mais je l'évite facilement, j'arme mon poing et lui lance dans le ventre résultat il se plie en deux, plus petit je peux lui lancer un coup de genou dans le nez et lorsqu'il releva sa main gauche pour la mettre à son nez je l'intercepte et lui fais une magnifique clé de bras, en lui tenant la main derrière le dos tandis qu'il gesticule je lui fais une balayette et il s'étale de tout son long par terre . Je m'assieds sur son dos et attend les trois secondes requises pour me relever chose faite je lui tends la main qu'il accepte volontiers et l'aide à se relever.

Le « chef » arrive et me déclare vainqueur. Il me conseille d'aller me changer et d'attendre mon infirmière à l'entrée de la salle. J'attends impatiemment l'infirmière depuis une bonne dizaine de minutes lorsqu'elle décide enfin de pointer le bout de son nez de sorcière.

Elle me prend le bras sans aucune délicatesse et nous nous dirigeons vers la salle d'examen sanguins et génétique. Le docteur nous regarde entrer et me fait signe de m'assoir ce que je fis aussitôt. Je regardais autour de moi lorsque je vis la seringue qu'il préparait, elle était énorme! J'ouvris grand les yeux et l'infirmière sourit ce qui lui valut un regard noir charbon. L'homme s'approcha de moi alors que je fermais les yeux et me planta l'aiguille dans le bras, il la retira et me mît un pansement et déjà il se dirigeait vers mon autre bras pour en faire une deuxième et dernière. L'analyse en cours on me demanda d'aller patienter dans la salle avec tous les autres ados qui eux avaient déjà fini depuis longtemps.

Arrivée dans la salle tous les regards étaient rivés sur moi je m'empressais de baisser la tête et sentis mes joues rosirent légèrement. Milya et Raphaël me faisaient signe au loin je les rejoignais donc presque en courant.

-C'est bon nous avons les résultats de tout le monde, dans cette enveloppe se trouvent les noms des Exceptions de cette série. Je vais donc vous appeler.

-Lisa Henry, Léanne Martin, Liam Walker, Raphaël Thompson, Eloïse Adams, Joe Martinez, Josh Delamare et Isabella Wolk.

Nous sautons tous de joie mais Milya et moi retombons vite en voyant la tête de Raphaël.

-Attendez! Nous avons fait une erreur. Remerciez madame Toutain de nous avoir fait remarquer cette erreur.

Je remarque que mon infirmière s'était légèrement rapproché de la femme qui parlait, je ne le sens pas du tout.

-Les Exceptions sont donc Lisa Henry, Léanne Martin, Liam Walker, Raphaël Thompson, Eloïse Adams, Joe Martinez, Josh Delamare et Isy Williams. Je tiens à m'excuser au près de mademoiselle Wolk de notre erreur. Sur ce, bonne fin de journée.

Les lumières s'éteignent et j'entends des cris par-ci par-là. Il faut que je cours. Je me dirige vers la sortie en entraînant Raphaël avec moi. Mais deux gros bras m'attrapent par la taille tandis que je sens la main de Raphaël me lâcher et que l'homme me passe un mouchoir sous le nez.

-NON! LÂCHEZ-MOI.

Criais-je en me tortillant dans tous les sens.

-Pas encore.

Soupirais-je en sombrant petit à petit, c'est la fin.

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Bonjour ou bonsoir!👋👋

Alors ce chapitre costaud n'est ce pas!💪

Comment l'avez-vous trouvé?

N'oubliez pas de commenter et VOTER!!! Merciiii

Désormais je ferais à la fin de mes chapitres une dédicace à tous ceux qui on voter et commenter les derniers chapitres donc...

Un énorme merci à sese060905 et lisadrean9 je vous aimes MERCIII😘😘😘

(2136 mots) 💟

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