Chapitre 2.



PDV Isy:

Flashback:

Je sens une chose toute moelleuse en dessous de moi, c'est si confortable. Pourtant ne me suis-je pas endormie dans la neige, ne suis-je pas censée être morte!

J'ouvre tranquillement les yeux en prenant tout mon temps. Cette chaleur apaisante m'enveloppe et ne peut être la forêt dans laquelle je me suis endormie.  À peine les ai-je ouverts que j'entends des voix lointaines.

-Oh, elle est réveillée!

-Vite prépare-lui un bon chocolat chaud et des tartines de Nutella!

-Dites maman, papa c'est qui elle? Pourquoi elle est sur le canapé?

Ma vision s'éclaircit et les formes troubles que je pouvais apercevoir se distinguent de mieux en mieux. Je peux désormais voir que je suis allongée sur un canapé en velours dans un salon chaleureux et accueillant près d'une cheminée, d'où la chaleur envoûtante.

Je vois aussi un petit garçon sans doute plus vieux que moi, me regarder intrigué et deux adultes s'affairer autour de moi.

Le petit garçon s'approche de moi et m'examine sous toutes les coutures.

-Salut, comment tu t'appelles? Tu faisais quoi toute seule dans la forêt? Pourquoi mes parents ils t'ont récupéré? J'aime bien tes cheveux ils sont tous blancs.

Et un franc sourire vient illuminer son visage qui par la même occasion me fait moi aussi sourire.

Je m'appelle Isy.

La femme s'approche de moi et me tend des tartines au Nutella et un chocolat chaud rempli de marshmallow ! Miam. Elle me fixe longuement avec un petit sourire voyant la vitesse à laquelle j'engloutis le goûter. Dès que j'ai terminé elle me prend les deux mains et un air sérieux apparaît sur son visage.

Dis-moi Isy quel est ton nom de famille?

Je, je ne sais plus.

Ce n'est pas grave! Te souviens-tu d'où tu viens?

Je me contente de hocher négativement la tête, les larmes sur le bord des yeux, pourquoi je ne me souviens pas? Je cherche tant bien que mal dans ma mémoire des souvenirs, infirmes soit-il, mais aucun n'apparaît. Je ne me souviens de rien et cela me frustre vraiment!

-Ma petite Isy est-ce que tu te souviens de tes parents?

Là je ne retiens même plus mes longues larmes salées et laisse échapper un sanglot. Mon corps est traversé de soubresauts. Mes sanglots sont de plus en plus forts et désespérants. Je ne remarque même pas que mes petites larmes atterrissent dans la fin de mon chocolat chaud. La seule image que j'arrive à identifier en pensant à mes parents est du sang, du sang partout et malheureusement au plus profond de moi je le sais, ils sont mort.

Maman pourquoi La Reine des Neiges elle pleure? dit le petit garçon.

Parce-que elle a oublié quelque chose d'important mon chéri.

Je crois que mes parents sont morts.

Un ange passe dans la pièce. Tout le monde me regarde avec un mélange d'émotions. Ils passent de l'ahurissement, à la pitié et finissent avec la compréhension.

Mais une question flotte: que s'est-il réellement passé ?

***

Je me tiens allongée dans mon lit, à ressasser les événements importants et fondateurs de ma vie. Charlotte et Pierre voyant que mes souvenirs ne revenaient pas mais que l'idée que mes parents soient mort persiste dans mon esprit décident donc de m'adopter.

Plus tard ils m'ont annoncé qu'ils rêveraient d'avoir un deuxième enfant. Malheureusement il ne pouvaient pas, alors pour eux je suis un vrai miracle de Noël. Leur petite Reine Des Neiges comme le dit si affectueusement mon grand frère.

Je suis sur le point de me rendormir totalement épuisée quand la vérité me frappe.

Je ne sais pas qui je suis. Je ne sais plus d'où je viens. Et seul mon instinct peut tout changer pour l'éternité. Parce que je ne rentre pas dans les cases. Parce que je suis moi.

Je suis Isy tout court.

Je suis Isy et j'ai 17 ans.

Je suis Isy et j'ai un mauvais pressentiment.

— Aller debout ma chérie aujourd'hui est un grand jour!

Je laisse passer cinq minutes pour leur faire croire que je dors encore donc que je ne peux pas y aller. Le retard est intolérable dans notre société.

— Aller debout aujourd'hui c'est le jour de ton jugement!

Non non et non je ne veux pas y aller. Ça va mal se terminer. J'en suis sûre et certaine, pourquoi ? Je ne sais pas mais je sais que je ne reviendrai pas donc NON je n'irais pas !

— Glmffhh hhffggll mmghhll.

Sont les seuls mots ou plutôt sons qui réussissent à sortir de la chose qui me sert accessoirement de bouche.

— Aller Isy ou je vais devoir appeler ton frère !

— Non pas lui c'est bon laisser moi juste cinq dernières petites minutes.

Je suis sur le point de me rendormir, encore, lorsque j'entends quelqu'un rentrer en trombe dans ma chambre. Il s'approche de moi et me chuchote à l'oreille.

— Isy réveilles-toi c'est un grand jour pour toi.

Je me contente de ronfler exagérément pour qu'il comprenne que je m'en fiche royalement. Il grommelle quelque chose dans sa barbe puis s'assied à califourchon au-dessus de moi et se penche vers mon oreille.

— ISY DEBOUT GROSSE LARVE !

J'enfouis un peu plus ma tête dans mes oreillers, il vient de m'éclater quelques tympans. Mais je ne céderai pas, je n'irai pas un point c'est tout.

-Ma petite Reine Des Neiges tu me laisses décidément pas le choix. Aux grands moyens les grands remèdes dit-on, n'est-ce pas ?

Et comme il est arrivé il repart, en un coup de vent. Malheureusement ce qui devait arriver, arrive. Je sens une substance humide et glacée venir imprégner chaque port de ma peau et réveiller brusquement les parcelles de mon corps encore endormies.
Désormais en plus d'être de mauvaise humeur je suis trempée, je vais le tuer, littéralement !

— Tony cher frère, tu as intérêt à courir vite !

Je me lève d'un bond de mon lit trempé. Cette petite « blague » me fait alors totalement oublier tous mes problèmes, enfin le temps que je rattrape mon adorable grand frère.

Je le poursuis dans toute la maison comme un chien enragé sous ses éclats de rire tonitruant.

— Qu'est-ce qui te fait rire la hyène ?

J'ose lui demander d'une mine boudeuse.

— Primo tu es trempée jusqu'aux os.

— Deuxio ta tête est trop comique quand tu t'énerves.

— Et troisio c'est drôle de te faire courir dans la maison alors qu'avec ta force de moche tu ne ferais même pas mal à une mouche.

Et il son rire repart de plus belle. Je le coupe nette.

— Troisio ça n'existe pas crétin.

— Isy!

C'est à mon tour de rire comme une dératée, je lui ai bien gâché son délire. Pour me faire pardonner je m'approche de lui et le serre dans mes petit frêles petits bras

— T'es mouillée Isy!

Mais au contraire je resserre ma prise contre lui et m'agrippe à ses hanches en riant de plus belle, quoi de mieux qu'une petite vengeance.

— Bouge de là, sorcière !

— Non je n'ai pas d'ordre à recevoir d'un psychopathe mouilleur d'enfant !

Et là c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. On part tous les deux dans un fou rire si intense que nos côtes semblent ne plus qu'être de la compote et nos jambes de la bouillie. N'y tenant plus nous nous sommes donc effondrés dans un bruit sourd sur le parquet, les larmes aux yeux en se tenant fortement le ventre.

Après plusieurs minutes de fou rire nous regagnons peu à peu notre sérieux et tous mes soucis dû à mon jugement réapparaissent. Mon frère se rendant compte que j'ai perdu un temps de préparation considérable m'aide à me relever.

— Bon c'est pas que je te chasse princesse mais il faut que tu te fasses belle pour ton jugement, même si ça ne te plaît pas, désolé.

Et il repart comme un voleur me laissant seule dans le salon. Je me dirige donc vers la cuisine avec la ferme intention de manger un bout mais ma mère m'intercepte. Malheur.

-Quoi t'es toujours pas habillée viens-là que je te prépare, non mais ça va pas on part dans une heure et demie!

Ma mère est totalement euphorique, une vraie boule d'énergie en à peine une heure elle m'a déniché une robe bustier verte évasée arrivant à mi-cuisses, a réarrangé les ondulations de mes cheveux et pour finir m'a manucuré. Il ne reste plus que ma bête noire c'est-à-dire le maquillage. Elle me dénicha un rouge à lèvre couleur nude donc pas si rouge que ça. Et avait sur-ligné mes yeux d'un trait d'eye-liner faisant ressortir le vert intense de ceux-ci.

Tout le monde était fin prêt pour m'accompagner, tous sauf moi.

Bonjour ou bonsoir 👋

Alors là, pour ce chapitre là j'ai eu beaucoup de problèmes de fautes d'orthographes hein... désolée si ça a pus gêné votre lecture. Merci de votre compréhension.

Alors comment trouvez-vous Tony?

Et le nouveau surnom d'Isy?

Ses parents adoptifs?

Vous pourrez profiter de la suite dimanche prochain ❤️

(1505 mots)❤️

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