Libérée, Délivrée

Bon, je préfère prévenir tout de suite. Ce poème parle de suicide. J'ai eu de "l'inspi", si j'ose dire, suite aux évènements de ces derniers jours, mais sans plus.

MAIS ne vous inquiétez pas, je vais très bien, hein !

Je le trouve pas super beau, mais dites moi ce que vous en pensez, si vous voulez bien. ce serait sympa...


"Libérée, Délivrée"

Sont les mots qui m'ont habitée

Quand mon corps a heurté les eaux glacées.

Je me suis sentie couler, yeux fermés.


L'eau a imbibé mes vêtements,

M'attirant vers le fond.

Je vous ai fait du mal en partant.

Je vous en demande pardon.


Mais il m'était devenu impossible

De continuer à vivre

Dans ces conditions.

C'était si terrible,

À chaque fois de pire en pire.

Je ne pouvais pas exister de cette façon.


Plusieurs fois, j'ai senti mon téléphone vibrer.

Que de messages vous m'avez envoyé.

Me demandant de rester.

De ne pas abandonner.

De ne rien faire d'insensé.

Me disant que la vie était trop précieuse pour être gâchée.


C'est toi qui m'a le plus parlé.

Je réponds à tes messages en pensée :


"Pourquoi ne m'as tu pas parlé ?"

Je ne pouvais pas. Trop dur de me confier.

"Nous aurions pu t'aider."

Je crains que mon sort n'aie déjà été scellé.

"Ne fais pas ça."

Je suis tellement désolée, Maïa.

"Je ne tiendrai pas si tu n'es pas là."

Tu y arriveras. Je crois en toi.

"Je t'aime. Tu es ma meilleure amie."

Toi aussi. Tu as illuminé ma vie.

"Oh, Lil, que s'est-il passé."

C'est tellement compliqué...


Chaque jour, ils m'ont insultée et frappée.

Tout cela m'a brisée.

Je ne voulais plus qu'arrêter de respirer.

Alors je l'ai fait.

Chaque jour des insultes et des coups.

Ils me prenaient tout.

Et puis j'en ai eu tellement assez

Que j'ai voulu que tout soit stoppé.

J'y ai longuement réfléchi.

Devais-je vraiment... m'ôter la vie ?

Vous m'auriez dit non et non,

Mais ça me semblait être la seule solution

Pour que ce calvaire s'arrête.

C'est devenu clair dans ma tête.


Vous allez être dévastés,

Et le deuil sera long.

Encore une fois, pardon

De devoir vous l'infliger.


Au moins, pensez que c'était mon choix.

Mais au moins, je vous dis pourquoi :

Là-haut, je serai enfin heureuse

À défaut de pouvoir être amoureuse.


Je vous aime, les amis.

Profitez de la vie.

C'est la dernière chose que je vous aurai demandée

Avant d'être, enfin, libérée, délivrée...


Alors ? Qu'est-ce que vous en pensez ?



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