-LIBOMA
Près de Paris
00h04
Aryah était folle,mais parfois elle retrouvait sa conscience.
Elle était allongée sur un carton et sous un pont.
Elle regardait les milliers d'étoiles qui se trouvaient dans le ciel.
Ce ciel sombre d'où la pénombre l'avait complètement recouvert.
Elle pensait à quelque instant de sa vie ça lui venait comme des flashbacks.
Elle se touche les cheveux ou plutôt son tissage et cela lui rappela un souvenir.
Flashback
-Tiens mon sac Chanel Kiara!
Kiara-Mais tu peux dire s'il te plait...
-Pourquoi ça servirait? Bref tiens-le!
Kiara-Ok.
-Comment tu trouves mes cheveux ?
Kiara-C'est pas tes cheveux....
-À partir du moment où la lace frontal m'a coûtait 70 euros c'est mes cheveux.
Kiara-Attends t'as mis 70 euros dans tes cheveux? Mais tu sais pas tout ce qu'on peux faire avec cette argent...
-M'en fous...si je suis belle c'est le principale.
Fin du flashback
Elle n'arriva pas à faire son œil de la nuit.
Elle regardait seulement le ciel...mais finalement elle s'endorma.
[...]
Paris,France.
13h34
Elle marchait vers la banlieue parisienne mais tous le monde l'évitaient et lui adressaient des regards méchants...
Elle s'essaya par terre et en regarda les yeux grands ouverts,les personnes qui passaient.
Elle gratta fortement son tissage qui l'a démangeait...
Elle se cognait contre le mur pour soulager ces démangeaisons.
Un petit garçon s'approcha et mis 1 euros dans son petit bol.
Aryah-Mmmm dit-elle en essayant de sortir une phrase de sa bouche.
...-DANIEL?! DANIEL! VIENS ICI!
...-TU VOIS PAS QU'ELLE EST FOLLE?
VIENS ICI! SINON JE TE JETTE DANS LA ROUTE AVEC LES VOITURES!
Daniel-D'accord maman,J'arrive.
[...]
Paris,France.
16h43
...-Exaucé! NIAMA YO! TALA MUTU! VIENS ICI!
...-Elle est folle et toi tu vas chez elle?
Tu veux devenir fou? Pas chez moi!
Elle a touché les marabout ça se voit!
La femme regarda notre Aryah et lui dit:
...-Toi!Sans effet au nom de Jésus !aller viens mon fils!
Ensuite cette femme s'en alla avec son fils et elle pris même le temps de lui tirer sagement ses oreilles.
Pendant ce temps, notre Aryah était toujours assis par terre mais elle se leva brusquement et commença a crier.
Les personnes l'a regardaient avec mépris et haine.
Elle se mît à courir dans la rue sans qu'elle ne le contrôle.
Elle n'était pas mettre de son corps, il y'avait Aryah et la folie mais la folie dominée Aryah.
Elle réalisait les actes de la folie car au final le but de la folie c'est de la détruire.
Kiara
Savigny le temple,Seine et Marne.
...-Tu lui a fais ça?
Kiara-Je sais pas!
...-Tu te rends dans quel pétrin tu t'es mise?
Kiara-Oui je sais Élan et j'ai pas besoin que tu me le rappelle sans cesse!
T'es mon grand-frère,t'es censé me protéger bordel!
Élan-Pas de ce genre de chose...
Il s'approcha de moi et me tira les cheveux..,
Kiara-Mes cheveux!
Élan-Ferme là c'est les cheveux d'une indienne,qu'est-ce que tu me raconte?!
Kiara-Même pas c'est des péruviennes...
Mon crâne il brûle quand même!
Élan-Je m'en fous Kiara! Juste le fait que tu es mal c'est parfait!
Aryah
Moi Aryah,je suis prisonnière de cette folie, qui m'a détenu prisonnière.
Il y'a des jours où je ne suis pas "folle" et des jours ou je le suis mais je ne me rappelle jamais des choses que je fais.
Au fond de moi, je suis encore moi, mon esprit est encore moi, il est encore Aryah.
Mais la folie a pris possession de mon corps.
Je ne sais pas combien de temps je vais rester détenu mais j'espère qu'un jour...je serai libérée,délivrée.
Je me dirige vers la gare de Saint Lazare car j'aime cette gare surtout le piano.
Beaucoup de personnes vont jouer sur ce piano et moi j'aime écouter les différentes mélodies qui sortent du piano,ça m'apaise.
Les secondes passent , les minutes passent , les heures passent, le temps passe.
Et les gens se font de plus en plus rare dans cette gare.
Je regarde le piano et je voudrais y jouer...
OMNISCIENT
Gare de St Lazare
Ses doigts glissaient naturellement sur les touches du piano.
Une mélodie apaisante et mélancolique sortait du piano.
À travers cette mélodie, elle avait voulu créer de l'utopie mais au final elle savait que ce n'était pas réel.
Une mélodie qui était comme un pansement qui reparaît de manière éphémère sa douleur située dans son cœur.
Elle jouait et plus le temps passait, plus était apaisée avant que sa folie reprennent le contrôle de son corps.
-LIBOMA.
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