Rappel:

Elle ouvre les portes et m'intime d'approcher. Je m'approche hésitant en la regardant suspicieusement. Je m'avance et me penche au dessus du vide nous sommes bien à trois mètre du sol et mon vertige n'arrange à rien. Je n'entends plus Maria et en tentant de me retourner pour lui demander comment descendre je sens ses mains me pousser.

-Comment on... Mon dieux!

-Appelle-moi Maria!

Et je m'étale de tout mon long sur le sol boueux. La carte que je tenait en main vient s'échouer laborieusement sur l' arrière de mon crâne. J'entends l'hélicoptère s'en aller et je suis seul.
A mes risques et périls dirai-t-on.

PDV Isy:

Je me réveille dans une cellule totalement défrichée à même le sol. Tout est flou autour de moi, tout tourne et est sans couleur. J'ai envie de vomir, mon crâne me lance, le seul réconfort que j'ai c'est qu'ils m'on mit a disposition des vêtements propres. Je tente de m'avancer vers eux quand quelqu'un dépose sa main sur mon épaule. Je sursaute et me retourne rapidement et trouve une jeune fille qui avait dû être magnifique avec ses longs cheveux blonds et ses yeux noisette. Elle était toute crasseuse et l'éclat qui autrefois avait dû faire scintiller ses yeux n'existait plus.

-Attends que ton trouble passe, j'ai voulu faire la même chose que toi la première fois et je me suis étalé contre le rebord du lit, trop de souffrance pour rien.

Je hoche la tête, ce mouvement me fait horriblement souffrir mais je sers les dents. Nous attendons comme deux idiotes au milieu de la salle que ma vision se réajuste et que ma tête cesse de me donner le tournis. Chose faite je m'avance doucement accompagnée de... de qui d'ailleurs. Je la fixe longuement en fronçant les sourcils, cherchant son prénom.

-Je m'appelle Lisa.

Elle me répond comme si elle avait lu dans mes pensées. Quoi?! C'est une télépathe!

-Et non je ne suis pas télépathe, je suis télékinésiste mais vu la tête que tu tirait on aurait dit que tu cherchais à faire apparaître mon nom sur mon front.

-Ah...

Que pourais-je répondre d'autre c'est vrai. Réfléchis Isy, réfléchis.

-Eh c'est quoi ton pouvoir à toi?

Ratée elle a été plus rapide, je suis une vraie cruche!

-Je ne sais pas vraiment.

-Qui est ton partenaire, il doit souffrir à l'heure qu'il est.

-Il s'appelait Liam, il est mort pour me protéger.

-Ah... je suis vraiment désolée. Je...

Un homme entre en un coup de vent dans notre cellule et viens me prendre par l'épaule pour me tirer je ne sais où.

-Eh! Mais je me suis pas changer!

-Le maître veut te voir, je te donne cinq minutes si au temps impartis tu n'est pas prête je t'amènerai au maître en l'état.

-Ouais, ouais c'est ça. J'irais pas le voir votre maître, j'ai encore mal aux côtes je vous signale.

Je retourne vite me changer. Lisa s'occupe de démêler mes cheveux et de faire une queue de cheval haute pendant que j'enfile un short gris terne, un tee-shirt rouge sale, des chaussettes et des bottines simples. C'est pas la joie mais me changer me fait du bien. Lisa me tend une brosse à dents, alléluia, et du dentifrice que j'applique abondamment pour retirer toutes les bactéries accumulées depuis bientôt une semaine.

L'homme vient à ma rencontre et me pousse vers la sortie. Ne voulant pas subir les foudres de leurs maître, je m'accroupis puis m'assieds à terre et campe bien mon corps dans le sol en croisant les bras.

-Lèves-toi petite je n'ai pas que ça à faire.

-J'irais parler à votre maître lorsque il m'arrivera à la cheville en passant dites-lui de me faire mes lacets ça serait gentil.

Lisa pouffe de rire derrière alors que le garde devient rouge de colère.

-Alors là ça suffit petite tu l'auras voulue.

Il m'empoigne par les cheveux et me tire dans le couloir je pousse un crie strident en l'insultant de tous les noms lui et toute la clic de dégénérés. Il me jette auprès de chaussures parfaitement vernis je relève la tête et croise les yeux sombre de Raph qui me scrute avec un sourire mauvais au coin des lèvres.

-Alors petite tu sais que ce n'est pas bien de dévisager.

-Rêves pas trop. T' es comme un soleil... t'es gros et tu fais mal aux yeux!

J'aurais peut-être mieux fait de tourner ma langue sept fois dans ma bouche mais avec mon tempérament de feu c'est quelque peu impossible.

-Et puis quand j'ai vu ta gueule, c'est là que j'ai compris que dieu avait de l'humour.

Je lui sort mon sourire le plus innocent de petite fille. Il est rouge de colère et si ses yeux étaient des mitraillette je serais déjà mort dix mille fois.

-Préparez la!

Je fronce les sourcils et m'apprête à répliquer quand un garde me prend par les épaules et me lève pour m'assoir sur une chaise. Il me menotte les bras et les pieds à celle-ci. Raph se trouve penche au dessus de moi son sourire mauvais toujours encrées visage.

-Tu fais moi la maligne maintenant.

Je souris à mon tour et lui crache au visage pour le faire taire. Déjà qu'il était en colère maintenant il fulmine. Qu'est-ce que j'ai bien fait pour être aussi idiote. Il lève sa main et me lance une gifle magistral. Le claquement de sa main contre ma joue retentit dans tout le bâtiment.

-Où sont Viviane et Collin!

-De qui parlez-vous?

Devant mon air perdu il hésite quelques secondes et me redonne une puissante gifle.

Une femme me sourit.

Il m'en donne encore et encore.

Un homme vient la rejoindre. Il me sourit aussi mais pas de pitié comme tout le monde, de bienveillance.

Mon corps se redit de plus en plus à chaque coups.

Elle me tends la main, je la prends, je ne sais pas pourquoi mais je me sens tellement bien près d'eux. J'entends des voix d'enfants au loin et plus on s'approche plus le paysage prend forme.

-Bonjour Isy.

Cette voix, cette voix c'est... des bribes de souvenirs affluent dans ma tête tout mon enfance jusqu'à mon réveille sur le canapé de Charlotte et Pierre réapparaissent. Ma naissance, les pleurs de maman comme ses éclats de rire, les surnoms idiots de papa et sa force de caractère. Leurs noms et surtout leurs noms. Viviane et Collin. Raph me pose des questions sur mes parents, les parents que je croyais avoir oublié.

Je me rends soudain compte que je pleure. Je les regarde hésitante.

-Papa, maman?

Il pleurent à leur tour et se hâte de me serrer dans leur bras.

-Oui ma chérie, oui.

Le paysage si ténu avant des devenus un immense palais, un palais de cristal.

-Où sommes-nous?

-Nous sommes dans le palais de la mémoire, ton palais de la mémoire.

Une boule noire apparaît devant moi, un souvenir triste sans doute, peut-être quand mon chien Poppy est mort.

-Ma chérie ouvre là, les réponses à tes questions sont juste là. Ma mère s'efface.

-Non reviens... Maman s'il te plaît.

Une main vient se poser sur mon épaule je me retourne pour vous mon père les larmes aux yeux me fixer.

-Je t'aime ma chérie et si tu as besoin d'aide nous serons toujours là pour toi.

Il disparaît à son tour, je savais que mes parents étaient morts mais si j'avais voulu les revoir j'aurais préférée qu'il soit en vie. Des larmes s'échappent du coin de mes yeux et je tends la main vers la boule.

La lumière noir vient m'entourer pour ensuite me laisser seule dans une chambre où mes parents discute avec une petite fille. Cette petite fille c'est moi. Deux hommes arrivent à la porte et chacun pointent son arme sur l'un de mes parents de là où je suis je ne vois pas leur visage. Je tente de prévenir mais parents mais rien à faire ils ne me voient pas. Ma mère se retourne et pousse un cris. LE cris de mes cauchemars. Le cris de la peur panique. Le cris de leur fin. Le coup part. Je me met en travers du chemin de la balle mais elle me traverse, me coupant le souffle, et viens se loger dans l'abdomen de ma mère pendant que la deuxième vient se loger dans celui de mon père. Je crois mourrir avec eux mes larmes redouble et c'est là que je le vois, Raph, en plus jeune mais c'est bien lui qui les a tués c'est lui qui a brisé ma vie, mon enfance, mes souvenir.

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Bonjour ou bonsoir 👋

Alors ce chapitre sur les souvenirs d'Isy et ses souvenirs qui reviennent. Bon vous ne savez toujours pas sa particularité mais ça arrive ne vous inquiétez pas.

Merci à sese060905 , lisadrean9 , leannelapetite , Montagne2308 et Rorofox

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