Chapitre 3

Dédicace à... Une personne qui attendait ce chapitre.

Attends... Quoi ! Le chef du gouvernement présent sur la monnaie locale était aussi le maître de cette organisation ! Je veux en savoir plus. J'entre dans le bâtiment, et, curieusement, personne ne m'arrête. Je suis pourtant la seule femme ici ! Ou alors c'est un piège...

Tremblante de peur, mes pieds font plus de bruit que d'habitude et mes chaussures crissent sur la pierre. Un soldat s'approche de moi. Je retiens mon souffle.
-Eh toi la !

-Quoi ?
-*prend son talkie-walkie. Alerte alerte ! La "A" est dans le bâtiment ! Je répète, le "A" est dans le bâtiment !
-Comment ça A ! J'ai un prénom bordel !

Ma magnifique phrase a surpris le garde, ce qui m'a permis de prendre quelques secondes d'avance.
Je me fait aussitôt arrêter par une dizaine d'hommes, le fusil braqué sur moi.

-Les mains derrière la tête ! Exécution !
Non. Bah en fait non. Je sors le pistolet que j'avais volé à l'autre soldat et je l'ai braqué moi aussi sur la troupe ennemie . Puis, une main s'est posée sur moi.

Cette main, elle était froide. Rien que son toucher m'a pétrifiée. Sans oser me retourner, j'ai crié. Crié de peur. J'avais peur. Pour la deuxième fois de ma vie. La main de l'homme a dessiné un coeur sur ma nuque.
- Jolie nuque... dommage, je vais devoir la trancher... quiconque pénetre dans ce bâtiment sera châtié...

- Châtié !
- Ou tué... comme tu veux...
Quand j'ai entendu sa voix, j'ai tout de suite su que c'était un maître dans l'art de la persuasion. Le simple fait d'entendre sa voix me met des idées de meurtres et de suicides dans la tête.

Une perle de sueur coule sur ma tempe. Cest là que j'ai osé me retourné. J'ai tout de suite deviné. C'était lui.
- Vu ton expression de visage, tu as du entendre parler de moi... Nathanaël, à ton service...
- C'est vous qui m'avez enchaînée !
- Pas moi, mes hommes... Je me salirai les mains en faisant ça... Je ne fais que diriger l'opération...

- Vous êtes un monstre ! Comment osez vous !
Le visage de Nathanaël se crispa, puis un rictus se forma sur ses lèvres.
- Ma jolie, sache que tu n'étais pas sensée te libérer... Tu as eu de la chance... Mais cette chance s'arrête maintenant.

Il a sortit son pistolet, qui était un gros calibre. Il avait tort. Ce n'est pas ma chance qui s'arrêtait. C'était ma vie.
J'ai eu peur. J'ai fermé les yeux, j'attendais le coup, j'espérais mourir sans souffrances. Mais...

- Attendez !
- Pourquoi me dérangez vous, capitaine Ostin !(pris du cercle des 17, si vous connaissez)
- Chef, si vous la tuez, "Z" ne nous sera plus utile !
- Tu as parfaitement raison... rends toi dans ma chambre, je te servirai un whisky pour ton intelligence...
- Bien chef ! Merci chef !

Une fois Ostin parti, Nathanaël se lécha les lèvres, comme si il était un tigre devant une gazelle.
- Gardes... emmenez la à la cellule 18... Immédiatement...
-Oui chef !

On me mit des menottes, ce qui était compliqué pour eux. Pourquoi ? J'ai des gros poignets ! Non, sérieusement. Je me débattait de toutes mes forces, mais je me sentis tout à coup nauséeuse... Une flèche dorée était fichée dans mon cou.

Je me suis réveillée dans une chambre en pierre. Non. Une cellule en pierre. Il n'y avait que un lavabo et des toilettes en métal rouillé. J'ai ensuite entendu des bruits .

Des pas se sont rapprochés et un garçon s'est collé à ma cellule, l'a ouverte, sous mes yeux ébahis.

- Bon, tu te bouges ! Pas le temps de rêvasser !

Il avait des cheveux noir comme la nuit et des magnifiques yeux bleus. Pas de doutes. C'était lui, et il est là pour me sauver.

-Kyle !?

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